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Prix Nicole

Le prix

Le Prix Nicole, créé à l’initiative de la Société de l’Histoire de l’Art français, récompense chaque année l’auteur d’une thèse de doctorat portant sur l’art français du XVIe, du XVIIe ou du XVIIIe siècle, relative à la peinture, au dessin, à la gravure, à la sculpture, à l’architecture ou aux arts décoratifs.

Il est décerné sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art. Il est d’un montant de 5000 €.

 

Le prix Nicole 2025 a été attribué à Elliot Adam, pour sa thèse soutenue en 2023 à Paris, Sorbonne Université, sous la direction de Philippe Lorentz : « De blanc et de noir ». La grisaille dans les arts de la couleur en France à la fin du Moyen Âge (1430-1515)

 

Composition du jury du prix Nicole 2024

– Bénédicte Gady, Conservateur du Département des Arts graphiques, Musée des Arts décoratifs

– Estelle Leutrat, Professeur en histoire de l’art moderne à l’Université de Poitiers – CRIHAM – UR 15507

– Sophie Mouquin, Maîtresse de conférences à l’Université de Lille – IRHIS – UR8529

 

Candidature pour le prix Nicole 2025

Rappel : ne peuvent concourir que les candidats n’ayant pas à l’heure actuelle de situation professionnelle permanente.

Désormais, les candidats s’étant présentés une fois peuvent concourir une seconde fois. Les thèses soutenues en 2023 et en 2024 sont susceptibles d’être primées.

Les candidats adresseront au plus tard le samedi 21 décembre 2024 une version numérique de la thèse, du rapport de soutenance et un CV dans un mail intitulé « Prix Nicole CFHA 2024 » à Olivier Bonfait, président du CFHA (presidence@cfha-web.fr)  et en copie au secrétariat du CFHA, (secretariat@cfha-web.fr).

 

Composition du jury du prix Nicole 2025

La composition du jury de trois membres est fixée par la Société pour l’Histoire de l’Art français et le Comité français d’histoire de l’art. Chaque année, un nouveau membre est désigné, alors que prend fin le mandat du plus ancien.

En 2024, le jury est composé de Mme Sophie Mouquin, de Mme Estelle Leutrat et de M. Nicolas Sainte Fare Garnot.

Pour une histoire du prix, voir le site de la Société pour l’Histoire de l’Art français.

Les lauréats

  • 2025 : Elliot Adam, pour sa thèse soutenue en 2023 à Paris, Sorbonne Université, sous la direction de Philippe Lorentz : « De blanc et de noir ». La grisaille dans les arts de la couleur en France à la fin du Moyen Âge (1430-1515)
  • 2024 : Marine Roberton pour sa thèse soutenue en 2022 à Paris, Université de Panthéon-Sorbonne, sous la direction d’Étienne Jollet : Louis Galloche (1670-1761) – L’ordre de la peinture.
  • 2023 : Vladimir Nestorov pour sa thèse soutenue en 2022 à Dijon, Université de Bourgogne, sous la direction d’Olivier Bonfait : La peinture à Paris sous le règne d’Henri IV et la régence de Marie de Médicis (1594-1620 ca.).
  • 2022 : Aurélia Cohendy pour sa thèse soutenue en 2019 à Toulouse, Université de Toulouse Jean-Jaurès, sous la direction de Pascal Jullien et Cécile Scalliérez : Peintres et décors en Midi toulousain, vers 1460-1560.
  • 2021 : Benjamin Salama pour sa thèse soutenue à Paris, Sorbonne Université, sous la direction d’Alain Mérot : Gabriel-François Doyen (1726-1806). Un peintre d’histoire dans l’Europe des Lumières, de Paris à Saint-Petersbourg.
  • 2020 ex-aequo : Alexandra Woolley pour sa  thèse soutenue à Toulouse, Université Jean Jaurès de Toulouse, sous la direction de Pascal Jullien : Du bon usage de la vertu : images de charité dans l’art français du XVIIIe siècle et Mathieu Caron pour sa thèse soutenue à Paris, Sorbonne Université, sous la direction d’Étienne Jobert : Le Garde-Meuble et la Cour. Héritage et goût du mobilier d’Ancien Régime du Consulat au Second Empire.
  • 2019 : Damien Bril pour sa thèse soutenue à Dijon, Université de Bourgogne-Franche-Comté, sous la direction d’Olivier Bonfait : Anne d’Autriche en ses images. Légitimation du pouvoir féminin et culture visuelle de la majesté dans la France du XVIIe siècle.
  • 2018 : Marie-Astrid Chazottes pour sa thèse soutenue à Aix-en-Provence, Université d’Aix-Marseille, sous la direction d’Andreas Hartmann-Virnich et Henri Amouric : Matières du quotidien, matières de luxe : os, bois de cerf, ivoire, corail, nacre, corne, fanon de baleine, écaille de tortue dans l’artisanat médiéval et postmédiéval en Provence à partir de l’étude conjointe des sources archéologiques, écrites et iconographiques.
  • 2017 : Astrid Castres, pour sa thèse soutenue à Paris, École pratique des hautes études, sous la direction de Guy-Michel Leproux : Brodeurs et chasubliers à Paris au XVIe siècle.
  • 2016 : Tania Levy, pour sa thèse soutenue à Paris, Université de Paris 4, sous la direction de Fabienne Joubert : « Mystères » et « Joyeusetés » : les peintres de Lyon autour de 1500.
  • 2015 : Francesco Guidoboni, pour sa thèse soutenue à Paris, Université de Paris 1 et Università La Sapienza à Rome, sous la direction d’Étienne Jollet et Aloisio Antinori : Giovanni Niccolo Servandoni (1695-1766) : Architetto.
  • 2014 : Étienne Faisant, pour sa thèse, soutenue à Paris, Université de Paris 4, sous la direction d’Alexandre Gady : L’architecture à Caen du règne de Charles VIII au début du règne de Louis XIII.
  • 2013 : Christian Omodeo pour sa thèse, soutenue à Paris, Université de Paris 4, sous la direction de Barthélémy Jobert : Le peintre romain Vincenzo Camuccini (1771-1844).
  • 2012 : Valentine Toutain-Quittelier pour sa thèse, soutenue à Paris, Université de Paris 4, sous la direction d’Alain Mérot et Bernard Aikema : Regards en miroir. Les relations artistiques entre la France et Venise, 1700-1730.
  • 2011 : Calin-Gelu Demetrescu pour sa thèse, soutenue à Paris, École pratique des hautes études, sous la direction de Guy-Michel Leproux : Les orfèvres de la Couronne sous Louis XIV.