Author: Olivier Bonfait

Journée d’études : Hommage à Bruno Foucart

Hommage à Bruno Foucart

Journée d’études

8 juin 2022, 10h-18h
Auditorium du Petit Palais
Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Entrée libre

 

Le 8 juin 2022, le Petit Palais organise une journée d’études en hommage à Bruno Foucart, en lien avec la récente donation de sept œuvres issues de sa collection. Anciens élèves, amis et collègues de Bruno Foucart, historiens de l’art et conservateurs du patrimoine témoigneront de son apport à l’histoire de l’art du XIXe et du XXe siècle et au patrimoine.

Bruno Foucart fut une figure majeure de l’histoire de l’art français. À travers sa thèse sur Le renouveau de la peinture religieuse entre 1800 et 1860, ses études pionnières sur l’art du XIXe siècle, et ses nombreuses expositions notamment sur Viollet-le-Duc ou les frères Flandrin, il s’est évertué à faire reconnaître l’unité, la complexité et l’intérêt du XIXe siècle, sous toutes ces facettes. On lui doit notamment la réhabilitation des peintres dits « pompiers », qui faisaient encore polémique en 1986 lors de l’inauguration du musée d’Orsay.

Au sein de l’Inventaire général puis du cabinet du ministre de la Culture Michel Guy ou encore en tant que secrétaire général de la Société de l’Histoire de l’Art français, Bruno Foucart s’est également battu pour la défense d’un patrimoine architectural alors mal considéré. Il rendit sensible nombre de ses contemporains à l’architecture des musées, des prisons, des hôpitaux ou encore des gares, et entraîna avec lui des générations d’historiens de l’art.

Bruno Foucart fut aussi collectionneur. En 2021, Jacques Foucart et son épouse Élisabeth Foucart-Walter ont généreusement fait don à plusieurs musées français d’œuvres issues de sa collection, en sa mémoire. Cinq peintures par Amaury-Duval, Antoine Béranger, Joseph Billardet, Victor Mottez et Alexandre Serres, ainsi que deux dessins d’Hippolyte Flandrin ont ainsi rejoint les collections du Petit Palais. Elles seront visibles au Petit Palais à partir du 8 juin, dans le cadre d’un accrochage temporaire.

 

Organisation

Servane Dargnies-de Vitry, Juliette Singer

 

Comité scientifique

Stéphanie Cantarutti, Maximilien Durand, Annick Lemoine, Clara Roca, Charles Villeneuve de Janti.

 

Programme

 

Matinée (10h-12h45)

 

10h10 : Accueil

Annick Lemoine (Directrice du Petit Palais)

 

10h20 : La donation Foucart au Petit Palais
Jacques Foucart et Elisabeth Foucart-Walter (Conservateurs honoraires du musée du Louvre)
Adrien Goetz (Maître de conférences, Université Paris Sorbonne)

 

10h40 : Conférence inaugurale
Barthélémy Jobert (Professeur en histoire de l’art, Université Paris Sorbonne)

 

Session 1 : Périodisation, écoles et hiérarchies des arts

Présidente de séance : Claire Barbillon (Directrice de l’École du Louvre)

 

11h15 : « L’école, une notion revisitée »,
Christine Peltre (Professeur émérite en Histoire de l’art contemporain, Université de Strasbourg)

 

11h35 : « La hiérarchisation des arts (Chine/Occident) »
Chang Ming Peng (Professeure en histoire de l’art contemporain et muséologie, Université de Lille)

 

11h55 : « La peinture et la sculpture du quotidien »
Michaël Vottero (Conservateur régional adjoint des monuments historiques, DRAC de Bourgogne-Franche-Comté)

Discussion

 

12h45-14h15 : Déjeuner

 

Après-midi (14h15-18h)

 

14h15 : Présentation des œuvres de la donation Foucart.

Servane Dargnies-de Vitry (Conservatrice des peintures du xixe siècle, Petit Palais)
Clara Roca (Conservatrice des arts graphiques des xixe et xxe siècles, Petit Palais)

 

Session 2 : Le patrimoine civil et religieux du XIXe siècle

Président de séance : Charles Villeneuve de Janti (Directeur des collections et de la recherche, Paris Musées)

14h30 : « Bruno Foucart et la protection du patrimoine des xixe et xxe siècles (la liste Michel Guy, 1974) »
Simon Texier (Professeur en histoire de l’art, Université de Picardie Jules-Verne)

14h50 : « Le renouveau du décor religieux : bilan et nouvelles perspectives historiographiques »
François de Vergnette (Maître de conférences, Université Lyon 3)

15h10 : « Paris 1830-1860 : l’âge d’or des grands décors à la cire »
Pauline Duée (Conservatrice du patrimoine, Conservation des œuvres d’art religieuses et civiles, Ville de Paris)
Méliné Miguirditchian (Restauratrice de peintures)

Discussion

15h45 : Pause

Session 3 : Le XIXe siècle de l’avenir

Présidente de séance : Juliette Singer (conservatrice en chef, Petit Palais)

16h : « Favoriser la recherche sur le xixe siècle à l’ère du numérique : le projet de Centre de Ressources et de Recherches des musées d’Orsay et de l’Orangerie ».

Emmanuel Coquery (Directeur-adjoint de la conservation et des collections, Musée d’Orsay)
Antoine Courtin (Chargé de développement des projets numériques, Musée d’Orsay)

 

16h20 : Table ronde animée par Christophe Leribault (Président de l’Établissement public des musées d’Orsay et l’Orangerie)

« Quel avenir pour les collections du xixe siècle ? Accrochages, expositions, restauration, recherche. »

  • Stéphane Paccoud (Conservateur chargé des peintures et des sculptures du xixe siècle, Musée des Beaux-Arts de Lyon)
  • Florence Rionnet (Directrice adjointe du Musée des Beaux-Arts de Quimper)
  • Alice Thomine (Conservatrice en charge des peintures, sculptures et objets à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts)
  • Côme Fabre (Conservateur des peintures du xixe siècle, Musée du Louvre)

 

17h10 : Conclusion de la journée

Éric de Chassey (Directeur de l’Institut national d’histoire de l’art)

 

Le CFHA sur Youtube 3. Le débat Enseigner l’histoire de l’art hors de l’histoire de l’art (22 janvier 2022).

Le débat  de l’Assemblée générale du 22 janvier 2022
Enseigner l’histoire de l’art hors de l’histoire de l’art.
Les formations d’histoire de l’art dans les grandes écoles scientifiques et les écoles supérieures d’art et d’architecture.
organisé par Olivier Bonfait et Judith Kagan,
modéré par Laurence Bertrand Dorléac,
avec la participation de

École nationale supérieure des Beaux-Arts (Beaux-Arts, ENSBA) de Paris : Guitemie Maldonado
École supérieure d’art et design de Grenoble-Valence : Amel Nafti
École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville : Guy Lambert
École Polytechnique, Palaiseau : Thomas Schlesser
Harvard Graduate School of Design, Cambridge (USA) : Antoine Picon

Trop souvent, la formation en histoire de l’art dans l’enseignement supérieur est considérée, comme limitée aux Universités ou aux grandes écoles « traditionnelles » pour ce champ disciplinaire (École du Louvre, École des chartes, Écoles normales supérieures).

Or l’histoire de l’art est tellement intéressante et engagée dans des questions contemporaines tant par ses approches du visuel que par la mobilisation de savoirs pratiques et méthodologiques que son enseignement existe dans bien d’autres établissements. La discipline est ainsi présente dans des écoles supérieures d’architectures et d’art et dans des établissements a priori plus éloignés de la discipline, tels que l’École polytechnique.

Afin de mieux connaître les modalités d’enseignements de l’histoire de l’art « en dehors de l’histoire de l’art » et d’ouvrir le CFHA à d’autres partenaires au regard du Congrès international d’histoire de l’art à Lyon en 2024 sur la thématique « Matière – Matérialité », il a semblé utile d’organiser une table ronde avec des enseignants de ces différentes formations.

Le CFHA remercie Matthieu Fantoni son secrétaire général adjoint, qui a assuré la création de la chaine Youtube et la mise en ligne

le CFHA sur Youtube 2. Débat du 7 juin 2021 : Les métiers de l’histoire de l’art face au confinement

 

Les DÉBATS du CFHA

Les métiers de l’histoire de l’art  face au confinement

lundi 7 juin 2021 18h, par visio conférence

 

Pour visionner le débat sur la chaine youtube du CFHA : https://www.youtube.com/watch?v=qVFXYuZm8T0

 

 

Débat animé par Isabelle CHAVE, conservatrice en chef du patrimoine

avec :

Damien DELILLE, Maitre de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Lumière Lyon 2,

Alexandre GIQUELLO, président de l’Hôtel Drouot

Amélie METHIVIER, Restauratrice indépendante depuis 2000.

Maël TAUZIEDE-ESPARIAT, Docteur à l’Université de Bourgogne depuis janvier 2021,

Olivia VOISIN, Directrice des musées d’Orléans.

En quelques mois, face à une épidémie sanitaire et des confinements successifs, les différentes branches professionnelles liées à l’histoire de l’art ont dû apprendre à opérer autrement. Elles avaient l’habitude de travailler directement en rapport avec des objets, il a fallu s’initier à développer le virtuel et le visuel à travers un écran.

Cette réorganisation forcée a touché de manière diverse les métiers et les institutions qui ont maintenu une activité malgré les aléas. Elle a aussi amené à développer de nouveaux outils et des nouvelles pratiques de travail ou de collaboration.

Avant de passer au « monde d’après » et de réfléchir sur ce qu’il pourra être, le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) voudrait faire le point sur les capacités de résilience d’une communauté professionnelle, dont les secteurs sont variés, mais qui est amené bien souvent à travailler ensemble, comme le montre le chantier sur Notre-Dame de Paris (objet d’un débat lors de l’assemblée générale du CFHA de janvier 2020).

Faire de la recherche, étudier, enseigner, conserver et restaurer, mettre en valeur, publier et communiquer, expertiser et proposer à la vente… autant d’activités bouleversées par la pandémie et le confinement. Ce débat permettra de montrer comment une communauté de métiers a cherché  à continuer à exercer ses missions.

Organisateurs : Olivier Bonfait, Judith Kagan, Christine Peltre.

Consultez le dossier de presse ici.

 

 

Le CFHA remercie Matthieu Fantoni pour la mise en ligne du débat.

 

 

Le CFHA sur Youtube

Le CFHA sur Youtube

 

Le comité français d’histoire de l’art a désormais sa chaîne sur youtube !
Afin de mieux faire connaître les activités du CFHA, notamment ses débats publics, organisés chaque année à l’occasion de l’assemblée générale (2021 : Faut-il déboulonner les statues ?; 2022: Enseigner l’histoire de l’art en dehors de l’histoire de l’art) ou à d’autres occasions (juin 2021 : Les métiers de l’histoire de l’art face au confinement), le CFHA a créé une chaîne sur youtube où vous pourrez visionner ces débats.
Le premier débat mis en ligne est celui du 29 mars 2021: Des statues indéboulonnables ? Les cycles de vie des monuments
Vous pouvez le visionner à l’adresse suivante : https://www.youtube.com/watch?v=U5r2TNQZhJU 
Voici le lien pour la présentation du débat et des intervenants : https://cfha-web.fr/des-statues-indeboulonnables-les-cycles-de-vie-de-monuments-debat-cfha/
La question reste encore d’actualité !
Le CFHA remercie Matthieu Fantoni son secrétaire général adjoint, qui a assuré la création de la chaine Youtube et la mise en ligne

Appel à candidature pour le prix Marianne Roland Michel 2022

Appel à candidature pour le Prix Marianne Roland Michel 2022

En souvenir de Marianne Roland Michel, éminente historienne de l’art, sa famille a fondé un prix qui a été décerné chaque année pour aider à la publication de manuscrits qui s’inscrivent dans la suite de ses travaux. En raison de l’évolution des coûts d’édition et de reproduction, la fondation a revu à la hausse la somme versée et le prix est devenu biennal depuis 2014.

Le prix est décerné à un ouvrage qui apportera une réflexion originale et ne se contente pas de regrouper une documentation, fût-elle en partie neuve (catalogue, sources d’archives…). Les manuscrits présentés doivent l’être sous une forme publiable. Tout type de manuscrit peut être reçu ; en ce qui concerne les thèses, elles doivent avoir été remaniées afin que la délibération porte sur des ouvrages aboutis. La langue devra être le français ou l’anglais.

Le prix peut être aussi décerné à un ouvrage manuscrit écrit dans une autre langue que le français ou l’anglais pour aider à sa traduction et sa publication en français ou encore à un livre important, paru dans les quinze dernières années et dont la traduction en français comblerait une lacune gênante.
Les manuscrits ne pourront pas être présentés plus de deux fois.

Les ouvrages portent sur les thèmes suivants :

  • Les artistes du XVIIIe siècle français
  • Les phénomènes liés à la rocaille
  • Les arts graphiques
  • La nature morte
  • Le paysage
  • Voyages d’artistes et transferts de modèles
  • Les collections et le commerce de l’art

Cette liste n’est pas exclusive, mais le manuscrit primé doit avoir un lien avec les sujets d’intérêt de Marianne Roland Michel (voir bibliographie).

Valeur du prix

Le prix est doté d’une somme de quatorze mille euros. Mille cinq cents euros sont versés au lauréat, et douze mille cinq cents euros sont directement versés à l’éditeur à la publication.

Si aucun manuscrit ne paraît satisfaisant au jury, le prix sera mis en réserve et distribué lors de la session suivante ou ultérieurement si il n’y a pas, lors du concours suivant, deux bons manuscrits à primer. En aucun cas, il ne sera distribué par défaut.

En cas d’hésitation entre deux manuscrits excellents, les années où il n’y aurait pas de prix en réserve, le choix portera sur celui qui se rapproche le plus de l’art français du XVIIIe siècle et des préoccupations de Marianne Roland Michel.

 

Les manuscrits seront à envoyer avant le 22 juin 2022 sous la forme d’une version papier à Monsieur Olivier Bonfait, Président du Comité français d’histoire de l’art :

Institut national d’Histoire de l’art (INHA) 2, rue Vivienne
75002 Paris, France.

Et en version électronique à au secrétariat du CFHA : secretariat@cfha-web.fr

En 2022, le jury sera composé de :

  • Monsieur Stephen Bann, professeur émérite, Université de Bristol,
  • Madame Anne-Lise Desmas, Senior Curator & Dep.t Head, Sculpture and Decorative Arts, at J. Paul Getty Museu
  • Monsieur Barthélémy Jobert, professeur d’histoire de l’art à Sorbonne Université (Paris IV)
  • Madame Gaëtane Maës, Professeure, histoire de l’art des temps modernes, université de Lille 3
  • Madame Juliette Trey, Conservatrice du patrimoine, Directrice adjointe, Département de la recherche, INHA.

Et présidé par :

  • Monsieur Olivier Bonfait , Professeur à l’Université de Bourgogne et président du CFHA.

Pour plus d’information, voir : http://www.mariannerolandmichel.fr/index.html

Bourse Focillon 2022 : « universitaires », pour un séjour en 2023

La bourse Focillon est une bourse d’étude créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour instituer des liens entre la France et les États-Unis. Elle porte le nom du grand historien de l’art Henri Focillon (Dijon, 1881-New Haven (Yale) 1943), directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, professeur à la Sorbonne, et dans différentes universités américaines à partir de 1932. Financée à son origine par le ministère des Affaires étrangères, elle est portée depuis 2010 par le ministère de la Culture, précisément par la délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), au sein de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture. Elle est placée sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.

La bourse Focillon est destinée à des jeunes chercheurs en histoire de l’art pour un projet nécessitant des recherches aux États-Unis. Elle est réservée les années paires à des candidats issus des universités, les années impaires, à des professionnels de la conservation.

Elle permet de séjourner pendant trois mois à Yale University (New Haven, Connecticut) et de poursuivre ses recherches en bénéficiant des excellentes conditions de travail qu’elle offre (en particulier les bibliothèques). Elle donne aussi la possibilité de nouer des contacts avec les musées et les universités américains (Yale est proche de New York, Hartford, Boston, Baltimore, Philadelphie, Washington…). Exceptionnellement un mois peut être passé aux États-Unis en dehors de Yale, en lien avec le projet.

Pour le règlement, voir https://cfha-web.fr/bourse-focillon/

Pour l’année 2022 (séjour en 2023), la bourse est réservée à des « universitaires » ( docteurs en histoire de l’art, sans exclusive de domaine ou de période, résidant en France. Les candidats devront être engagés dans l’enseignement et la recherche, au sein de l’université ou d’une institution française, sans forcément être titulaires).

Les candidats adresseront au président du CFHA par courriel (presidence@cfha-web.fr), une lettre de candidature et un projet de recherche (environ 10 000 signes incluant indication des sources et bibliographie), accompagnés d’un bref curriculum vitae, d’une liste de leurs travaux et publications, et, éventuellement, de lettres de soutien. Ils feront également parvenir ces documents en version numérique au secrétariat du CFHA (secretariat@cfha-web.fr).

Le jury pour l’année 2022 est composé des personnes suivantes :
– Janic Durand, président
– Pascal Liévaux
– Sophie Mouquin
– Julie Ramos
– Mercedès Volait

Les dossiers doivent être envoyés avant le lundi 27 juin au soir à l’adresse : secretariat@cfha-web.fr

Les résultats seront communiqués vers le 10 juillet.

Mercedes Volait, membre du Conseil du CFHA, médaille d’argent du CNRS, 2022

Mercedes Volait, membre du Conseil du CFHA, fondatrice du laboratoire InVisu, lauréate de la Médaille d’argent du Cnrs 2022

Mercedes Volait (DR CNRS InVisu) est lauréate de la Médaille d’argent du CNRS 2022, qui distingue chaque année des chercheur.es pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, contribuant au rayonnement et à l’avancée de la recherche au plan national et international.

Mercedes Volait a créé et dirigé de 2008 à 2018 le laboratoire InVisu (UAR3103). Elle est à l’origine de nombreuses réalisations dans le domaine des humanités numériques et des études aréales ; elle est l’auteure de plusieurs ouvrages touchant à l’histoire de l’art et de l’architecture.

Tout le conseil exécutif du CFHA et toute l’Association félicite Mercedes Volait pour cette médaille amplement méritée, se réjouit avec elle de cette marque de reconnaissance (qui met aussi en avant l’histoire de l’art) et remercie encore Mercedes pour son implication dans le CFHA !
Olivier Bonfait, Président du CFHA

Accès restreint à la bibliothèque de l’INHA du 20 juin au 18 septembre

La fin des travaux de la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu impose une modification temporaire des conditions d’accès à la bibliothèque de l’INHA, à partir du 19 juin jusqu’au 19 septembre 2022. Soucieux de léser le moins possible le travail de recherche de ses usagers, l’INHA maintient cependant l’accès à ses collections jusqu’au 22 juillet 2022 selon des modalités adaptées.

Accès entre le lundi 20 juin et le vendredi 22 juillet 2022

Entre le lundi 20 juin et le vendredi 22 juillet, l’accès est possible uniquement sur réservation, selon une jauge réduite de 55 places. L’entrée et la sortie de la bibliothèque de l’INHA se font par l’entrée de la bibliothèque de l’École nationale des chartes, au 12 rue des Petits-Champs (voir plan ci-dessous).

La bibliothèque de l’INHA est ouverte :

  • du 20 juin au 13 juillet : du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, et le samedi de 9 h 30 à 18 h ; l’espace Doucet est ouvert du lundi au vendredi, de 14 h à 18 h, et le samedi de 14 h à 17 h ;
  • du 15 au 22 juillet : du lundi au vendredi de 9 h à 17 h, fermeture le samedi ; l’espace Doucet est ouvert du lundi au vendredi de 14 h à 17 h.

 

Les plages de réservation sont d’une demi-journée (9 h-14 h/14 h-19 h avant le 15 juillet ; 9 h-13 h/13 h-17 h après le 15 juillet), réservable jusqu’à la veille de la plage à 23h59. Chaque lecteur peut réserver jusqu’à deux plages en avance et réserver à nouveau lorsque l’une de ces réservations est échue. Les réservations se feront en ligne avec les identifiants de votre compte lecteur. En cas d’empêchement, les places sont annulables sur cette même plateforme.

Les nouveaux lecteurs pourront s’inscrire à la bibliothèque de l’INHA à distance uniquement,
en contactant l’adresse info-bibliotheque@inha.fr.

L’attribution d’un Pass Recherche BnF est proposée gratuitement et automatiquement à tous les lecteurs régulièrement inscrits pendant la période du 20 juin au 18 septembre inclus, leur permettant un accès aux espaces Recherche de la BnF des sites autres que Richelieu en compensation, sans démarche préalable de leur part.

Entre le 23 juillet et le 18 septembre 2022

La bibliothèque de l’INHA sera ensuite fermée au public à partir du 22 juillet au soir et rouvrira à ses lecteurs à partir du 19 septembre.

Cette période correspondra à un important chantier dans le magasin central, devant être mené en site fermé.

La bibliothèque prie ses lecteurs de l’excuser pour  la gêne occasionnée et les remercie de leur compréhension.

voir l’article sur le site de la bibliothèque ici.

Prix Michel Laclotte 2022

Prix Michel Laclotte 2022

 

Grâce à la Fondation pour l’Art et la Recherche, le prix Michel Laclotte a été créé en 2021 pour une période de cinq ans (2022-2026). Il est placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).

Le prix Michel Laclotte a pour ambition d’encourager les jeunes conservateurs et attachés de conservation dans leurs travaux. Il est décerné tous les ans.

 

Le jury du prix Michel Laclotte a décerné le prix Michel Laclotte 2022 à :

Corentin Dury, conservateur du patrimoine au musée des beaux-arts d’Orléans, pour le catalogue raisonné des peintures italiennes et hispaniques du musée de Tessé du Mans et l’exposition qui l’accompagnait (déc. 2016- mai 2017)

Yohan Rimaud, conservateur du patrimoine au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, pour l’aménagement muséographique des collections de peinture dans le cadre de la rénovation du musée (nov. 2018).

Chaque lauréat recevra la somme de 2500 euros.

 

Le jury a en outre particulièrement apprécié la qualité des dossiers de :

– Clémentine Mathurin, conservatrice du patrimoine au service des Monuments historiques de la DRAC Pays de la Loire, pour son travail sur les tapisseries de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (restauration, expositions, publications),

– et Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, conseillère scientifique à l’INHA, pour son ouvrage La peinture impressionniste et la décoration (Paris, Le Passage, 2021).

 

Le jury du prix Michel Laclotte est composé de Olivier Bonfait et Jean-Pierre Cuzin, présidents, et de Ariane Dor, Sylvie Ramond, Neville Rowley, Dominique Thiébaut, Christian Volle.

 

Le prix sera remis à l’Auditorium Michel Laclotte du musée du Louvre le 22 avril 2022 à la fin de la journée organisée en hommage à Michel Laclotte, par Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut et Laurence des Cars, Présidente-Directrice du Musée du Louvre.

Journée d’hommage à Michel Laclotte au Musée du Louvre avec remise du prix Michel Laclotte

 

Hommage à Michel Laclotte

Musée du Louvre, Auditorium Michel Laclotte, vendredi 22 avril.

 

Homme de musées, Michel Laclotte a porté les grands projets qui façonnent toujours, aujourd’hui, le paysage muséal français : la transformation du département des Peintures du musée du Louvre ; la création du musée d’Orsay dédié à l’art de la seconde moitié du 19 e siècle sous toutes ses facettes, dans une vision interdisciplinaire d’une grande modernité ; la mise en œuvre de la transformation du Louvre, devenu avec le Grand Louvre, le plus grand musée du monde ; la fondation de l’Institut national d’histoire de l’art associant musées et universités, recherche et diffusion, dont vient d’être célébré le vingtième anniversaire. Ce visionnaire, ce meneur d’équipes, demeurait modeste. Il disait volontiers de lui-même qu’il avait eu beaucoup de chance. Sans doute, l’époque était riche d’opportunités. Michel Laclotte a eu le talent de les saisir et de les transformer, avec une intelligence qui alliait à la fois un grand esprit et un grand cœur, un sens aigu des projets et une attention remarquable à tous et à chacun. Accueillant ses jeunes collègues avec bienveillance, avec un souci de la transmission des connaissances et du savoir être, il garda également, sa vie durant, un souvenir heureux de sa jeunesse, porté par la reconnaissance pour ceux qu’il admirait et qui avaient été ses maîtres. Le musée du Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art ont souhaité s’associer pour rendre hommage à ce grand homme de musées, en organisant une journée d’études et de réflexion visant à rappeler les accomplissements de Michel Laclotte et la manière dont ils ont, au cours des cinquante dernières années, irrigué les transformations des institutions muséales comme de l’enseignement et de la transmission de l’histoire de l’art. Cettejournée sera accessible au sein de l’Auditorium Michel Laclotte et en direct. Elle fera ensuite l’objet d’une publication. Journée organisée en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art.

 

10 h Introduction par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre, et France Nerlich, Directrice du département des études et de la recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art

 

  1. Bâtir le musée

Michel Laclotte aurait voulu être architecte. Les réalisations muséales qui jalonnent sa carrière ont été profondément marquées par la clarté de son propos sur l’architecture et la détermination de son action à concevoir les projets. Michel Laclotte aura été marqué par l’architecture du 20 e siècle dont il admirait les grandes figures, mais il portait une affection particulière aux courants de l’Après-guerre, confrontés à la reconstruction et au recours à des formes minimalistes. Professeur d’histoire de l’architecture, Jean-Louis Cohen nous invite à retracer un panorama exceptionnel de la création muséale jusqu’à aujourd’hui.

10 h 20 Le musée, l’architecture, la ville par Jean-Louis Cohen, New York University

10 h 50 Table ronde

La table-ronde propose de revenir sur quatre temps forts de ces réalisations (1968 et l’entrée du design contemporain au musée, 1977 et la création du musée du Petit-Palais à Avignon, 1986 et l’ouverture du musée d’Orsay, 1989-1993 et le Grand Louvre) qui constituent encore aujourd’hui autant de laboratoires expérimentaux pour les musées. Pour en parler, quatre intervenants qui soit ont eu la chance de participer aux côtés de Michel Laclotte à ces grands projets et d’en tirer de précieuses leçons soit d’étudier certaines de ces réalisations pour nourrir leurs recherches sur l’histoire de l’architecture et de la muséographie.

Modération : Françoise Mardrus, musée du Louvre Avec : Dominique Brard, architecte, Atelier de l’Île Cecilia Hurley, École du Louvre et université de Neuchâtel Richard Peduzzi, scénographe Cloé Pitiot, musée des Arts décoratifs

 

  1. Penser/fonder le musée

Michel Laclotte demeure dans nos pensées comme un grand fondateur de musées – le Petit Palais en Avignon, le musée d’Orsay, le Grand Louvre ; il a contribué, de manière forte, à dessiner le paysage muséal contemporain en France. Il était aussi un grand amoureux des musées. Dès sa nomination à la tête du département des Peintures, ce grand intellectuel avait associé étroitement réflexion scientifique et attention à la muséographie et à la compréhension des œuvres. Dès ses tout premiers écrits, sans doute dès ses toutes premières visites au musée, il avait compris combien le musée est un espace singulier, à la fois de connaissance, de rencontres, de plaisir, où le rapport à la déambulation, au regard, à l’échange, induit une approche des œuvres particulière, portée par le savoir académique comme par une découverte sensible

11 h 50 Musées sans frontière par Neil MacGregor, Historien de l’art

12 h 10 Table ronde Modération : Sébastien Allard, musée du Louvre Avec : Thomas Bohl, musée du Louvre Philippe Costamagna, musée Fesch, Ajaccio Patricia Mainardi, CUNY Graduate Center, New York 15 h du cinéma

 

15 h

  1. Le musée ouvert sur le monde

Dans Histoires de musées. Souvenirs d’un conservateur (Scala, 2003), Michel Laclotte rappelle que «l’une des idées fortes du projet [du Grand Louvre] consistait à ouvrir le musée sur la ville ». L’architecture des espaces ainsi que la programmation culturelle constituèrent les éléments essentiels d’une politique entièrement nouvelle, mise en œuvre à partir d’avril 1989. Quelles sont les sources de cette vision du musée, quelles ont été ses conséquences sur l’activité du Louvre et son rapport avec ses publics, quelle influence a-t-elle pu avoir sur les musées français. Quel peut être l’avenir de cette conception « symphonique » du musée ?

15 h 10 Le musée ouvert sur le monde par Paul Salmona, musée d’art et d’histoire du Judaïsme

15 h 40 Table ronde

Michel Laclotte a souhaité ouvrir le musée sur la société de son temps en créant au sein du musée d’Orsay, dès son ouverture, et au Louvre, un service culturel et un Auditorium. La richesse de leurs programmes, les relations établies avec la création contemporaine dans le domaine des arts vivants – musique, cinéma, littérature, danse, théâtre – et avec les autres disciplines des sciences humaines ont permis d’offrir de nouveaux regards et de nouvelles perspectives sur la collection et l’histoire de chacun des musées. Les deux grands musées de beaux-arts se sont affirmés comme des lieux de vie, ouverts au monde et sur le monde. Les pistes ainsi ouvertes ont été riches, elles ont contribué à renouveler l’image de l’institution muséale, à attirer de nouveaux publics, à fonder des espaces d’échanges. La table ronde, en présentant des projets récemment mis en œuvre dans différents musées– le musée d’Orsay, le musée du Louvre Lens, le Louvre – en perspective avec les débats de notre société contem-poraine, analysera ce qui demeure de l’esprit fondateur et audacieux de Michel Laclotte, esprit ferment de développements futurs des musées d’aujourd’hui.

Modération : Dominique de Font-Réaulx, musée du Louvre Avec : Luc Bouniol-Laffont, musée du Louvre Anne Lafont, École des hautes études en sciences sociales Marie Lavandier, musée du Louvre-Lens Dominique Païni, historien du cinéma

 

  1. Transmettre

Michel Laclotte a été un compagnon de route de l’Ecole du Louvre tout au long de sa carrière, et même au-delà de cette dernière. Elève dans les années 50, il y a effectué la totalité du cursus et soutenu une thèse de 3e cycle en 1955. Son engagement s’est particulièrement manifesté à deux époques très différentes : il a enseigné d’une part entre 1965 et 1969, puis l’année universitaire 1977-78, d’autre part entre 2007 et 2010. Les sujets de ses cours étaient, à une quarantaine d’années de distance, les mêmes : il est donc particulièrement intéressant de confronter les témoignages, pour mieux comprendre quelle était sa méthode pédagogique. Quelle que soit la période, il n’en reste pas moins que le bonheur de «susciter l’intérêt et, encore mieux, des vocations » demeura présent chez lui jusqu’au bout, selon ses propres termes. L’évoquer participe à l’hommage que souhaite lui rendre « son » Ecole.

16 h 40 Michel Laclotte et l’Ecole du Louvre : un enseignement incarné par Claire Barbillon, École du Louvre

17 h 10 Table ronde Dans Histoires de musées. Souvenirs d’un conservateur (Scala, 2003), Michel Laclotte rappelle que « l’une des idées fortes du projet [du Grand Louvre] consistait à ouvrir le musée sur la ville ». Cette volonté d’ouverture, Michel Laclotte l’a portée dans toutes ses activités, dans et au-delà du musée. Enseignant à l’École du Louvre, homme clef de la fondation de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), il n’a eu de cesse de chercher à transmettre sa conception de l’histoire de l’art à de nouvelles générations, fidèle en cela au souvenir de ce que ses maîtres lui avaient transmis.

Modération : Pierre Wat, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Avec : François-René Martin, École nationale supérieure des Beaux-Arts; Alain Schnapp, Centre national de la recherche scientifique; Mickaël Szanto, Sorbonne Université

 

18 h

Remise du prix Michel Laclotte

par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre et Jean-Pierre Babelon, conservateur

général honoraire, membre de l’Institut

Le Prix Michel Laclotte a été  créé par la Fondation pour l’Art et la Recherche, hébergée par la Fondation pour la Sauvegarde de l’art français. Il est décerné par le Comité français d’histoire de l’art

 

18 h 20

Clôture

par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre