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Lancement de la nouvelle version d’AGORHA

Lancement de la nouvelle version d’AGORHA

La nouvelle version d’AGORHA, système de gestion et consultation des bases de données patrimoniales et de recherche produites par l’INHA, publiée fin 2021, est le fruit de trois années de travail et de réflexion, engagées en mai 2018. Alors que les technologies sous-jacentes à la première version d’AGORHA se montraient vieillissantes, il était apparu nécessaire de refonder totalement l’ensemble des logiciels mobilisés pour produire AGORHA.

Les choix effectués pour cette refondation découlent pour beaucoup des expérimentations menées au cours des années précédentes dans le cadre des projets de recherche de l’INHA. Les évolutions et développements qui avaient fait leurs preuves dans des réalisations numériques ponctuelles ont été retenus par le service numérique de la recherche pour développer le nouvel AGORHA.

Il s’agit de revendiquer l’héritage et principe fondateur d’une plateforme mutualisant des bases très différentes, tout en assumant l’importance d’une individualisation propre à chacune des bases de données. C’est en effet la garantie de la « lisibilité » des productions de chaque programme de recherche, et de leur valorisation auprès des publics.

Intervenants : Pierre-Yves Laborde (INHA), Vincent Jolivet (Ecole des chartes), France Nerlich (INHA), Federico Nurra (INHA)

Mercredi 16 février, 18h, INHA, Auditorium Jacqueline Lichtenstein

Table ronde du CFHA : Enseigner l’histoire de l’art hors de l’histoire de l’art

Samedi 22 janvier 2022 17h-18h30

 

Enseigner l’histoire de l’art hors de l’histoire de l’art

Les formations d’histoire de l’art dans les grandes écoles scientifiques et les écoles supérieures d’art et d’architecture.

Table ronde organisée par Olivier Bonfait et Judith Kagan

à l’issue de l’assemblée générale du CFHA

Laurence Bertrand Dorléac, modératrice

 

Table ronde par visioconférence

https://univ-lille-fr.zoom.us/j/95234743974?pwd=ZFMrWDczN0Rzd0dYbmJyQVNoM0RZUT09

 

Trop souvent, la formation en histoire de l’art dans l’enseignement supérieur est considérée, comme limitée aux Universités ou aux grandes écoles « traditionnelles » pour ce champ disciplinaire (École du Louvre, École des chartes, Écoles normales supérieures).

Or l’histoire de l’art est tellement intéressante et engagée dans des questions contemporaines tant par ses approches du visuel que par la mobilisation de savoirs pratiques et méthodologiques que son enseignement existe dans bien d’autres établissements. La discipline est ainsi présente dans des écoles supérieures d’architectures et d’art et dans des établissements a priori plus éloignés de la discipline, tels que l’École polytechnique.

Afin de mieux connaître les modalités d’enseignements de l’histoire de l’art « en dehors de l’histoire de l’art » et d’ouvrir le CFHA à d’autres partenaires au regard du Congrès international d’histoire de l’art à Lyon en 2024 sur la thématique « Matière – Matérialité », il a semblé utile d’organiser une table ronde avec des enseignants de ces différentes formations.

 

Institutions et invités

  • ENSBA : Guitemie Maldonado
  • École supérieure d’art et design Grenoble-Valence : Amel Nafti
  • École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville : Guy Lambert
  • Ecole Polytechnique : Thomas Schlesser
  • Harvard Graduate School of Design: Antoine Picon

 

Présentation des intervenants

Laurence Bertrand Dorléac est historienne de l’art, professeure des universités à Sciences Po. Elle est l’ auteure de nombreux textes, le dernier : Pour en finir avec la nature morte, Gallimard, 2020. Elle est aussi commissaire d’expositions. Elle a été élue en 2021 à la tête de la Fondation nationale des Sciences politiques et préside le conseil scientifique du Festival de l’histoire de l’art

 

Guy Lambert est maître de conférences en Histoire et culture architecturales à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris Belleville, chercheur à l’IPRAUS, umr AUSser. Historien de l’art (Université de Tours), docteur en histoire sociale et culturelle (Université de Versailles-Saint-Quentin en Yvelines), son parcours de chercheur s’est également  inscrit dans le domaine de l’histoire des techniques (CDHTE-Cnam). Ses recherches s’intéressent à l’architecture des XIXe et XXe siècle comme domaine de savoir, comme pratiques et comme relations d’acteurs, en l’envisageant sous l’angle de l’histoire culturelle et de l’histoire matérielle.  Membre fondateur de l’Association d’histoire de l’architecture en 2015, il en est président depuis 2017.

 

Docteur en Histoire de l’art contemporain, Guitemie Maldonado est professeure d’Histoire générale de l’art à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts (Paris) et chargée du cours organique Art Contemporain à l’École du Louvre. Sa thèse, publiée en 2006 aux éditions du CTHS sous le titre Le Cercle et l’amibe : le biomorphisme dans l’art des années 1930, offre un panorama de l’art de l’entre-deux-guerres en Europe et aux Etats-Unis.

 

Diplômée de l’école du Louvre et de la Sorbonne, Amel Nafti est depuis 2018 directrice de l’école supérieure d’art et de design de Grenoble Valence, après avoir été directrice des études et de la recherche à la Villa Arson, à Nice. Par ailleurs co-présidente de l’ANdEA, association nationale des écoles d’art, elle participe tout particulièrement à l’animation du groupe « Histoire des écoles d’art » et organise avec les professeur·es d’histoire et théorie de l’art de son école et al DRAC AURA un séminaire sur les pédagogies à l’oeuvre dans l’enseignement en école d’art.

 

Antoine Picon est directeur de recherches à l’École nationale des Ponts et Chaussées et professeur à la Harvard Graduate School of Design. Il est également président de la Fondation Le Corbusier et membre de l’Académie des Technologies. Il a publié de nombreux articles et ouvrages sur l’histoire des ingénieurs et sur l’histoire de l’architecture et de la ville. Il est notamment l’auteur de Architectes et ingénieurs au siècle des Lumières (1988), Claude Perrault (1988), L’Invention de l’ingénieur moderne (1992), La Ville territoire des cyborgs (1998), Les Saint-simoniens (2002), Culture numérique et architecture (2010), Ornament : The Politics of Architecture and Subjectivity (2013), Smart cities : Théorie et critique d’un idéal auto-réalisateur (2013), Smart Cities : A Spatialised Intelligence (2015), La Matérialité de l’architecture (2018).

 

Thomas Schlesser est directeur de la Fondation Hartung-Bergman à Antibes et professeur d’histoire de l’art à l’École polytechnique depuis 21014. Il a  soutenu sa thèse à l’EHESS (Réceptions de Courbet, fantasmes réalistes et paradoxes de la démocratie (Les presses du réel, 2007) et a publié de nombreux ouvrages sur Gustave Courbet, Paul Chenavard ainsi que sur la censure. Il est également l’auteur de L’Univers sans l’homme (Hazan, 2016) dont il s’apprête à tirer une exposition au Musée des Beaux-Arts de Valence et de Faire rêver (Gallimard, 2019). Il publiera chez Gallimard une biographie d’Anna-Eva Bergman

 

Participez au 35e congrès du CIHA!

35ème Congrès Mondial du CIHA « Mouvement : Migrations » (Motion : Migration)

Du 17 janvier au 21 janvier 2022, rejoignez virtuellement les historiens d’art du monde entier à SÃO PAULO, Brésil!

 

Depuis les premières discussions de la discipline, les travaux d’histoire de l’art proposent de comprendre la création artistique comme des processus de migration ; les inventions sont comprises comme des processus itinérants. L’affirmation de la figure d’un artiste ou d’un style peut ainsi être considérée sous les dehors d’une mécanique complexe de migration d’individus ou de concepts. La migration a également été appréhendée par les historiens de l’art à travers ses aspects historiques, politiques et socio-économiques. Elle constitue en outre une dimension fondamentale de l’expérience humaine depuis le début de l’ère moderne, c’est-à-dire depuis l’ouverture des circumnavigations terrestres qui ont provoqué le déplacement de grands groupes de population sur tous les continents.

Avant que l’histoire de l’art n’accède au rang de discipline scientifique au XIXe siècle, l’art et la culture ont été analysés à la lumière des échanges d’objets, de concepts et de pratiques entre divers territoires et sociétés, non seulement entre l’Europe et ses colonies (dans les deux sens), mais aussi entre l’Afrique et la péninsule arabique, l’Inde, l’Asie ou les Amériques.

Le 35e Congrès Mondial du CIHA, intitulé « Motion : Migrations » se propose de décrire et d’analyser ces différentes formes de migrations, de la manière la plus concrète, comme dans l’épaisseur historiographique et théorique de ces phénomènes. Les défis contemporains doivent nous conduire à redéfinir les cadres épistémologiques de ces questions, de même que les fondements historiques peuvent approfondir et élargir les perspectives de notre connaissance. La migration peut signifier un mouvement de peuples, d’objets et d’idées (ou de concepts).

Source : Traduction partielle du texte de présentation de la partie brésilienne du 35e congrès du CIHA

 

Conseil exécutif du CFHA : appel à candidatures

La prochaine assemblée générale du CFHA aura lieu le samedi 22 janvier 2022 à 14h30.

Cette AG de 2022 sera un moment important d’élections : sept postes de membres du conseil exécutif sont à élire.

Nous lançons donc dès à présent un appel à candidatures auprès de tous les membres du CFHA, y compris les membres en fin de mandat.

Le renouvellement périodique du conseil exécutif est un signe de vitalité de notre association.

Le conseil exécutif se réunit 3-4 fois dans l’année. Il détermine la politique de l’Association et désigne les membres du bureau. Les membres du conseil exécutif sont élus pour une période de 4 ans.

Les membres intéressés par une candidature sont priés d’adresser un acte de candidature comportant une présentation brève de leur parcours (10-15 lignes environ) et les raisons de leur candidature (2-5 lignes). Ce texte pourra être lu lors de l’AG si la personne ne peut présenter personnellement sa candidature. Ce document, en format pdf, doit être envoyé avant le 5 janvier 2022 aux deux adresses suivantes : bureau@cfha-web.fr ; secretariat@cfha-web.fr dans un courriel intitulé : « CFHA candidature Conseil exécutif ».

Nous espérons de nombreuses candidatures, votre apport compte beaucoup pour assurer le dynamisme du CFHA !

Le bureau du CFHA

14 décembre 2021

Création du prix Michel Laclotte

La Fondation pour l’Art et la Recherche, a créé en octobre 2021 le prix Michel Laclotte pour une période de cinq ans (2022-2026) et l’a placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).

 Le prix Michel Laclotte a pour ambition d’encourager les jeunes conservateurs et attachés de conservation dans leurs travaux.

Il est décerné tous les ans.

Les modalités du prix

Le Prix Michel Laclotte est destiné aux conservateurs du patrimoine et aux attachés de conservation rattachés à des établissements français.

Il récompense une première réalisation qui s’inscrit dans les domaines de recherches et d’activités de Michel Laclotte (1929-2021) :

  • La peinture en France et en Italie de la fin du XIIIe au début du XVIe siècle, ainsi que la peinture en France au XVIIe siècle et en Europe au XIXe siècle ;
  • Les collections et les collectionneurs ;
  • Les rapports entre les arts des périodes passées et les arts des XXe et XXIe siècles ;
  • La muséologie : histoire des collections, des musées, de leur architecture, des expositions ;
  • Les activités des musées : études des fonds, présentation, publication (papier ou en ligne), liens avec le public…
  • La restauration des œuvres, y compris l’histoire de la restauration.

Cette réalisation peut prendre la forme d’une recherche d’une certaine ampleur (publiée ou non), d’un travail muséographique ou de valorisation patrimoniale, par exemple : nouvelle présentation, exposition, action en faveur du public, site internet, littérature grise…

Le prix récompense une réalisation achevée dans les cinq années précédant l’année du prix. Un candidat ne peut se présenter plus de deux fois.

Deux prix de 2 500 € sont attribués chaque année pour la période 2022-2026.

Une attention particulière sera accordée aux candidates et aux candidats en poste en province.

Candidature

Le dossier est constitué de :

  • Une lettre expliquant les liens entre la candidature et les domaines de recherche et d’activité de Michel Laclotte;
  • Un dossier développant le contenu de la réalisation (15 pages maximum, avec des illustrations) ou, le cas échéant, la publication;
  • Un bref CV du candidat ou des candidats (3 pages en tout maximum).

Le dossier sera enregistré en un seul document sous format PDF d’une taille inférieure à 10 Mo avec comme désignation « Nom_prix_M_Laclotte ».

Nous vous prions de bien vouloir adresser ce dossier sous format numérique à l’adresse suivante secretariat.cfha@gmail.com (avec copie à presidencecfha@gmail.com) avec comme objet du message : Prix Michel Laclotte.

Si l’objet principal du dossier est une publication imprimée, prière d’en envoyer un exemplaire à

Comité français d’histoire de l’art
Prix Michel Laclotte
Institut national d’histoire de l’art
2, rue Vivienne
75 002 Paris

Cet envoi ne sera pas retourné.

Le jury

Le jury est constitué de sept membres qui ont chacun une voix :

  • la Fondation pour l’Art et la Recherche, membre de droit

Et six membres nommés par le conseil exécutif du CFHA :

  • Olivier Bonfait, président du CFHA, professeur à l’université de Bourgogne et à l’École du Louvre
  • Jean-Pierre Cuzin, ancien conservateur général du patrimoine et directeur du département des Peintures du musée du Louvre
  • Ariane Dor, conservatrice des Monuments Historiques à la Direction régionale des affaires culturelles d’Occitanie,
  • Sylvie Ramond, conservatrice en chef du patrimoine, directrice du musée des beaux-arts de Lyon et du pôle des musées d’art de Lyon,
  • Neville Rowley, conservateur à la Gemäldegalerie et au Bode-Museum de Berlin,
  • Dominique Thiebaut, conservatrice générale honoraire au département des Peintures du musée du Louvre.

Jean-Pierre Cuzin et Olivier Bonfait sont coprésidents du jury.

 

Calendrier

Pour le prix 2022, les dossiers sont à envoyer avant le 15 février 2022. Les lauréats seront choisis avant la fin du mois de mars 2022.

Règlement du prix Michel Laclotte

Le règlement de ce prix a été établi par un groupe de réflexion composé de personnes proches de Michel Laclotte et de membres du bureau du CFHA : Sébastien Allard, Olivier Bonfait, Jean-Pierre Cuzin, Judith Kagan, Sylvie Ramond, Nathalie Volle.

Il a été validé par le comité exécutif de la Fondation pour l’Art et la Recherche et par le conseil exécutif du CFHA.

La Fondation pour l’art et la recherche et le CFHA se réservent tous les droits sur l’attribution du prix et sur la publicité accordée à ce prix.

 

Plus d’information et présentation brève de Michel Laclotte ici :

FAR_CFHA_Prix_Michel_Laclotte

Prix Nicole 2022

Le Prix Nicole, créé à l’initiative de la Société de l’Histoire de l’Art français, récompense chaque année l’auteur d’une thèse de doctorat portant sur l’art français du XVIe, du XVIIe ou du XVIIIe siècle, relative à la peinture, au dessin, à la gravure, à la sculpture, à l’architecture ou aux arts décoratifs.

Il est décerné sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.

Le prix Nicole 2021 a été attribué à

– Benjamin SALAMA pour sa thèse soutenue en janvier 2020 à Sorbonne- Université sous la direction d’Alain Mérot : Gabriel-François Doyen (1726-1806). Un peintre d’histoire dans l’Europe des Lumières, de Paris à Saint-Pétersbourg.

Rappel : ne peuvent concourir que les candidats n’ayant pas à l’heure actuelle de situation professionnelle permanente.

Composition du jury 2022

Guillaume Faroult, Conservateur en chef au Département des Peintures, Musée du Louvre

Bénédicte Gady, Conservateur du Département des Arts graphiques, Musée des Arts décoratifs

Patrick Michel, Professeur d’Histoire de l’art moderne à l’Université de Lille

 

Les candidats adresseront au plus tard le mercredi 15 décembre 2021 une version numérique de la thèse, du rapport de soutenance et un CV dans un mail intitulé Prix Nicole CFHA 2022 à Olivier Bonfait, président du CFHA (presidence@cfha-web.fr)  et en copie au secrétariat du CFHA, (secretariat@cfha-web.fr)

 

Prix Bruno Pons 2021

Prix Bruno Pons 2021

 

Créée en 2009 grâce au legs Geneviève Pons, la Fondation Bruno Pons, abritée par la Fondation de France, décerne tous les deux ans un prix dans le domaine de l’histoire de l’art.

Le Prix Bruno Pons a pour vocation de récompenser, sous la forme d’aide à la publication, une thèse de doctorat traitant de l’architecture et/ou des arts décoratifs en France et de son influence en Europe au XVIIIe siècle, deux domaines dans lesquels Bruno Pons était un chercheur internationalement reconnu.

Ce prix est pour l’année 2021 d’un montant de 4 600 euros. Il sera versé directement à l’éditeur et ne pourra en aucun cas être versé au lauréat.

Conditions d’éligibilité

Thèse soutenue entre 2017 et 2021 traitant de l’architecture et/ou des arts décoratifs en France et de son influence en Europe au XVIIIe siècle.

Une thèse peut être présentée deux fois.

Sélection du lauréat

Selon les vœux de la légataire, le jury du Prix Bruno Pons est placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art et sera constitué de représentants des institutions suivantes :

  • Deux membres issus du Comité français d’histoire de l’art
    ◦ Laurence de Finance, conservateur général honoraire du patrimoine, ancienne directrice du musée des Monuments français. Auteure d’ouvrages sur les vitraux de France et co-auteur de Ornement. Vocabulaire typologique et technique (éditions du Patrimoine, 2014).
    ◦ Sophie Mouquin, maître de conférences en histoire de l’art, auteure des ouvrages Versailles en ses marbres (Arthena, 2018) et Les arts décoratifs en Europe (Citadelles Mazenod, 2020).
  • Deux membres issus de la Société d’histoire de l’art français
    ◦ Anne Foray-Carlier, directrice adjointe du Musée des Arts décoratifs. Auteure de nombreux ouvrages sur les arts décoratifs, dont Les Boiseries du musée Carnavalet, Éditions Vial, 2010.
    ◦ Frédéric Dassas, conservateur en chef au département des objets d’art. Spécialiste du mobilier et des arts décoratifs des XVIIe et XVIIIe siècles. Il vient de co-diriger un numéro de Technè consacré au mobilier Boulle.

Le président du Comité français d’histoire de l’art présidera le jury.

Le lauréat du précédent Prix Bruno Pons a été désigné à l’automne 2019 et le Prix remis en 2020 (voir https://cfha-web.fr/prix-bruno-pons/).

Modalités de candidature

Pour candidater, nous vous remercions de bien vouloir adresser :
• une version numérique de la thèse, accompagnée d’un bref CV et du rapport de soutenance de thèse du jury à l’attention du président du CFHA à l’adresse suivante : presidence@cfha-web.fr en indiquant dans le titre du message électronique : Prix Bruno Pons. Prière de ne pas envoyer de pièce jointe de plus de 15 Méga en tout, sinon envoyez les documents par wetransfer ou système équivalent.

Date d’envoi des candidatures : 6 novembre – 10 décembre 2021.

Bourses de Master CFHA-APAHAU

Bourses de Master du Comité français d’histoire de l’art et de l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités

2021

 

Le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) a décidé de créer, lors de son assemblée générale de janvier 2016, des bourses d’études annuelles destinées à des étudiants en histoire de l’art inscrits en Master 1 et 2. En 2021, en accord avec l’Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités (APAHAU), il a été décidé que les bourses seraient accordées chaque année conjointement par les deux associations.

 

Le CFHA et l’APAHAU proposent en conséquence des bourses d’un montant de 500 à 1 000 €.

 

Ce soutien financier à la recherche en histoire de l’art est conforme à l’objet de l’association précisé à l’article 2 des statuts du CFHA et aux objectifs de l’APAHAU.

 

Conditions de sélection

Article 1 : Objet des Bourses de Master du CFHA et de l’APAHAU

Les bourses sont destinées à aider des étudiants inscrits en Master 1 ou 2 d’histoire de l’art ou d’archéologie. Elle permet de soutenir le financement des frais nécessaires à la rédaction du mémoire et en encourageant la mobilité des étudiants pour se déplacer sur les lieux de leur recherche, qu’il s’agisse du lieu‐support de celle-ci (collections publiques, musées, monuments historiques, sites archéologiques…) ou des lieux‐ressources tels que les bibliothèques et les services d’archives.

Article 2 : Modalités de candidature

2.1 Chaque année, les sites internet du CFHA et de l’APAHAU donnent les dates d’ouverture et de clôture de dépôt des candidatures.

2.2 La candidature doit impérativement être envoyée, 1er décembre dernier délai, aux adresses électroniques des deux associations en précisant dans l’objet du mail « Bourses Master CFHA-APAHAU » : secretariat@cfha-web.fr et apahau@yahoo.com.

Tout candidat ne peut être lauréat qu’une seule fois.

2.3 Le dossier de candidature est constitué des pièces obligatoires suivantes :

  1. un Curriculum Vitae détaillé ;
  2. une présentation du projet de recherche ne dépassant pas 3000 signes (espaces compris) : motivations du choix du sujet, état de la recherche sur le sujet proposé, sources et lieux principaux de la recherche ;
  3. la lettre de recommandation de la directrice ou du directeur de mémoire ;
  4. le budget prévisionnel détaillé justifiant les frais à engager pour accomplir la recherche (entre 500 et 1 000 €).

2.4 L’ensemble du dossier consiste en (et un seul) document PDF. Il est dénommé de la manière suivante : Nom_BoursesMaster_2021. Tout dossier incomplet ou remis après la date limite de soumission des candidatures sera rejeté.

Article 3 : Le jury des bourses de Master

3.1 Le jury, présidé par la présidente ou le président du CFHA et celle ou celui de l’APAHAU ou par leurs représentants, comprendra, outre ces derniers, entre deux et quatre membres du CFHA ou de l’APAHAU, à parité entre les deux associations.

3.2 Chaque membre du jury dispose d’une seule voix.

Article 4 : Administration des bourses de Master du CFHA et de l’APAHAU

4.1 Les dossiers de candidatures seront à rendre pour le 1er décembre dernier délai et les résultats du concours seront communiqués personnellement avant la fin de l’année civile.

4.2 Le montant de chaque Bourse de Master s’élève de 500 à 1 000 € et est déterminé par le jury. La liste des lauréats sera publiée à l’occasion des Assemblées Générales des deux associations, en janvier.

4.3 Les bourses de master du CFHA et de l’APAHAU seront versées aux lauréats par virement bancaire.

Article 5 : Obligations du lauréat

5.1 Les lauréats doivent impérativement faire apparaître la bourse qu’ils ont reçue (sous la mention « Bourse de Master du CFHA et de l’APAHAU ») sur toute présentation de leur recherche lors de conférences, journées d’études ou colloques et sur la publication de leur recherche si elle a lieu.

5.2 En cas de publication issue de cette recherche, un exemplaire numérique sera remis au CFHA et à l’APAHAU.

5.3 Tout lauréat de la Bourse de Master du CFHA et de l’APAHAU doit se conformer à ce règlement, faute de quoi le CFHA et l‘APAHAU seront en droit d’exiger le remboursement du montant de la bourse.

Article 6 : Annulation du concours

Le CFHA et l’APAHAU peuvent annuler, suspendre ou reporter le concours si le président du CFHA et celui de l’APAHAU le jugent nécessaire, notamment si aucune des candidatures présentées ne répond aux critères fixés.

Contacts :

Comité français d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne 75 002 Paris : secretariat@cfha-web.fr

Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art des universités, 2 rue Vivienne 75 002 Paris : apahau@yahoo.com

Décès de Michel Laclotte

Le Conseil exécutif du CFHA a appris avec une grande douleur le décès de Michel Laclotte, ancien directeur du Musée du Louvre puis responsable de la mission de préfiguration de l’Institut national d’histoire de l’art.

Michel Laclotte, par son action dans les musées et le patrimoine, ses expositions, ses enseignements, son engagement auprès de la communauté universitaire et dans la Revue de l’Art dont il assura la direction, son intérêt pour l’art contemporain, fit beaucoup pour faire reconnaitre l’histoire de l’art comme discipline. Le CFHA, auquel il prêtait une grande attention et dont il a été vice-président, a eu l’honneur de le compter dans son conseil exécutif pendant de longues années. Nous avons tous apprécié son humour, sa bienveillance, sa générosité et son sens de l’intérêt général.

À ses proches, aux historiennes et historiens de l’art qui ont eu la chance de travailler avec lui, tout au long de sa carrière et encore dans ses derniers mois, le Conseil exécutif du CFHA tient à exprimer ses plus sincères condoléances.

 

Le Conseil exécutif du CFHA

 

PJ Hommage à Michel Laclotte – Communiqué de presse du Ministère de la Culture

Les débats du CFHA : Les métiers de l’histoire de l’art face au confinement

Les DÉBATS du CFHA

Les métiers de l’histoire de l’art

face au confinement

lundi 7 juin 18h, par visio conférence

Conférence accessible sur Youtube (lien ici)

 

En quelques mois, face à une épidémie sanitaire et des confinements successifs, les différentes branches professionnelles liées à l’histoire de l’art ont dû apprendre à opérer autrement. Elles avaient l’habitude de travailler directement en rapport avec des objets, il a fallu s’initier à développer le virtuel et le visuel à travers un écran.

Cette réorganisation forcée a touché de manière diverse les métiers et les institutions qui ont maintenu une activité malgré les aléas. Elle a aussi amené à développer de nouveaux outils et des nouvelles pratiques de travail ou de collaboration.

Avant de passer au « monde d’après » et de réfléchir sur ce qu’il pourra être, le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) voudrait faire le point sur les capacités de résilience d’une communauté professionnelle, dont les secteurs sont variés, mais qui est amené bien souvent à travailler ensemble, comme le montre le chantier sur Notre-Dame de Paris (objet d’un débat lors de l’assemblée générale du CFHA de janvier 2020).

Faire de la recherche, étudier, enseigner, conserver et restaurer, mettre en valeur, publier et communiquer, expertiser et proposer à la vente… autant d’activités bouleversées par la pandémie et le confinement. Ce débat permettra de montrer comment une communauté de métiers a cherché  à continuer à exercer ses missions.

Organisateurs : Olivier Bonfait, Judith Kagan, Christine Peltre.

Consultez le dossier de presse ici.

Débat animé par Isabelle CHAVE
avec  Damien Delille, Alexandre Giquello, Amélie Méthivier, Maël Tauziede-Espariat et Olivia Voisin.

 

Isabelle CHAVE

Archiviste paléographe et conservatrice en chef du patrimoine, Isabelle Chave a été secrétaire générale de la Société française d’Archéologie. Elle contribue à lancer en 2019 la revue en ligne In Situ. Au regard des sciences sociales. Elle est aujourd’hui cheffe du bureau de la conservation des monuments historiques mobiliers à la sous-direction des monuments historiques et des sites patrimoniaux (DGPA/Service du Patrimoine du ministère de la Culture).

Damien DELILLE
Maitre de conférences en histoire de l’art contemporain à l’Université Lumière Lyon 2, Damien Delille est responsable du cycle de Licence du département d’Histoire de l’art et d’Archéologie, et en deviendra le directeur à la rentrée de septembre. Il coordonne l’axe scientifique des historiens de l’art au sein du LARHRA.

Alexandre GIQUELLO
Commissaire priseur formé à l’École du Louvre, il travaille depuis 2009 dans la maison de vente Binoche et Giquello. Alexandre Giquello est depuis février 2019 le président de l’Hôtel Drouot et a contribué au  développement de son activité malgré le confinement.

Amélie METHIVIER

Membre de la Fédération française des professionnels de la conservation-restauration, Amélie Méthivier est restauratrice indépendante depuis 2000. Elle travaille pour les musées nationaux, les musées de collectivités territoriales et sur des œuvres classées ou inscrites au titre des monuments historiques ou des œuvres monumentales de l’espace public.

Maël TAUZIEDE-ESPARIAT
Docteur à l’Université de Bourgogne depuis janvier 2021, Maël Tauziède-Espariat a fondé  le GRHAM (Groupe de recherche en histoire de l’art moderne) avec d’autres doctorants. Il organise à ce titre journées d’études et conférences. Il a enseigné pendant l’année universitaire 2020-2021 dans les universités de Paris Nanterre et du Mans.

Olivia VOISIN
Directrice des musées d’Orléans, Olivia Voisin a organisé une exposition sur Delaperche à la suite de l’acquisition d’un ensemble de dessins, qui a ouvert 1er février 2020 et s’est close début 2021. Le musée d’Orléans, comme d’autres musées, a réussi à maintenir une activité par différents réseaux sociaux pendant la pandémie et ouvre une exposition Velázquez en juin 2021.