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Retours sur le 36e congrès du CIHA

36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art
Matière Matérialité
Centre de congrès de Lyon, 23-28 juin 2024

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

Complet succès pour le 36e congrès du CIHA, organisé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art, dans un partenariat entre le CFHA, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), l’Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA CNRS UMR 5190).

 

L’événement a accueilli à Lyon du 23 au 28 juin 2024 près de 1800 personnes venant de 60 pays
différents. Dans les espaces lumineux et conviviaux du Centre des congrès de Lyon conçu par Renzo
Piano, chaque jour, environ 1000 participants étaient présents pour assister aux sessions, grandes
conférences, ateliers ou feuilleter des ouvrages dans le salon du livre. Les images des temps forts de
cette manifestation sont accessibles à la page « Photos » du site internet qui s’enrichira régulièrement
dans les semaines à venir.

Le thème retenu pour le congrès, Matière Matérialité, intéresse la conception, la production, l’interprétation et la conservation des œuvres d’art de toutes les cultures et de toutes les époques et inclut les questions environnementales et sociétales de notre temps.

 

93 sessions étaient proposées (le nombre de sessions le plus élevé dans un congrès du CIHA) soit plus de 300 heures d’interventions et de discussion et donc l’équivalent d’un mois et demi de colloque !
Les sessions ont porté sur des sujets très variés, des questions de restauration et de sauvegarde, des études sur les œuvres immatérielles, ou sur des enjeux artistiques de choix de matériaux et concernaient tous les types d’artefacts et de patrimoine, de tous les continents.
Le congrès a été aussi l’occasion de réflexions et de discussions sur le patrimoine et la guerre, avec une session spécialement orientée sur le patrimoine en Ukraine. Un autre moment important a été la session consacrée au marché de l’art contemporain (organisée par Artprice by Artmarket).
Plusieurs personnalités à la pointe de la recherche dans les sciences humaines, l’anthropologie et l’histoire de l’art (Georges Didi-Huberman, Tim Ingold, Gabriela Siracusano, Monika Wagner) ont donné des conférences (keynotes) attentivement suivies et qui ont suscité de vifs échanges. Des artistes sont venus partager leur approche de la matière et de la matérialité (Sheela Gowda, Inde, Jefferson Pinder, USA).

L’ambition ouverte sur les différentes cultures et pluridisciplinaire du congrès a été reconnue internationalement : Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature, président du comité d’honneur du congrès, a ouvert celui-ci avec une brillante conférence inaugurale.

Le salon du livre, avec 44 exposants (grandes maisons d’éditions, revues plus spécialisées) et la participation active de la libraire de Lyon L’œil cacodylate, a été un lieu vivant, où des centaines de personnes venaient chaque jour se tenir au courant de l’actualité éditoriale en histoire de l’art et dans le patrimoine. Une quarantaine d’événements (signature, présentations d’ouvrages, rencontres) y ont été organisés.
Parallèlement, grâce à de nombreux partenariats avec des institutions lyonnaises et régionales, un ample programme culturel était proposé, avec vingt-et-une visites guidées de musées, de monuments historiques et de lieux culturels durant la semaine.
Le vendredi 28 juin 2024, dernier jour du congrès, huit excursions d’une journée ont permis de découvrir le patrimoine architectural et culturel de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ces moments de confrontation avec la matérialité des biens culturels ont ainsi été l’occasion de créer des liens entre monde académique et milieux de la conservation et de la restauration, et de faire prendre conscience de diverses réalités du patrimoine, immatériel ou matériel …
Enfin le congrès a été un temps de structuration de la discipline, avec l’élection d’un nouveau bureau pour le Comité International d’Histoire de l’Art (et d’une nouvelle secrétaire scientifique en la personne de France Nerlich) et des ateliers sur les revues ou les recherches de provenance.
Il a été aussi l’occasion pour le CFHA de publier un ouvrage de réflexion sur soixante ans de la discipline en France, HistoireS de l’art en France. 1964-2024. Lieux, questions défis.

Grâce aux partenariats noués avec les musées publics et privés de la métropole, de nombreux moments de convivialité proposés à l’ensemble des congressistes ont favorisé les échanges tout au long de ces six jours : depuis le dîner-performance de Daniel Spoerri au Musée d’art contemporain de Lyon (sous la houlette du chef étoilé Jérémy Galvan), en passant par la soirée au Musée des Beaux-arts (devant Poussin avec Pierre Rosenberg, de l’Académie française ou devant des œuvres restaurées de l’exposition Connecter les mondes), ou encore la grande soirée au Musée l’Organe – La Demeure du Chaos et siège d’Artprice, et enfin une soirée festive de clôture au macLYON. D’autres réceptions,
proposées sur invitation (organisées par l’École du Louvre, la Getty Foundation, le Musée d’Orsay) ont offert des temps de rencontres informelles en particulier pour les boursiers qui ont bénéficié du soutien des fondations et institutions internationales.
En effet, à ce temps fort pour l’histoire de l’art et le patrimoine ont pu participer des chercheuses et de chercheurs de l’ensemble des continents. Afin de favoriser l’égalité des échanges, les organisateurs du congrès avaient tenu à ce que le congrès se tienne en présence et non sur un mode hybride. Plus de 150 bourses ont été proposées afin de permettre aux intervenants en provenance de régions du monde moins favorisées de pouvoir participer au congrès (16 chercheurs et chercheuses d’Argentine,
7 d’Inde, 6 d’Ukraine et autant du Brésil, par exemple). Ces bourses ont également permis de soutenir la participation de la jeune recherche, tant en France qu’à l’étranger, avec des étudiantes et étudiants en master ou doctorat.
Le thème retenu favorisait une très grande diversité professionnelle : les chercheurs et universitaires du monde entier ont pu échanger avec des responsables du patrimoine, des restaurateurs et des conservateurs de collections de tout ordre (en plus des différents musées de Lyon, le Musée d’Orsay, le Musée du Louvre, The John P. Getty Museum, le Museu das Culturas Indígenas de São Paulo, le Center for Contemporary Art de Pékin…). Le brassage des générations, la diversité des langues et le respect de la parité ont permis une forte inclusion collective de toutes les communautés, culturelles géographiques ou professionnelles.

Ce 36e congrès du CIHA a donc permis de réaffirmer la nécessité des grandes rencontres internationales de la communauté, surtout après la pandémie.

Rappelons que la première édition eu lieu à Vienne en 1873, il y a plus de 150 ans et que la dernière édition en France remonte à 1989. Ces congrès ont souvent marqué l’histoire de l’art et l’histoire de la conservation et de l’étude du patrimoine, en développant de nouveaux concepts de thèmes structurants de l’histoire de l’art. Depuis le tournant « global » amorcé lors du congrès de Melbourne en 2008, le CIHA n’a eu de cesse de promouvoir une histoire de l’art moins eurocentrée et plus attentive aux diversités linguistiques,
économique et thématiques. De ce point de vue, l’édition lyonnaise a franchi un nouveau cap par son ampleur internationale et son inclusivité.
La dynamique impulsée se poursuivra sans nul doute lors du prochain congrès en 2028, à Washington, sur le thème de la souveraineté piloté par Paul B. Jaskot (Duke University) et Steven Nelson (The Center, National Gallery of Art, Washington).
Le succès de ce congrès repose sur un long travail préparatoire et sur la mobilisation d’une large communauté. Les premiers préparatifs remontent à 2017, quand l’Université Lyon 2 et le LARHRA ont proposé la candidature lyonnaise et le thème Matière Matérialité pour le 36e congrès du CIHA, proposition qui fut tout de suite soutenue par le CFHA. En 2019, une convention a permis de formaliser la convention de partenariat entre les quatre partenaires organisateurs (CFHA, INHA, Lyon 2, LARHRA).
Plusieurs comités ont été mis en place pour assurer sa réalisation. Le comité de direction (CODIR), constitué de France Nerlich (INHA), Laurent Baridon et Sophie Raux (Université Lyon 2 – LARHA) et de Judith Kagan (ministère de la Culture et CFHA), a œuvré quotidiennement à la mise en œuvre de l’évènement, avec l’assistance de Mathieu David, chargé de projet, et de Coralie Guillaubez, secrétaire scientifique. Le CODIR a été accompagné par un comité de pilotage, présidé par Olivier Bonfait, président du CFHA, et a été conseillé par un comité scientifique international pour l’élaboration du thème et du programme scientifique.
Un comité d’organisation, présidé par Damien Delille (Université Lyon 2), a été monté avec les partenaires lyonnais pour la mise en œuvre du programme culturel. La mobilisation de plus d’une centaine de bénévoles sous la houlette de Lynda Degouve de Nuncques a permis le bon déroulement du congrès tout au long de la semaine. Le salon du livre avait pour commissaires Olivier Bonfait, Dominique de Font-Réaulx et Sophie Raux, assistés de Turner Edwards.
Un tel événement mondial implique un budget important de plus de 800 000 euros dont 250 000 euros fléchés pour les bourses de mobilité. Le trésorier du CFHA, Michaël Vottero, a été fortement sollicité pour gérer différents fonds. La société Live! by GL Events a assuré la gestion matérielle de l’événement.
La Direction générale des patrimoines et de l’architecture du ministère de la Culture a soutenu le projet, et l’INHA a été d’un support constant et efficace. Les organisateurs tiennent à remercier les nombreux mécènes institutionnels et privés qui les ont accompagnés (voir liste jointe). Sans ce mécénat, le congrès n’aurait pu avoir lieu !

Ce 36e congrès du CIHA a donc été un événement scientifique fort, ainsi qu’une véritable fête pour l’histoire de l’art et les sciences du patrimoine.
Rappelons pour finir que les biens artistiques et culturels constituent un patrimoine pluriel, commun et universel. Ce sont des objets d’étude, de délectation et de partage à faire connaitre dans un esprit d’échange sans aucune forme d’exclusion. Ce fut aussi l’un des enjeux du 36e congrès du CIHA.

 

Olivier Bonfait président du Comité français d’histoire de l’art
Le comité de direction du 36e congrès du CIHA
Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich, Sophie Raux

 

CIHA-Lyon-2024@cfha-web.fr

Site internet du 36e congrès du CIHA Lyon 2024 : https://www.cihalyon2024.fr/en/

Compte LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/36th-ciha-congress-lyon-2024/

CIHA 2024 Partenaires et mécènes

Communiqué du CFHA à propos des politiques culturelles

Le CFHA tient à rappeler que les biens artistiques et culturels constituent un patrimoine pluriel, commun et universel. Ce sont des objets d’étude, de délectation et de partage à faire connaitre dans un esprit d’échange sans aucune forme d’exclusion.
L’histoire de l’art et le patrimoine ne peuvent donc être récupérés par une vision politique étroite et xénophobe, dans une conception rétrograde de la nation.
Le CFHA rappelle également que la liberté de la création artistique doit être préservée et soutenue. L’art, la culture, le patrimoine ne sauraient être figés dans le passé.
À ce titre, le CFHA s’associe au communiqué du Collège des Sociétés savantes académiques de France et à la tribune « Devant l’histoire » publiée par la communauté des historiennes et des historiens.

Texte voté par le conseil exécutif du CFHA le 4 juillet 2024.

 

Succès du 36e congrès du CIHA, organisé sous l’égide du CFHA, Lyon, 23-28 juin 2024

Grand succès du 36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art à Lyon, 23-28 juin 2024

Ce congrès du CIHA était organisé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA) dans un partenariat entre le CFHA, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), l’Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA CNRS UMR 5190).

Il avait un enjeu particulièrement important : c’était le premier congrès du CIHA en France depuis 1989, et le premier congrès organisé après la pandémie du COVID 19.

De l’avis de toutes et tous, il fut un complet succès. Par son nombre très élevé de participants (plus de 1700 inscrits, 1000 personnes présentes chaque jour sur le site) venant de plus de 54 pays différents et des quatre continents, il a constitué un moment de « melting pot », favorable pour de multiples rencontres intellectuelles et a facilité l’insertion dans le monde académique et professionnel de jeunes « scholars » venus du monde entier grâce à de multiples bourses obtenues de généreuses institutions, fondations et associations (dont le CFHA !).

Le nombre de communications (près de 750) est le plus élevé de tous les congrès du CIHA.  Leur diversité a permis une approche globale, sous de multiples points de vue, du thème Matière Matérialité.

Ce 36e congrès a été l’occasion pour le CIHA de préparer l’accueil de nouveaux pays en son sein, d’élire un nouveau bureau et une nouvelle secrétaire scientifique, France Nerlich (c’est la première fois que le poste de secrétaire scientifique se conjugue au féminin). Il fut également un moment de différentes rencontres pour mieux se coordonner entre institutions ou revues, et promouvoir la place de l’histoire de l’art dans la société en France et dans le monde. Le Salon du Livre, avec plus de 35 stands et 27 événements (présentation collective d’ouvrages, ateliers) ainsi que les excursions ou ateliers dans les différents lieux culturels à Lyon et autour furent également très suivis.

La présentation du volume publié par le CFHA en partie pour cette occasion, HistoireS de l’art en France. 1964-2024. Lieux, questions, défis, avec plusieurs personnalités, étrangères, animée par Claire Barbillon, fut très suivie et le livre a reçu un très bon accueil.

Il faut saluer le rôle très actif des quatre membres du comité de direction, Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich et Sophie Raux, assistés de Mathieu David et Coralie Guillaubez, ainsi que celui de Damien Delille et Lynda Degouve pour les événements lyonnais et la gestion des volontaires (près de 100 !). Le commissariat du salon du livre a été dynamisé par la présence de Dominique de Font-Réaulx (avec à ses cotés Olivier Bonfait et Sophie Raux) et l’aide très efficace de Turner Edwards.

Orhan Pamuk, prix Nobel et président du comité d’honneur a donné une très belle conférence inaugurale.

Il y aura d’autres occasions de revenir sur ce congrès, mais il importe que toute la communauté de l’histoire de l’art en France soit informée de ce succès international et se réjouisse, au milieu des circonstances actuelles, de ces cinq jours d’échange, de solidarité et de fête en histoire de l’art !

Merci à tous les partenaires et mécènes qui ont permis cette réussite (un article leur sera bientôt spécialement dédié pour les remercier presque de vive voix dans la durée).

Olivier Bonfait, président du CFHA

Présentation du premier ouvrage du CFHA HistoireS de l’art en France. 1964-2024. Lieux, questions, défis à Lyon

Rappel : tous les événements du 36e Congrès du CIHA, Lyon, 23-28 juin sur openagenda ici.

et venez nombreux assister à la présentation du premier volume publié par le CFHA

HistoireS de l’art en France. 1964-2024. Lieux, questions, défis

Mercredi 26 juin 2024, Auditorium Lumière, 14h.

À l’occasion du 36e Congrès international d’histoire de l’art, le Comité français d’histoire de l’art publie HistoireS de l’art en France, 1964-2024. Lieux, questions, défis. L’ouvrage retrace les étapes importantes qui ont marqué l’histoire de l’art en France durant les soixante dernières années, qui ont vu s’opérer tant de bouleversements, et insiste sur la diversité de la discipline, telle qu’elle a pu être pratiquée depuis plusieurs générations dans différents lieux.
Véritable histoire intellectuelle de l’histoire de l’art en France, ce livre aborde une cinquantaine d’« événements » marquants et plusieurs thématiques transversales, en réunissant les meilleurs spécialistes sur chaque sujet. Mais au-delà de la réflexion historiographique sur les défis que la discipline a dû affronter, ce recueil d’essais publié par le CFHA contribue surtout à mieux appréhender les questions et enjeux actuels de l’histoire de l’art.

Cette présentation de l’ouvrage avec plusieurs auteurs et lecteurs permettra de retracer l’aventure collective de cette édition et d’en faire un premier bilan critique !

 

Modération :

  • Claire BARBILLON (Ecole du Louvre, Paris, France)

Intervention:

  • Laurent BARIDON (Université Lumière Lyon 2 , Lyon, France)
  • Dominique DE FONT-RÉAULX (Musée du Louvre, Paris, France)
  • Bénédicte GADY (Musée des Arts Décoratifs, Paris, France)
  • Sarah GRANDIN (The Clark Art Institute, Williamstown, MA, United States)
  • Paul JASKOT (Duke University, Durham, NC, United States)
  • Claudia MATTOS AVOLESE (Tufts University, Boston, MA, United States)

ainsi que

  • Olivier BONFAIT, Director of publication (Université de Bourgogne Franche-Comté, Dijon / President of Comité français d’histoire de l’art, Institut universitaire de France, Paris, France)
  • Gabriel BATALLA-LAGLEYRE, Editorial assistant (Université de Genève, Geneva, Switzerland)

Bourse Focillon 2024 (séjour en 2025) : jeune recherche dans le monde universitaire en France

La bourse Focillon est une bourse d’étude créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour instituer des liens entre la France et les États-Unis. Elle porte le nom du grand historien de l’art Henri Focillon (Dijon, 1881-New Haven (Yale) 1943), directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, professeur à la Sorbonne, et dans différentes universités américaines à partir de 1932. Financée à son origine par le ministère des Affaires étrangères, elle est portée depuis 2010 par le ministère de la Culture, précisément par la délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), au sein de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture. Elle est placée sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.

La bourse Focillon est destinée à des jeunes chercheurs en histoire de l’art pour un projet nécessitant des recherches aux États-Unis. Elle est réservée les années paires à des candidats issus des universités, les années impaires, à des professionnels de la conservation.

Elle permet de séjourner pendant trois mois à Yale University (New Haven, Connecticut) et de poursuivre ses recherches en bénéficiant des excellentes conditions de travail qu’elle offre (en particulier les bibliothèques). Elle donne aussi la possibilité de nouer des contacts avec les musées et les universités américains (Yale est proche de New York, Hartford, Boston, Baltimore, Philadelphie, Washington…). Exceptionnellement un mois peut être passé aux États-Unis en dehors de Yale, en lien avec le projet.

Pour le règlement, voir https://cfha-web.fr/bourse-focillon/

Pour l’année 2024 (séjour en 2025), la bourse est réservée à des jeunes chercheuses ou chercheurs dans le monde universitaire pour un projet de recherche aux États-Unis. Les candidates ou candidats, titulaires d’un doctorat et âgés de moins de 40 ans à la date de la publication de l’appel,  n’ont pas la nécessité d’être titulaires.

Les candidats adresseront au président du CFHA par courriel (presidence@cfha-web.fr), une lettre de candidature et un projet de recherche (environ 10 000 signes incluant indication des sources et bibliographie), accompagnés d’un bref curriculum vitae, d’une liste de leurs travaux et publications, et, éventuellement, de lettres de soutien.

Le jury pour l’année 2024 sera annoncé prochainement

Les dossiers doivent être envoyés avant le lundi 8 juillet   au soir à l’adresse : secretariat@cfha-web.fr avec comme titre du mèl : CFHA Bourse Focillon 2024

Les résultats seront communiqués avant le 14 juillet 2024.

Le CFHA au Festival d’histoire de l’art 2024

Carte blanche au Comité français d’histoire de l’art (CFHA)

Le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) poursuit sa série de dialogues autour de la place de l’histoire de l’art dans la cité, et est heureux de proposer une discussion avec Alain Schnapp, ancien directeur de l’INHA, qui a profondément oeuvré pour donner à l’histoire de l’art une dimension publique. Trois thèmes seront abordés : l’histoire de l’art entre la diversité et l’universel, l’histoire de l’art et sa reconnaissance dans l’espace public, et enfin recherche en histoire de l’art et médiatisation. Autant de questions nécessaires pour la discipline.

Dialogue entre Alain SCHNAPP (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
et Isabelle Bardiès-Fronty (Musée de Cluny École du Louvre), Florian Metral (CNRS),
Présentation Olivier Bonfait (président du CFHA)
Festival d’histoire de l’art, samedi 1er juin 2024, Château de Fontainebleau, salle des colonnes, 17-18h

Poste de directrice ou directeur du département d’histoire de l’art à l’Académie de France à Rome

Découvrez le programme du 36e congrès du CIHA Lyon 2024 !

 

L’ensemble des organisateurs du 36e congrès du CIHA est très heureux de vous annoncer que le programme est désormais en ligne !

⇢ Plus de 90 sessions

⇢ Plus de 800 interventions, conférences et tables rondes

⇢ Premières annonces du programme parallèle sur site et hors-les-murs

Un programme riche et unique au monde pour explorer la matière et la matérialité dans tous les domaines de l’histoire de l’art, selon des approches et méthodologies transversales, de toutes les générations et de tous les continents.

Accédez à la présentation détaillée du programme scientifique ici.

Des moteurs de recherches sur Openagenda permettent d’identifier les thématiques des sessions, les conférences et les intervenants jour par jour à consulter via cette version en ligne.

Les excursions (sur inscriptions) du vendredi 28 juin 2024 sont intégrées au programme en ligne et le détail du programme culturel publié sur le site internet, à la page Programme culturel.

La publication du programme constitue une grande étape dans l’organisation du congrès. Nous remercions tous ceux qui ont contribué à son élaboration.

Nous vous invitons également à diffuser largement le programme dans vos réseaux.

Ne tardez pas à vous inscrire : le tarif « Early bird » est disponible jusqu’au 31 mars 2024.

Le 36e congrès du CIHA est organisé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA) dans un partenariat entre le CFHA, l’Institut national d’histoire de l’art (INHA), l’Université Lumière Lyon 2 et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA CNRS UMR 5190).

 

36e Congrès du CIHA Lyon 2024
23 au 28 juin 2024
Lyon, Cité internationale, France
www.cihalyon2024.fr

AG du CFHA du samedi 20 janvier 2024 : table ronde sur le CIHA de Lyon à 16h

 

Le 36e congrès du Comité International d’Histoire de l’art à Lyon du 23 au 28 juin 2024

Après les premiers succès, quels objectifs et quelles attentes/quels souhaits ?

 

Premiers succès et objectifs : Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich, Sophie Raux

Quelles attentes ? : interventions de participants au 36e congrès venant de différents pays dont  Elliot Adam (Paris), Noémie Etienne (Vienne), Deborah Laks (Paris), Narcisse Tchandeu (Yaoundé), Gabriela Siracusano (Buenos Aires),

Quels souhaits ? : échange avec tout le public présent

salle Vasari, INHA, 16h15-18h

Pour assister au débat par visio, cliquez sur ce lien.

Table ronde organisée par  Olivier Bonfait, président du CFHA et le comité de direction du congrès : Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich, Sophie Raux

Pour en savoir plus sur le 36e congrès du CIHA :  https://www.cihalyon2024.fr/fr/

Matière Matérialité Matter Materiality

Visuel du congrès du CIHA, Lyon, 2024

36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art, Lyon, 23-28 juin 2024, Programme des sessions

 

36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art, Lyon, 23-28 juin 2024

Programme des sessions

Matière Matérialité Matter Materiality

Autour du thème Matière Matérialité, le congrès du CIHA Lyon 2024 présente 93 sessions avec chacune entre 3 et 6 interventions réparties en treize grands thèmes (il suffit de cliquer sur l’intitulé de la session pour voir son contenu) :

 

 

  1. Penser la Matière 1

Matière et forme. Retour sur la théorie de l’hylémorphisme dans la théorie des arts au premier âge moderne

Ralph Dekoninck, Baptiste Tochon-Danguy

Penser la matière dans un livre d’artistes modeste / Thinking about the material in a modest artists’ book

Viola Hildebrand-Schat, Leszek Brogowski, Katarzyna Bazarnik

Rethinking the Form-Matter Nexus after the Material Turn

Rok Bencin, Anna Montebugnoli, Anna Longo

Indian Ocean Objects above and below the Waterline

Peyvand Firouzeh, Nancy Um, Pauline Monginot

« Matter Thinks »

Christian Berger, Larisa Dryansky

L’objet réflexif (1500-1900). Une théorie matérialisée / The reflexive object (1500-1900). A materialized theory

Valérie Kobi, Léa Kuhn

Les matérialités de la photographie

Marie Auger, Colette Morel, Stephanie Jamieson

Materiality and History: Problems in Method

Michael Yonan, Elin Manker, Marlen Schneider

 

  1. Penser la Matière 2

Materiality and the definition of drawing: a global approach (16th – 21st century)

Gabriel Batalla-Lagleyre, Camilla Pietrabissa

Teaching Technical Art History

Ron Spronk, Arjan De Koomen, Claire Betelu

Dire la matière de l’œuvre

Annamaria Ducci, Arnaud Timbert

Mental image and material image: comparative approaches

Christine Vial Kayser, Hiroshi Uemura

Penser la matérialité ensemble. Histoire de l’art et sciences naturelles: croisements, nouvelles perspectives, défis / Thinking materiality together. Art history and natural sciences: entanglements, new insights, challenges

Aleksandra Lipinska, Wolfram Kloppman

Photomechanical Prints and the Material Agency of Images

Fedora Parkmann, Katarína Mašterová, Hana Buddeus

Image without Material

Yang Li, Philippe-Alain Michaud

The becoming of technical artifacts: material life and non-anthropic existences

Paula Bertúa, Juliana Robles De La Pava, Alejandro León Cannock

Matter in Motion

Eleonora Pistis, Mattia Biffis, Victor Claass

 

  1. Apparence et Perception

Bétons apparents : stratégies plastiques. Empreintes, textures, aspects

Gwenaël Delhumeau, Cyrille Simonnet

Tapestries: Materiality, Meaning and Intermediality in a Longue Durée Perspective

Merit Laine, Martin Olin, Elodie Pradier

Gastronomie et flânerie : visualités et matérialités alimentaires dans la ville moderne

Frédérique Desbuissons, Richard Wrigley

Painting the Materials, Imitating the Techniques. A Dialogue between Mediums in Early Modern Art

Roxanne Loos, Valentina Hristova

Artifice : l’art du trompe-l’œil / Artifice: The art of deception

Delphine Morana Burlot, Paola D’alconzo, Sigrid Mirabaud

Materials in the Making

Henrike Haug, Magdalena Bushart, Valérie Nègre

Matter of edges

Alfred Acres, Marine Kisiel

Exhibition Design: between materiality and spatial dramaturgy

Pamela Bianchi, Wesley Meuris

Habiller le corps, Habiller l’espace: Enjeux et approches aux textiles et à l’adornement (300-1600) /
Dressing Bodies, Dressing Spaces: Challenges and New Approaches to Textiles and Adornment (300-1600)

Elizabeth Dospel Williams, Eiren Shea, Maximilien Durand

Multisensory materiality

Viveka Kjellmer, Érika Wicky, Astrid von Rosen

Art and the Invisible

Taisuke Edamura, Henri de Riedmatten, Juan Manuel Monterroso Montero

 

  1. Les Matériaux de l’Œuvre

Le(s) granite(s) comme matériau global : une histoire connectée, technique et culturelle

Arnaud Ybert, Yvan Maligorne

Le pouvoir de l’empreinte : matières brutes et ductiles de l’Antiquité à nos jours

Ambre Vilain, Jeremie Koering, Anne Haack Christensen

Trade, production and availability of pigments in Early Modern Europe (1400-1800)

Romain Thomas, Claire Bételu

Junk Appropriation in Global Art Context

Déborah Laks, Clement Emeka Akpang

Grounding the Arts Crossing the history of art with the history of Earth sciences

Napolitani Maddalena, Victor Monnin, Femke Speelberg

Printing surfaces

Ilaria Andreoli, Elizabeth Savage

Écriture et image. Labilité et résistance de la matière

Marie Laureillard, Laurence Danguy, Anita Quye

 

  1. La Fabrique de l’Art

D’un monde à l’autre : les vocabulaires de la couleur au XIXe siècle à l’épreuve de leur matérialité

Marie-Anne Sarda, Charlotte Ribeyrol, Stefano Carboni

Métamorphoses du verre

Jean-François Luneau, Anne-Laure Carré

Miniature painting and its recipes in the early modern period (1500-1800): the transmission of technical knowledge to the East and the West.

Matthieu Lett, Tomoko Kawamura

Pousser la porte de l’atelier : étudier les intermédiaires et entreprises au service de l’œuvre sculptée /
Pushing Open the Studio Doors: Middlemen and enterprises in sculptural production

Éric Sergent, Kaylee Alexander

Recettes, secrets, lexique : les apports de la linguistique à la connaissance des savoir-faire artistiques

Julia Castiglione, Margherita Quaglino, Valérie Rousseau

Arts en marge, matières et matérialités

Pauline Goutain, Marianne Jakobi, Elizabeth Lambourn

Create, Recreate: Towards an Experimental History of Art?

Éloïse Brac De La Perrière, Maxime Durocher

Images in the Making before Modernity

Peter Bokody, Jan Blanc

L’attention aux détails

Valentine Dubard, Tomoko Kawamura, Lea Kuhn

Tools, Materials, Processes

Matthias Krüger, Philippe Cordez, Nicole Brugier

The Global Circulation of Lacquer / La Circulation Globale de la Laque

Xialing Liu, Jun Li, Kim Oosterlinck

 

  1. Facteurs Économiques

La matière mise à prix. Matérialité et marché de l’art / Valuing Materials. Materiality and the Art Market

Camille Mestdagh, Léa Saint-Raymond

Les matériaux et la géographie de la sculpture, de l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui / The materials and the geography of sculpture, from antiquity to the present day

Daniele Rivoletti, Alessandro Poggio

 

  1. Ecologie et Politique

Public Architecture as Everyday Object in Early Modern Society

Koching Chao, Harold A. Guízar

Repenser les arts et les musées. L’objet entre histoire coloniale et voix autochtones

Sara Petrella, Mylène Steity, Philippe Cordez

Matters of Early Modern ecologies

Hui Luan Tran, Maurice Sass

Making Green Worlds (ca. 1492-1700)

Engeline Vanhaelen, Bronwen Wilson, Matthieu Duperrex

Down to Earth: A Geological Turn in Art History?

Jessica Ullrich, Kassandra Nakas, Elvan Zabunyan

Decolonizing Materials

Veronica Peselmann, Grace Kim-Butler, Noémie Étienne

 

  1. Anthropologie Matérielle du Travail

Material topologies. Anthropological and cultural approaches for a sensible dimension of artistic materials

Gabriela Siracusano, Marta Maier

Tridentine Spiritual and Material Culture: Images and Objects in Circulation for the American Conquest

Vanina Scocchera; Josefina Schenke, Ivan Foletti

Matter, Materiality and Pilgrimage in Pre-Modern Times: Production, Staging and Reception

Vesna Scepanovic, Sofia Zoitou, Laura Karp Lugo

Materialities in motion from Latin America: production, networks, and in-materialities

Sofia Vindas Solano, Claudia Cendales Paredes

 

  1. Imaginaire des Matériaux

The Last Plastics Show

Charlotte Matter, Teresa Kittler

Assemblage of heterogeneous materials in the sinicized area (17th-19th century) : an answer to the transformation of the literati/craftsman perception of materiality ?

Estelle Bauer, Lia Wei, Juliette Trey

The Matter of Pastel

Oliver Wunsch, Melissa Hyde

Queering materiality

Petra Lange-Berndt, Nadine Hounkpatin

Dead Matter and Animated Materials in Early Modern Art

Itay Sapir, Joana Barreto, Valérie Kobi

Stories in Transfer. Material Myths and Material Knowledge in Motion

Iris Wenderholm, Barbara Welzel

  1. Imaginaire des Matériaux

« Bodies that Matter »

Christopher Reed

Tirza Latimer

Building Identity: Architecture’s material significations

Ariane Varela Braga, Jonathan Foote

 

  1. Dématérialisation/Rematérialisation

Materiality of Memory: Towards Intangible and Digital Matter

Claudio Hernandez

Anticipating Memory. What Remains of the War in Ukraine?

Mateusz Kapustka, Dominique Poulot

Cinema, Video, and the De- or Re-Materialization of Moving Image

Tianle Huang, Vanessa Frangville, Thierry Dufrêne

Materials in the afterlife of artworks

Rocío Robles Tardío, Gabriel Cabello Padial, Hélène Dubois

Virtual/Material: What Matters for Art History?

Elizabeth Mansfield, Emily Pugh

Matter in Motion: Transcultural Material and Symbolic Transformations

Julie Codell, Sabine du Crest, Hanna B. Hölling

Performance: Conservation, Materiality, Knowledge

Jules Pelta Feldman, Emilie Magnin

Materialising Loss: Absence and Remaking in Art History

Francesca Borgo, Felicity Bodenstein, Ruxandra-Iulia Stoica

 

  1. Nouvelles Matérialités

Materiality in History of Architecture and Urban Planning: evolutions of techniques, perceptions and analyzes

Léo Noyer Duplaix, Jean-Baptiste Minnaert

Les matériaux coffrés et de concrétion : les nouvelles matérialités de l’architecture (XVe-XXe siècles)

Gilbert Richaud, Joao Mascarenhas-Mateus, Marjolijn Bol

Curating and Preserving Olfactory Art and Heritage

Érika Wicky, Olivier David, Yvan Delemontey

Matérialités de l’architecture face aux mutations contemporaines (1945-2022)

Catherine Chevillot, Jean-Baptiste Marie

When Theory Becomes Practice – New Materialism, Object-Oriented Ontology and Perspectivism in Contemporary Art

Rahma Khazam, Eduardo Jorge de Oliveira

The Materiality of Pious Texts: The Qur’an and Devotional Manuscripts

Alya Karame, Umberto Bongianino

Materialities of the body

Andre Bocchetti, Erin Manning

 

  1. Patrimonialisation

Matérialités en situation tropicale : propriétés, réceptions et patrimonialisations

Sophie Paviol, Karam Al-Obaidi

Ruines de ruines. Matérialité et immatérialité des ruines dégradées

François-René Martin, Pierre Wat

Patrimonialisations

Maria Inez Turazzi, Hélène Sirven, Yuning Teng

 

  1. Histoire Matérielle des Objets, Histoire de la Conservation

La matiérialité du vitrail et de l’art du verre

Wojciech Bałus, Brigitte Kurmann-Schwarz, Francine Giese

  1. Histoire Matérielle des Objets, Histoire de la Conservation

Plaster, beyond transitory / Le plâtre, au-delà du transitoire

Thierry Laugée, Emmanuel Lamouche, Grégoire Extermann

Textiles : au-delà de la matérialité

Agnès Bos, Anne Labourdette, Georgina Ripley

Desiderata of the object: emergent meaning and conservation after the material turn

Annika Finne, Emily Frank

L’éloge de la matière / La matérialité et ses enjeux dans le domaine des Monuments historiques

Justine Croutelle, Lili Davenas

Matters of Caring. Early modern and/or global conservation practices

Guillemette Caupin, Noémie Etienne

Polyptychs and their History. Provenance Research, Dismantling, Reconstitution

Giulia Puma, Emanuele Pellegrini

Drawing and materiality

Sarah Catala, Jeroen Stumpel

The Time of the Object: Temporality, Trace, Decay

Julia Alting, Raslene

 

Le congrès Lyon CIHA 2024 présentera aussi une série de grandes conférences en lien avec le sujet.

 

Le congrès Lyon CIHA 2024 sera aussi l’occasion de débats sur des questions contemporaines concernant les pratiques actuelles de l’histoire de l’art et de l’étude du patrimoine : un atelier international sur les revues à l’ère du numérique, sur les apports (ou risques) de l’intelligence artificielle, des débats autour des sciences du patrimoine, des bibliothèques d’art ou du réseau des écoles françaises à l’étranger, des rencontres à l’heure du déjeuner sur le numérique, une série de visites à la découverte du patrimoine culturel et des richesses artistiques de la région Auvergne Rhône-Alpes (notamment le vendredi 28 juin), etc.

 

Enfin, un salon du livre avec une soixantaine d’exposants et de nombreux ateliers se déroulera tout au long du congrès, autant d’occasions de rencontrer des auteurs et des éditeurs.

 

Suivez l’actualité du congrès et l’ensemble du programme :  https://www.cihalyon2024.fr/fr/programme

Afin de sélectionner les sessions qui vous intéressent, un moteur de recherche vous permet de rechercher par mot-clé (domaine, matériau…), auteur, thème…

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