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Appel à candidature pour le Prix Marianne Roland Michel 2022
En souvenir de Marianne Roland Michel, éminente historienne de l’art, sa famille a fondé un prix qui a été décerné chaque année pour aider à la publication de manuscrits qui s’inscrivent dans la suite de ses travaux. En raison de l’évolution des coûts d’édition et de reproduction, la fondation a revu à la hausse la somme versée et le prix est devenu biennal depuis 2014.
Le prix est décerné à un ouvrage qui apportera une réflexion originale et ne se contente pas de regrouper une documentation, fût-elle en partie neuve (catalogue, sources d’archives…). Les manuscrits présentés doivent l’être sous une forme publiable. Tout type de manuscrit peut être reçu ; en ce qui concerne les thèses, elles doivent avoir été remaniées afin que la délibération porte sur des ouvrages aboutis. La langue devra être le français ou l’anglais.
Le prix peut être aussi décerné à un ouvrage manuscrit écrit dans une autre langue que le français ou l’anglais pour aider à sa traduction et sa publication en français ou encore à un livre important, paru dans les quinze dernières années et dont la traduction en français comblerait une lacune gênante.
Les manuscrits ne pourront pas être présentés plus de deux fois.
Les ouvrages portent sur les thèmes suivants :
Cette liste n’est pas exclusive, mais le manuscrit primé doit avoir un lien avec les sujets d’intérêt de Marianne Roland Michel (voir bibliographie).
Valeur du prix
Le prix est doté d’une somme de quatorze mille euros. Mille cinq cents euros sont versés au lauréat, et douze mille cinq cents euros sont directement versés à l’éditeur à la publication.
Si aucun manuscrit ne paraît satisfaisant au jury, le prix sera mis en réserve et distribué lors de la session suivante ou ultérieurement si il n’y a pas, lors du concours suivant, deux bons manuscrits à primer. En aucun cas, il ne sera distribué par défaut.
En cas d’hésitation entre deux manuscrits excellents, les années où il n’y aurait pas de prix en réserve, le choix portera sur celui qui se rapproche le plus de l’art français du XVIIIe siècle et des préoccupations de Marianne Roland Michel.
Les manuscrits seront à envoyer avant le 22 juin 2022 sous la forme d’une version papier à Monsieur Olivier Bonfait, Président du Comité français d’histoire de l’art :
Institut national d’Histoire de l’art (INHA) 2, rue Vivienne
75002 Paris, France.
Et en version électronique à au secrétariat du CFHA : secretariat@cfha-web.fr
En 2022, le jury sera composé de :
Et présidé par :
Pour plus d’information, voir : http://www.mariannerolandmichel.fr/index.html
La bourse Focillon est une bourse d’étude créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour instituer des liens entre la France et les États-Unis. Elle porte le nom du grand historien de l’art Henri Focillon (Dijon, 1881-New Haven (Yale) 1943), directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, professeur à la Sorbonne, et dans différentes universités américaines à partir de 1932. Financée à son origine par le ministère des Affaires étrangères, elle est portée depuis 2010 par le ministère de la Culture, précisément par la délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), au sein de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture. Elle est placée sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.
La bourse Focillon est destinée à des jeunes chercheurs en histoire de l’art pour un projet nécessitant des recherches aux États-Unis. Elle est réservée les années paires à des candidats issus des universités, les années impaires, à des professionnels de la conservation.
Elle permet de séjourner pendant trois mois à Yale University (New Haven, Connecticut) et de poursuivre ses recherches en bénéficiant des excellentes conditions de travail qu’elle offre (en particulier les bibliothèques). Elle donne aussi la possibilité de nouer des contacts avec les musées et les universités américains (Yale est proche de New York, Hartford, Boston, Baltimore, Philadelphie, Washington…). Exceptionnellement un mois peut être passé aux États-Unis en dehors de Yale, en lien avec le projet.
Pour le règlement, voir https://cfha-web.fr/bourse-focillon/
Pour l’année 2022 (séjour en 2023), la bourse est réservée à des « universitaires » ( docteurs en histoire de l’art, sans exclusive de domaine ou de période, résidant en France. Les candidats devront être engagés dans l’enseignement et la recherche, au sein de l’université ou d’une institution française, sans forcément être titulaires).
Les candidats adresseront au président du CFHA par courriel (presidence@cfha-web.fr), une lettre de candidature et un projet de recherche (environ 10 000 signes incluant indication des sources et bibliographie), accompagnés d’un bref curriculum vitae, d’une liste de leurs travaux et publications, et, éventuellement, de lettres de soutien. Ils feront également parvenir ces documents en version numérique au secrétariat du CFHA (secretariat@cfha-web.fr).
Le jury pour l’année 2022 est composé des personnes suivantes :
– Janic Durand, président
– Pascal Liévaux
– Sophie Mouquin
– Julie Ramos
– Mercedès Volait
Les dossiers doivent être envoyés avant le lundi 27 juin au soir à l’adresse : secretariat@cfha-web.fr
Les résultats seront communiqués vers le 10 juillet.
Mercedes Volait (DR CNRS InVisu) est lauréate de la Médaille d’argent du CNRS 2022, qui distingue chaque année des chercheur.es pour l’originalité, la qualité et l’importance de leurs travaux, contribuant au rayonnement et à l’avancée de la recherche au plan national et international.
Mercedes Volait a créé et dirigé de 2008 à 2018 le laboratoire InVisu (UAR3103). Elle est à l’origine de nombreuses réalisations dans le domaine des humanités numériques et des études aréales ; elle est l’auteure de plusieurs ouvrages touchant à l’histoire de l’art et de l’architecture.
La fin des travaux de la Bibliothèque nationale de France sur le site Richelieu impose une modification temporaire des conditions d’accès à la bibliothèque de l’INHA, à partir du 19 juin jusqu’au 19 septembre 2022. Soucieux de léser le moins possible le travail de recherche de ses usagers, l’INHA maintient cependant l’accès à ses collections jusqu’au 22 juillet 2022 selon des modalités adaptées.
Accès entre le lundi 20 juin et le vendredi 22 juillet 2022
Entre le lundi 20 juin et le vendredi 22 juillet, l’accès est possible uniquement sur réservation, selon une jauge réduite de 55 places. L’entrée et la sortie de la bibliothèque de l’INHA se font par l’entrée de la bibliothèque de l’École nationale des chartes, au 12 rue des Petits-Champs (voir plan ci-dessous).
La bibliothèque de l’INHA est ouverte :
Les plages de réservation sont d’une demi-journée (9 h-14 h/14 h-19 h avant le 15 juillet ; 9 h-13 h/13 h-17 h après le 15 juillet), réservable jusqu’à la veille de la plage à 23h59. Chaque lecteur peut réserver jusqu’à deux plages en avance et réserver à nouveau lorsque l’une de ces réservations est échue. Les réservations se feront en ligne avec les identifiants de votre compte lecteur. En cas d’empêchement, les places sont annulables sur cette même plateforme.
Les nouveaux lecteurs pourront s’inscrire à la bibliothèque de l’INHA à distance uniquement,
en contactant l’adresse info-bibliotheque@inha.fr.
L’attribution d’un Pass Recherche BnF est proposée gratuitement et automatiquement à tous les lecteurs régulièrement inscrits pendant la période du 20 juin au 18 septembre inclus, leur permettant un accès aux espaces Recherche de la BnF des sites autres que Richelieu en compensation, sans démarche préalable de leur part.
Entre le 23 juillet et le 18 septembre 2022
La bibliothèque de l’INHA sera ensuite fermée au public à partir du 22 juillet au soir et rouvrira à ses lecteurs à partir du 19 septembre.
Cette période correspondra à un important chantier dans le magasin central, devant être mené en site fermé.
La bibliothèque prie ses lecteurs de l’excuser pour la gêne occasionnée et les remercie de leur compréhension.
Grâce à la Fondation pour l’Art et la Recherche, le prix Michel Laclotte a été créé en 2021 pour une période de cinq ans (2022-2026). Il est placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).
Le prix Michel Laclotte a pour ambition d’encourager les jeunes conservateurs et attachés de conservation dans leurs travaux. Il est décerné tous les ans.
Le jury du prix Michel Laclotte a décerné le prix Michel Laclotte 2022 à :
– Corentin Dury, conservateur du patrimoine au musée des beaux-arts d’Orléans, pour le catalogue raisonné des peintures italiennes et hispaniques du musée de Tessé du Mans et l’exposition qui l’accompagnait (déc. 2016- mai 2017)
– Yohan Rimaud, conservateur du patrimoine au musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, pour l’aménagement muséographique des collections de peinture dans le cadre de la rénovation du musée (nov. 2018).
Chaque lauréat recevra la somme de 2500 euros.
Le jury a en outre particulièrement apprécié la qualité des dossiers de :
– Clémentine Mathurin, conservatrice du patrimoine au service des Monuments historiques de la DRAC Pays de la Loire, pour son travail sur les tapisseries de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers (restauration, expositions, publications),
– et Marine Kisiel, conservatrice du patrimoine, conseillère scientifique à l’INHA, pour son ouvrage La peinture impressionniste et la décoration (Paris, Le Passage, 2021).
Le jury du prix Michel Laclotte est composé de Olivier Bonfait et Jean-Pierre Cuzin, présidents, et de Ariane Dor, Sylvie Ramond, Neville Rowley, Dominique Thiébaut, Christian Volle.
Le prix sera remis à l’Auditorium Michel Laclotte du musée du Louvre le 22 avril 2022 à la fin de la journée organisée en hommage à Michel Laclotte, par Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut et Laurence des Cars, Présidente-Directrice du Musée du Louvre.
Hommage à Michel Laclotte
Musée du Louvre, Auditorium Michel Laclotte, vendredi 22 avril.
Homme de musées, Michel Laclotte a porté les grands projets qui façonnent toujours, aujourd’hui, le paysage muséal français : la transformation du département des Peintures du musée du Louvre ; la création du musée d’Orsay dédié à l’art de la seconde moitié du 19 e siècle sous toutes ses facettes, dans une vision interdisciplinaire d’une grande modernité ; la mise en œuvre de la transformation du Louvre, devenu avec le Grand Louvre, le plus grand musée du monde ; la fondation de l’Institut national d’histoire de l’art associant musées et universités, recherche et diffusion, dont vient d’être célébré le vingtième anniversaire. Ce visionnaire, ce meneur d’équipes, demeurait modeste. Il disait volontiers de lui-même qu’il avait eu beaucoup de chance. Sans doute, l’époque était riche d’opportunités. Michel Laclotte a eu le talent de les saisir et de les transformer, avec une intelligence qui alliait à la fois un grand esprit et un grand cœur, un sens aigu des projets et une attention remarquable à tous et à chacun. Accueillant ses jeunes collègues avec bienveillance, avec un souci de la transmission des connaissances et du savoir être, il garda également, sa vie durant, un souvenir heureux de sa jeunesse, porté par la reconnaissance pour ceux qu’il admirait et qui avaient été ses maîtres. Le musée du Louvre et l’Institut national d’histoire de l’art ont souhaité s’associer pour rendre hommage à ce grand homme de musées, en organisant une journée d’études et de réflexion visant à rappeler les accomplissements de Michel Laclotte et la manière dont ils ont, au cours des cinquante dernières années, irrigué les transformations des institutions muséales comme de l’enseignement et de la transmission de l’histoire de l’art. Cettejournée sera accessible au sein de l’Auditorium Michel Laclotte et en direct. Elle fera ensuite l’objet d’une publication. Journée organisée en partenariat avec l’Institut national d’histoire de l’art.
10 h Introduction par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre, et France Nerlich, Directrice du département des études et de la recherche à l’Institut National d’Histoire de l’Art
Michel Laclotte aurait voulu être architecte. Les réalisations muséales qui jalonnent sa carrière ont été profondément marquées par la clarté de son propos sur l’architecture et la détermination de son action à concevoir les projets. Michel Laclotte aura été marqué par l’architecture du 20 e siècle dont il admirait les grandes figures, mais il portait une affection particulière aux courants de l’Après-guerre, confrontés à la reconstruction et au recours à des formes minimalistes. Professeur d’histoire de l’architecture, Jean-Louis Cohen nous invite à retracer un panorama exceptionnel de la création muséale jusqu’à aujourd’hui.
10 h 20 Le musée, l’architecture, la ville par Jean-Louis Cohen, New York University
10 h 50 Table ronde
La table-ronde propose de revenir sur quatre temps forts de ces réalisations (1968 et l’entrée du design contemporain au musée, 1977 et la création du musée du Petit-Palais à Avignon, 1986 et l’ouverture du musée d’Orsay, 1989-1993 et le Grand Louvre) qui constituent encore aujourd’hui autant de laboratoires expérimentaux pour les musées. Pour en parler, quatre intervenants qui soit ont eu la chance de participer aux côtés de Michel Laclotte à ces grands projets et d’en tirer de précieuses leçons soit d’étudier certaines de ces réalisations pour nourrir leurs recherches sur l’histoire de l’architecture et de la muséographie.
Modération : Françoise Mardrus, musée du Louvre Avec : Dominique Brard, architecte, Atelier de l’Île Cecilia Hurley, École du Louvre et université de Neuchâtel Richard Peduzzi, scénographe Cloé Pitiot, musée des Arts décoratifs
Michel Laclotte demeure dans nos pensées comme un grand fondateur de musées – le Petit Palais en Avignon, le musée d’Orsay, le Grand Louvre ; il a contribué, de manière forte, à dessiner le paysage muséal contemporain en France. Il était aussi un grand amoureux des musées. Dès sa nomination à la tête du département des Peintures, ce grand intellectuel avait associé étroitement réflexion scientifique et attention à la muséographie et à la compréhension des œuvres. Dès ses tout premiers écrits, sans doute dès ses toutes premières visites au musée, il avait compris combien le musée est un espace singulier, à la fois de connaissance, de rencontres, de plaisir, où le rapport à la déambulation, au regard, à l’échange, induit une approche des œuvres particulière, portée par le savoir académique comme par une découverte sensible
11 h 50 Musées sans frontière par Neil MacGregor, Historien de l’art
12 h 10 Table ronde Modération : Sébastien Allard, musée du Louvre Avec : Thomas Bohl, musée du Louvre Philippe Costamagna, musée Fesch, Ajaccio Patricia Mainardi, CUNY Graduate Center, New York 15 h du cinéma
15 h
Dans Histoires de musées. Souvenirs d’un conservateur (Scala, 2003), Michel Laclotte rappelle que «l’une des idées fortes du projet [du Grand Louvre] consistait à ouvrir le musée sur la ville ». L’architecture des espaces ainsi que la programmation culturelle constituèrent les éléments essentiels d’une politique entièrement nouvelle, mise en œuvre à partir d’avril 1989. Quelles sont les sources de cette vision du musée, quelles ont été ses conséquences sur l’activité du Louvre et son rapport avec ses publics, quelle influence a-t-elle pu avoir sur les musées français. Quel peut être l’avenir de cette conception « symphonique » du musée ?
15 h 10 Le musée ouvert sur le monde par Paul Salmona, musée d’art et d’histoire du Judaïsme
15 h 40 Table ronde
Michel Laclotte a souhaité ouvrir le musée sur la société de son temps en créant au sein du musée d’Orsay, dès son ouverture, et au Louvre, un service culturel et un Auditorium. La richesse de leurs programmes, les relations établies avec la création contemporaine dans le domaine des arts vivants – musique, cinéma, littérature, danse, théâtre – et avec les autres disciplines des sciences humaines ont permis d’offrir de nouveaux regards et de nouvelles perspectives sur la collection et l’histoire de chacun des musées. Les deux grands musées de beaux-arts se sont affirmés comme des lieux de vie, ouverts au monde et sur le monde. Les pistes ainsi ouvertes ont été riches, elles ont contribué à renouveler l’image de l’institution muséale, à attirer de nouveaux publics, à fonder des espaces d’échanges. La table ronde, en présentant des projets récemment mis en œuvre dans différents musées– le musée d’Orsay, le musée du Louvre Lens, le Louvre – en perspective avec les débats de notre société contem-poraine, analysera ce qui demeure de l’esprit fondateur et audacieux de Michel Laclotte, esprit ferment de développements futurs des musées d’aujourd’hui.
Modération : Dominique de Font-Réaulx, musée du Louvre Avec : Luc Bouniol-Laffont, musée du Louvre Anne Lafont, École des hautes études en sciences sociales Marie Lavandier, musée du Louvre-Lens Dominique Païni, historien du cinéma
Michel Laclotte a été un compagnon de route de l’Ecole du Louvre tout au long de sa carrière, et même au-delà de cette dernière. Elève dans les années 50, il y a effectué la totalité du cursus et soutenu une thèse de 3e cycle en 1955. Son engagement s’est particulièrement manifesté à deux époques très différentes : il a enseigné d’une part entre 1965 et 1969, puis l’année universitaire 1977-78, d’autre part entre 2007 et 2010. Les sujets de ses cours étaient, à une quarantaine d’années de distance, les mêmes : il est donc particulièrement intéressant de confronter les témoignages, pour mieux comprendre quelle était sa méthode pédagogique. Quelle que soit la période, il n’en reste pas moins que le bonheur de «susciter l’intérêt et, encore mieux, des vocations » demeura présent chez lui jusqu’au bout, selon ses propres termes. L’évoquer participe à l’hommage que souhaite lui rendre « son » Ecole.
16 h 40 Michel Laclotte et l’Ecole du Louvre : un enseignement incarné par Claire Barbillon, École du Louvre
17 h 10 Table ronde Dans Histoires de musées. Souvenirs d’un conservateur (Scala, 2003), Michel Laclotte rappelle que « l’une des idées fortes du projet [du Grand Louvre] consistait à ouvrir le musée sur la ville ». Cette volonté d’ouverture, Michel Laclotte l’a portée dans toutes ses activités, dans et au-delà du musée. Enseignant à l’École du Louvre, homme clef de la fondation de l’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA), il n’a eu de cesse de chercher à transmettre sa conception de l’histoire de l’art à de nouvelles générations, fidèle en cela au souvenir de ce que ses maîtres lui avaient transmis.
Modération : Pierre Wat, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Avec : François-René Martin, École nationale supérieure des Beaux-Arts; Alain Schnapp, Centre national de la recherche scientifique; Mickaël Szanto, Sorbonne Université
18 h
Remise du prix Michel Laclotte
par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre et Jean-Pierre Babelon, conservateur
général honoraire, membre de l’Institut
Le Prix Michel Laclotte a été créé par la Fondation pour l’Art et la Recherche, hébergée par la Fondation pour la Sauvegarde de l’art français. Il est décerné par le Comité français d’histoire de l’art
18 h 20
Clôture
par Laurence des Cars, Présidente-Directrice du musée du Louvre
En lien avec le prix Michel Laclotte, le CFHA tient une revue de presse sur Michel Laclotte, amenée à s’agrandir …
Et merci de signaler à « presidence@cfha-web.fr » les articles le concernant.
Voici dans un premier temps, une suite d’articles parus après son décès, le 10 aout 2021.
« Michel Laclotte, ancien directeur et «architecte» du Grand Louvre, est décédé à 91 ans« , Le Figaro, 11 août 2021
« Michel Laclotte, un historien de l’art amoureux des musées« , par Adrien Goetz, Le Figaro, 11 août 2021
« La mort de Michel Laclotte, ancien président du Grand Louvre« , par Harry Bellet, Le Monde, 12 août 2021
« Michel Laclotte, Former Louvre Director Who Fiercely Defended I. M. Pei’s Iconic Pyramid Installation, Is Dead at 92« , par Tessa Salomon, Artnews, 12 août 2021
« Michel Laclotte, Who ‘Created the Modern Louvre,’ Dies at 91« , The New York Times, 10 septembre 2021
« Obituary: Remembering Michel Laclotte, A key player in the world of art history and museums, and director of the Louvre from 1987–1994 », Design/Curial, 15 février 2022
« Michel Laclotte, la générosité comme credo », par Carole Blumenfeld, La Gazette Drouot, 15 octobre 2021.
« Disparition de Michel Laclotte (1929-2021) », par Jean-Pierre Cuzin, L’Objet d’art, octobre 2021, p. 2-3.
« Obituaries. Michel Laclotte (1929-2021) », par Pierre Rosenberg, The Burlington Magazine, dec. 2021, p. 1217-1218 (version française aimablement communiquée par l’auteur ici)
Le Comité français d’histoire de l’art (CFHA) condamne avec véhémence l’invasion de l’Ukraine par les forces armées du gouvernement russe. Il soutient la population ukrainienne dans ces moments difficiles et souhaite un prompt rétablissement de la paix, dans des conditions justes.
Le CFHA est profondément préoccupé par les dommages que subissent ou subiront différents musées, sites patrimoniaux, lieux d’enseignement de l’histoire de l’art, institutions culturelles et par le sort de celles et ceux qui les animent et les font vivre. Il exhorte les deux belligérants, et particulièrement le pays agresseur, à respecter ce patrimoine historique commun à l’humanité.
Le CFHA exprime sa profonde solidarité avec toute la communauté académique, notamment celle liée à l’histoire de l’art, et avec toutes les personnes en charge du patrimoine qui sont prises dans la guerre et qui ont souvent dû quitter leurs lieux de vie et de travail dans des conditions dramatiques en Ukraine. Il s’efforcera d’aider les étudiants, enseignants, conservateurs, restaurateurs, et autres acteurs du patrimoine dans la mesure de ses possibilités.
Le CFHA s’engage à multiplier les initiatives pour continuer à faire vivre la riche culture ukrainienne, diffuser et soutenir les actions qui se font jour à ce propos. Il s’engage également à aider la reconstruction de la vie intellectuelle et artistique de l’Ukraine après la fin du conflit, sans créer de rupture avec la communauté académique russe dont une large partie a fait savoir son opposition à cette guerre injuste.
L’Art et son Histoire sont là pour créer des liens entre les peuples, et non des guerres.
2 mars 2022
Le Comité français d’histoire de l’art.
Le CFHA pour l’Ukraine
Voici quelques déclarations d’organismes culturels concernant l’invasion décidée par le gouvernement russe en Ukraine :
ICOM : https://icom.museum/fr/news/declaration-concernant-linvasion-russe-en-ukraine/
ICOMOS : https://www.icomos.org/fr/77-articles-en-francais/105672-declaration-de-l-icomos-sur-l-ukraine
Blue Shield International: https://theblueshield.org/statement-by-the-blue-shield-on-the-situation-in-ukraine/
Il est également possible de signer la pétition en ligne lancée à l’initiative du Cercec (EHESS), centre de recherche spécialiste de cette aire géographique, et destinée à montrer la solidarité avec les collègues ukrainiens, ainsi qu’avec les collègues russes qui dénoncent courageusement cette guerre. Elle est en ligne à l’adresse : https://chng.it/9z7yS8CBNn
Et lisez également le témoignage de notre collègue ukrainienne.
L’invasion de l’Ukraine est une guerre contre tous les États démocratiques. Alors que nous nous battons pour notre liberté, voici 5 façons dont le monde de l’art peut aider
https://news.artnet.com/opinion/ukraine-invasion-museums-oped-2077801
Le CFHA souhaite pouvoir amplifier son action pour l’Ukraine et aider nos collègues historiennes et historiens de l’art de ce pays. Si vous avez des informations à nous communiquer, des sites ou des articles à faire partager, merci de les communiquer à « presidence@cfha-web.fr » avec dans le titre du courriel les mots-clés « Stand With Ukraine ». Nous nous arrangerons pour le rediffuser. Merci !
Olivier Bonfait, président du CFHA, pour le conseil exécutif.