Author: Olivier Bonfait

Assises de l’histoire de l’art 2025 Rencontres du CFHA. Programme

 

Les Assises de l’histoire de l’art – Rencontres du CFHA

en collaboration avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie (MPP)

Vendredi 4 juillet 2025, Médiathèque du patrimoine et de la photographie, Charenton-le-Pont

Programme

Cette journée est conçue comme un moment d’échanges entre historiennes et historiens de l’art au sens large (des étudiantes ou étudiants en master aux personnes actives dans le monde de l’art, marché, collection, critique). Les personnes souhaitant y assister sont invitées à s’inscrire sur le lien suivant : https://docs.google.com/document/d/17ws45FpL25RBR7uxjWM8sb-_mBz6kNia/edit?usp=sharing&ouid=115544896128820425815&rtpof=true&sd=true

en mettant impérativement leur nom, prénom et adresse mail. Le nombre d’inscriptions est fixé à 250.

Pour se rendre à la MPP, descendre à la station Liberté de la ligne 8 du métro, puis marcher cinq minutes (11 rue du Séminaire de Conflans) ou prendre un vélib !

Plan d’accès

 

Accueil et café  : 9h15-9h40

Mots de bienvenue :
Gilles Désiré dit Gosset, directeur de la Médiathèque du Patrimoine et de la Photographie
Olivier Bonfait,président du CFHA, professeur à l’Université de Bourgogne

Premier temps : 9h45-11h00

Éditer l’histoire de l’art aujourd’hui : enjeux, opportunités, renouveaux

Laurence Basset (éditions du musée du Louvre), Katia Bienvenu (éditions de l’INHA), Marike Gauthier (éditions Le Passage), Thierry Laugée (Nantes Université/Presses Universitaire de Strasbourg), Charles Senard (Librairie Droz)

Modération : Dominique de Font-Réaulx (musée du Louvre/ Revue Histoire de l’art)

 

Les archives de la MPP sur l’évacuation des œuvres d’art (1914-1920) : de l’histoire du service à celle des œuvres

Solène Amice (service Patrimoine et Inventaire, région Île-de-France), Marie Creton (étudiante en master, École du Louvre), Isabelle Gui (MPP), Ronan Guinée (MPP)

Modération : Gaëlle Pichon-Meunier (Direction générale des patrimoines et de l’architecture)

 

Étudier et acquérir les arts extra-européens du XXe siècle : un état des lieux

Nadine Atallah (MNAM-Centre Pompidou), Gaëlle Prodhon (INHA/InVisu), Jade Thau (INHA)

Modération : Mercedes Volait (CNRS)

 

Visite-discussion : Le fonds Viollet-le-Duc

Jean-Charles Forgeret (MPP, responsable des archives) avec Laurent Baridon (Université Lumière Lyon 2)

 

Deuxième temps : 11h15-12h30

Fragments, nouvelles lectures des polyptyques

Roberto Merlo (atelier de restauration Arcanes), Giulia Puma (collège Sévigné, Paris), Daniele Rivoletti (Université Clermont Auvergne)

Modération : Corentin Dury (musée des Beaux-Arts d’Orléans)

 

De nouveaux lieux pour la connaissance : les centres de recherche des musées

Philippe Cordez (musée du Louvre), Étienne Faisant (musée du Grand Siècle), Benjamin Foudral (musée Courbet), Lise Mész (villa Guimet)

Modération : Jean-Baptiste Minnaert (Sorbonne Université)

 

Faire parler la peinture avec les nouveaux médias : le cas de la galerie d’Énée du musée Fabre

Matthieu Fantoni (musée Fabre), Anne Le Cabec (musée Fabre), Stéphane Lojkine (Aix-Marseille Université),

Solène Scherer (Aix-Marseille Université)

Modération : Gabriel Batalla-Lagleyre (Université de Lausanne)

 

Visite-discussion : Les acquisitions photographiques récentes de la MPP

Matthieu Rivallin (MPP) avec Linda Garcia d’Ornano (Paris 1 Panthéon Sorbonne)

 

Déjeuner (12h30-14h00)

Annonces : publications du congrès du CIHA de Lyon 2024, revue Histoire de l’art

Le déjeuner sera une occasion de se retrouver et de discuter tous ensemble, sous la forme d’un pique-nique collectif en profitant des espaces extérieurs de la MPP. Chaque personne est priée d’apporter un peu de nourriture qui sera mise au frais à l’arrivée et partagée à midi. Le CFHA assure l’intendance : eau, nappes, serviettes, assiettes, fourchettes et couteaux.

 

Troisième temps : 14h00-15h15

 La Renaissance italienne : un renouveau des questionnements

Dominique Cordellier (musée du Louvre), Michel Hochmann (EPHE), Pauline Lafille (université de Limoges)

Modération : Neville Rowley (Berlin, Gemäldegalerie)

 

Déontologie et pratiques de présentation des ensembles mobiliers dans les demeures historiques

Oriane Beaufils (Villa Ephrussi), Yves Carlier (château de Versailles), Hélène Cavalié (Mobilier national), Mathieu Deldicque (château de Chantilly), Alexia Labeurre (Université Bordeaux Montaigne), Benjamin Steinitz (galerie Steinitz)

Modération : Jérôme Delaplanche (Centre des Monuments Nationaux), Hélène Lebedel-Carbonnel (Direction générale des patrimoines et de l’architecture)

 

Pour une approche mondialisée de la critique d’art

Zouina Ait Slimani [Université de Genève], Mica Gherghescu (Bibliothèque Kandinksy), Qiuchi Liu (Sorbonne Université), Laura Karp Lugo (Université de Lorraine), Aline Pighin (CIRESC, EHESS)

Modération : Marie Tchernia-Blanchard (Archives de la Critique d’art, Université de Rennes II)

 

Visite-discussion : Le vitrail dans les fonds de la MPP

Camille Duclert (MPP) avec Marie Savoldelli (Université d’Artois, doctorante)

 

Quatrième temps : 15h30-16h45

Corps et érotismes

Amaury Chardeau [France Culture], Guillaume Faroult (musée du Louvre), Claire Maingon (Université de Rouen), Maël Tauziède-Espariat (Université Paris-Nanterre)

Modération : Nadeije Laneyrie-Dagen (ENS, Paris)

 

Les objets auxiliaires de l’histoire de l’art : renouveau et enjeu

Marie Colas des Francs (INHA), Florentin Gobier (musée de la nacre et de la tabletterie, Méru), Estelle Leutrat (Université de Poitiers), Ambre Vilain (Université de Nantes)

Modération : Katia Schaal (Université de Poitiers)

 

L’apport d’un centenaire à la recherche : l’exposition « Art déco » de 1925

Jérémie Cerman (Université d’Artois), Bleue-Marine Massard (responsable du patrimoine, Louis Vuitton), Sung Moon Cho [Centre André-Chastel]

Modération : Bénédicte Gady (musée des Arts Décoratifs)

 

Visite-discussion : La collection de relevés de peintures murales de la MPP

Olivier Lebreton (Centre de recherches sur les monuments historiques, CRMH) avec Ilona Hans-Collas (chercheuse, Groupe de Recherches sur la Peinture Murale) et Judith Kagan (Direction générale des patrimoines et de l’architecture, Service du Patrimoine)

 

17h00

Visites de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie

 ou

Grand atelier Parcours nomades : internationaliser la recherche

Kira d’Alburquerque (Victoria and Albert Museum), Nancy Berthier (Casa de Velázquez), Olivia Bourrat (Villa Albertine), Elisabeth Fritz (DFK), Olivier Meslay (Clark Art Institute)

Modération : Claire Barbillon (École du Louvre) et Marion Boudon-Machuel (INHA)

 

Cocktail (18h30)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lauréats du prix Michel Laclotte 2025 – Communiqué de presse

Prix Michel Laclotte 2025

 

Grâce à la Fondation pour l’Art et la Recherche, le prix Michel Laclotte a été créé en 2021 pour une période de cinq ans (2022-2026). Il est placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).

Le prix Michel Laclotte a pour ambition d’encourager les jeunes conservateurs et attachés de conservation dans leurs travaux. Il est décerné tous les ans.

 

Le jury du prix Michel Laclotte a décerné le prix Michel Laclotte 2025 en premier à  :

Clémentine Mathurin, actuellement responsable du pôle Patrimoines à Nantes métropole, et anciennement conservatrice de monuments historiques à la Direction régionale des affaires culturelles des Pays de la Loire, pour les différentes réalisations qu’elle a lancées et coordonnées liées à la restauration, étude, valorisation scientifique et grand public du portail occidental de la cathédrale Saint-Maurice d’Angers.

Il a décerné le deuxième prix ex-aequo à :

Milène Cuvillier, conservatrice du patrimoine, responsable du musée du Vieil-Aix, à Aix-en-Provence, pour l’exposition Aix au Grand Siècle (17 juin 2024-5 janvier 2025) qui s’est tenue au Musée du Vieil Aix et son catalogue.

Grégoire Hallé, conservateur du patrimoine, actuellement directeur du musée des Beaux-Arts de Chartres pour l’exposition Passion Renaissance. Légendes d’artistes du XIXe siècle (16 novembre 2024 – 23 mars 2025, musée des beaux-arts de Draguignan) dont il a été le commissaire scientifique.

 

À chacun des deux Prix est adjugée la somme de 2.500 €.

Les lauréats du prix seront annoncés lors du Festival de l’histoire de l’art à Fontainebleau, le samedi 7 juin 2025.

 

Le jury du prix Michel Laclotte est composé de Olivier Bonfait et Jean-Pierre Cuzin, présidents, et de Ariane Dor, Sylvie Ramond, Neville Rowley, Dominique Thiébaut, Christian Volle.

 

Le CFHA

Le Comité français d’histoire de l’art est une association régie par la loi de 1901 qui a pour objet de  l’intérêt pour l’histoire de l’art en France et la reconnaissance de son utilité dans la société et d’établir des échanges réguliers entre toutes les personnes intéressées par le développement de l’histoire de l’art en France, quelle que soit leur activité ou leur discipline.

Le CFHA organise des réunions périodiques (colloques et journées d’étude, visites d’expositions, de musées ou de monuments, etc.) et il contribue à la coordination des informations concernant les travaux en cours.

Le CFHA a vocation à intervenir dans tous les débats et les grandes questions d’actualité concernant la communauté des historiens d’art et engageant la pratique actuelle ou l’avenir de la discipline.

En dehors de ses interventions, le CFHA soutient la recherche en histoire de l’art notamment par la remise de prix et de bourses. Il soutient un certain nombre de publications scientifiques (https://cfha-web.fr/ ).

Il a co-organisé le 36e congrès du Comité international d’histoire de l’art (Lyon 23-28 juin 2024, (https://www.cihalyon2024.fr/ ) et organise les  2e Assises de l’histoire de l’art à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie le 4 juillet 2025.

Pour plus d’informations sur le prix Michel Laclotte et les lauréats : https://cfha-web.fr/prix-michel-laclotte/

 

La Fondation pour l’Art et la Recherche

Placée sous l’égide de la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français, la Fondation pour l’Art et la Recherche a pour mission de favoriser l’étude, la protection, la mise en valeur et le rayonnement du patrimoine artistique français.

La Fondation soutient sur le long terme les publications scientifiques de référence de l’association Arthena ; elle contribue activement au programme « Le plus grand musée de France » porté par la Sauvegarde de l’Art français ; elle attribue  des prix pour encourager les travaux  menés par de jeunes chercheurs et de jeunes conservateurs.

Contact :  Victoire Collonier, victoire.collonier@sauvegarderdelartfrançais.fr , tel. : 01 48 74 98 89

Appel à participation aux Assises de l’histoire de l’art, CFHA-MPP, 4 juillet 2025

Appel à participation

 

Les assises de l’histoire de l’art en France

(Les rencontres du CFHA)

 

Médiathèque du patrimoine et de la photographie,

Vendredi 4 juillet 2025

Charenton-le-Pont

 

 

Le but de ces deuxièmes Assises de l’histoire de l’art est de réunir toute la communauté de l’histoire de l’art en France : aussi bien les professionnels du patrimoine et de sa conservation-restauration que le monde de la recherche académique (Universités, CNRS, Instituts), ainsi que les acteurs du marché de l’art, de l’édition, de la critique et de la collection. Elles sont organisées par le Comité français d’histoire de l’art, en collaboration avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie.

Ces assises ont lieu dans un cadre historique, joignable en moins de 10 minutes de Paris ; les participants pourront ainsi profiter de la découverte des fonds et des activités de la Médiathèque, l’année du bicentenaire de la photographie !

L’esplanade devant la Médiathèque et le soleil de juillet devraient favoriser les échanges et rendre cette journée agréable et inoubliable, et encourager ainsi les dynamiques d’échanges intellectuelles et de rencontres inaugurées par le CFHA depuis plusieurs années.

 

Les modalités des assises

Le but de ces assises étant d’être le plus ouvert et collectif possible, elles se dérouleront sur une journée, avec trois ou quatre rencontres simultanées. Elles durent toutes 1h15, en laissant à chaque fois au moins quinze minutes d’échanges avec le public.

En plus de deux conférences finales et quatre présentations-discussions autour des fonds documentaires de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie,

trois types différents de rencontres sont proposés :

– un atelier classique : un ou deux modérateurs, entre deux et quatre intervenants ;

– une table ronde, avec entre quatre et six personnes (brève présentation au début ne dépassant pas 30 minutes environ, puis échange entre les intervenants) ;

– un débat avec deux ou trois intervenants.

Afin de favoriser les échanges au sein de toute la communauté, il est demandé aux organisatrices ou organisateurs de faire parler si possible dans chaque rencontre des personnes venant de métiers et d’horizons différents (institutions patrimoniales, université, conservation-restauration, marché de l’art…) et une ou un jeune chercheur. La présentation de projets ou réalisations interdisciplinaires est vivement encouragée de même que les recherches en cours ou les récentes découvertes.

Le CFHA proposera lui-même quelques ateliers qui s’inscriront dans les formes de rencontres présentées.

Tous les types de sujets, toutes les périodes toutes les aires culturelles sont les bienvenues !

Le public visé est celui de toutes les personnes qui s’intéressent à l’histoire de l’art (historiennes et historiens de l’art, marchandes et marchands d’art, collectionneuses et collectionneurs, étudiantes et étudiants en histoire de l’art, en histoire et sciences humaines, en école d’arts et d’architecture).

 

Déroulé prévu des Assises :

9h30-10h : café d’accueil et enregistrement

– 10h-11h15 : temps 1 des rencontres

11h15-11h30 : pause

– 11h30-12h45 : temps 2 des rencontres

12h45-14h15 : déjeuner (formule chacun apporte un casse-croute, à partager, pique-nique dans les jardins de la médiathèque, le CFHA assure l’intendance et offre les boissons)

– 14h15-15h30 : temps 3 des rencontres

15h30-15h45 : pause

– 15h45-17h : temps 4 des rencontres

 

17h15-18h15 : conférences ou grandes visites de la médiathèque

Cocktail, pour les participants et les membres du CFHA, 18h30-19h45

 

Comment proposer une participation ?

La proposition doit comprendre sur document Word ou PDF (en pièce jointe au courriel, un document de moins de 10 megaoctets)

– le titre de la rencontre (moins de 100 signes) ;

– la forme de l’intervention (atelier, débat, table-ronde) ;

– un résumé en 2000 signes au plus du thème traité et de son intérêt ;

– la ou les personnes organisant la rencontre (avec les adresses mails) ;

– un CV de 15-30 lignes au plus des personnes organisant l’atelier,

– la liste des intervenants prévus avec leur brève biographie (entre 3 et 10 lignes).

Envoyer la demande à l’adresse assisesCFHA2025@gmail.com avec pour titre « Assises CFHA 2025 Proposition rencontre » avant le 10 mai 2025 au soir.

 

Les propositions seront examinées par un comité scientifique qui correspond au conseil du CFHA.

La réponse sera fournie avant le 20 mai.

 

Le conseil exécutif du CFHA.

 

Pour en savoir plus sur la médiathèque du patrimoine et de la photographie qui accueille les assises de l’histoire de l’art : https://mediatheque-patrimoine.culture.gouv.fr/

Deuxième Assise de l’histoire de l’art organisées par le CFHA

Deuxième Assise de l’histoire de l’art

(Les rencontres du CFHA)

Médiathèque du patrimoine et de la photographie

Vendredi 4 juillet 2025

 

en collaboration avec la Médiathèque du patrimoine et de la photographie

 

 Pourquoi des Assises du CFHA ?

Le succès des premières Assises du CFHA qui se sont déroulées à Sceaux en 2023 a incité le conseil exécutif du CFHA à renouveler ces rencontres cette année 2025. Leur but est de réunir toute la communauté de l’histoire de l’art en France : aussi bien le monde de la recherche universitaire que les professionnels du patrimoine et de sa conservation-restauration, ainsi que les acteurs du marché de l’art, de l’édition, de la critique et de la collection.

Ce premier rassemblement avait permis à cette communauté d’échanger, de partager des savoirs et des questionnements, et il a certainement contribué au succès du 36e Congrès du Comité International d’Histoire de l’art (Lyon, 23-28 juin 2024) qui a vu plus de 700 participantes et participants venant de France rencontrer des personnes venant de 60 pays différents.

Rebondissant sur la dynamique créée par ces deux événements, le CFHA souhait pérenniser la formule des Assises de l’histoire de l’art.

Réunissant tous les acteurs de l’histoire de l’art en France et du patrimoine dans un esprit d’ouverture totale, la formule des Assises est inédite. Elle se distingue des colloques scientifiques, où se retrouvent des spécialistes d’un seul sujet, et du Festival de l’histoire de l’art, qui vise à faire connaître l’histoire de l’art à un vaste public. Ouvertes sur toutes les discours et pratiques actuelles de l’histoire de l’art, tant dans les domaines de la restauration et de la conservation du patrimoine, du marché de l’art et de la recherche, le but des assises est de créer un temps propice d’échanges entre des personnes déjà engagées dans l’histoire de l’art.

 

Le comment des Assises du CFHA

Pour favoriser la diversité dans les sujets traités et dans les formes d’échange, quatre sessions ont lieu en même temps selon différentes modalités (dialogue, table ronde, atelier-discussion sur les fonds de la médiathèque du patrimoine et de la photographie). Les Assises se dérouleront sur une journée, selon ces processus.

Il sera demandé à chaque organisateur ou organisatrice de rencontre de faire parler dans le « panel » une personne venant du monde académique, une autre du patrimoine, afin d’assurer un échange de pratiques scientifiques, et si possible un jeune chercheur. Chaque session dure une heure quinze avec environ quarante-cinq minutes de présentation, et le même temps de discussion.

En ayant quatre sessions en même temps, il est ainsi possible d’avoir seize sessions dans la journée, et de couvrir toutes les périodes et géographies de l’histoire de l’art ainsi que différentes approches. Le CFHA propose d’organiser au moins quatre ateliers, notamment pour aborder des questions professionnelles ou d’aide aux jeunes chercheurs dans leur intégration à la vie professionnelle. De son côté, la médiathèque du Patrimoine et de la photographie propose quatre ateliers-discussions sur ses fonds documentaires et ses services.

Une conférence finale et des visites donneront la possibilité de rassembler tout le public et de mettre en valeur l’institution accueillante.

 

Pourquoi les Assises à la Médiathèque du patrimoine et de la photographie ?

La réussite de ces premières Assises était due, outre à l’intérêt des thèmes traités, l’engagement des intervenants, et les discussions nourries avec le public, aux vertus du lieu, accueillant et inspirant, de l’Orangerie au Petit château qui héberge la mission de préfiguration du musée du grand siècle. Il avait en outre l’avantage d’être dans un lieu bien desservi, assez proche de Paris pour que tous les participants puissent le rejoindre facilement, et assez distant pour que les personnes ne viennent pas assister juste à une session et repartent. Le site de la Médiathèque du patrimoine et de la photographie offre les mêmes avantages.

La Médiathèque du patrimoine et de la photographie est un lieu stimulant intellectuellement : elle est connue par les historiens de l’art et du patrimoine pour l’importance de ses fonds documentaires, qui s’enrichissent très régulièrement et sont de plus en plus accessibles à distance, par des bases de données ou des portails.

 

La date du 4 juillet 2025 permet d’éviter toute interférence avec d’autres événements et, proche des vacances, implique de donner une tonalité joyeuse à ces rencontres.

 

Venez nombreux !

 

Le Comité français d’histoire de l’art

Présentation du premier ouvrage édité par le CFHA HistoireS de l’art

Présentation de l’ouvrage HistoireS de l’art

A l’occasion du 36e Congrès du Comité International d’Histoire de l’art de Lyon en juin 2024, le CFHA a publié HistoireS de l’art en France, 1964-2024. Lieux, questions, défis (Paris, Le Passage, 2024).

L’ouvrage retrace les étapes importantes qui ont transformé l’histoire de l’art en France durant les six dernières décennies, qui ont vu s’opérer tant de bouleversements, et insiste sur la diversité de la  discipline, telle qu’elle a pu être pratiquée depuis plusieurs générations dans différents lieux.

Véritable histoire intellectuelle de l’histoire de l’art en France, ce livre aborde une cinquantaine d’« événements » marquants et plusieurs thématiques transversales, en  réunissant les meilleurs spécialistes sur chaque sujet. Mais au-delà de  la réflexion historiographique sur les problématiques contemporaines que la discipline a dû affronter, ce recueil d’essais publié par le CFHA contribue à mieux appréhender les questions et les enjeux actuels de l’histoire de l’art.

Intervenant
Olivier Bonfait, directeur de l’ouvrage, président du Comité français d’histoire de l’art – CFHA

Modération
Lucie Grandjean, chargée de mission développement culturel à l’INHA

jeudi 6 mars 2025, 18h30, Salle Vasari, INHA

Un rapport sur la place de la France dans la recherche scientifique: quelques observations.

Un rapport de l’Observatoire des sciences et techniques analyse la place de la France dans le monde scientifique, en s’appuyant principalement sur les publications et les demandes aux projets de recherche européens.

Une très bonne analyse de Sylvestre Huet  en est parue dans Le Monde https://www.lemonde.fr/blog/huet/2025/02/18/geopolitique-de-la-science-la-france-regresse/

Pour le domaine de l’histoire de l’art et du monde de la recherche en France, soulignons ici quelques points à partir du rapport (très utile même s’il contient quelques grossières erreurs de calcul, comme dans le tableau A7. 2, p. 72, le taux de 57% pour l’Allemagne qui devrait être de 70% et non de 57%).

– La place de la France dans le monde de la recherche diminue sensiblement et, semble-t-il, inexorablement, passant de la 6e à la 13e place parmi les 20 premiers pays publiant, alors que l’Italie est restée en 7e position.

– Les réformes du monde académique menées récemment soit disant pour mieux structurer et renforcer la recherche n’ont donc pas produit les bénéfices pour lesquels elles ont été faites (contre le plus souvent, l’avis du monde académique).

– Pour la première fois, les publications en anglais par rapport aux autres langues reculent en 2022 (graphique 4, p. 17), mais les recherches publiées en anglais ont généralement un impact beaucoup plus élevé. De plus la France a un taux de publication en anglais dans les sciences humaines beaucoup plus faible que celle des autres pays européens (p. 66-67).

– Le taux de succès aux bourses ERC au sein du panel sciences humaines pour la France est un des plus faibles (0,81; la moyenne est de 0,98; p. 43)).

– L’archéologie est beaucoup mieux représentée que l’histoire de l’art dans les différents tableaux.

Pour finir sur une bonne nouvelle, signalons la présence d’In-Situ, revue des patrimoines à la 6e place du  tableau des revues comportant des articles indexés en SHS, et la très bonne position de revues publiant souvent des recherches en histoire de l’art (XVIIe siècle, Romantisme). Notons aussi la présence de revues comme Annales de Bretagne, ou La Revue du Nord, qui sous prétexte d’être locales, devaient être classées  B …

Pour consulter le rapport de l’Observatoire des sciences et techniques: HCERES-position-scientifique-france-2024

Olivier Bonfait

Table ronde organisée par le CFHA : Pourquoi s’engager dans l’histoire de l’art en 2025 ?

TABLE RONDE

ouverte au public

à l’issue de l’assemblée générale du Comité français d’histoire de l’art

Pourquoi s’engager dans l’histoire de l’art en 2025 ?

samedi 25 janvier 2025, 16h15-18h

INHA, salle Vasari

 

Le conseil du CFHA a souhaité donner la voix à des jeunes professionnels des métiers de l’histoire de l’art et du patrimoine, pour connaitre les raisons de leur choix de l’histoire de l’art, leurs positions face à la discipline, les difficultés rencontrées et leurs aspirations.

Avec Élodie Baillot, Benjamin Carcaud, Jouan Jessy, Laura Pichard, Camille Philippon, Christophe Zhang.

Pour suivre le débat à distance, cliquez sur le lien ici.

 

Élodie Baillot. Maîtresse de conférences en histoire de l’art à l’université Lumière Lyon 2, Élodie Baillot étudie l’histoire du collectionnisme, des processus d’esthétisation de la consommation des arts décoratifs espagnols et la constitution de collections privées et publiques d’art espagnol. Elle a publié Le baron Davillier, un travailleur de la curiosité (2024). Ses recherches récentes portent sur la fortune critique de l’hispano-mauresque dans l’historiographie du 20e siècle à travers l’étude l’historien et archéologue Henri Terrasse.

Benjamin Carcaud. Conservateur du patrimoine, Benjamin Carcaud occupe actuellement un poste de conservateur des monuments historiques à la Drac des Pays de la Loire chargé des départements de la Loire-Atlantique (hors Nantes Métropole), de Maine-et-Loire et de la Vendée. Il est responsable de la conservation de la tenture de l’Apocalypse exposée à Angers. Historien et historien d’art, il a particulièrement travaillé sur des questions d’histoire de la muséologie et d’histoire des collections.

Jouan Jessy. Docteur en Histoire de l’art de Nantes Université, Jouan Jessy a soutenu sa thèse en novembre 2023 consacrée à la production architecturale de la famille Corbineau (Bretagne, Maine et Anjou entre 1600 et 1680), un travail réalisé sous convention CIFRE au sein du service de l’Inventaire du Patrimoine des Pays de la Loire. Il a participé à la construction et au lancement de l’étude thématique régionale sur les architectures des sports. Spécialisé en histoire de l’architecture, il enseigne actuellement en tant qu’ATER à l’Université de Lille.

Laura Pichard. Après un travail de recherche portant sur l’analyse de l’or et de ses usages comme matériau pictural dans les peintures italiennes du musée du Louvre de la fin du XVe au milieu du XVIIe siècle (projet AORUM) mené en master à l’École du Louvre, Laura Pichard intègre l’Institut National du Patrimoine en 2023. Elle est aujourd’hui conservatrice du patrimoine et responsable de la collection de peintures de la mission de préfiguration du musée du Grand Siècle.

Camille Philippon. Doctorante en histoire de l’art à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Camille Philippon prépare une thèse portant sur la critique d’art de Louis Vauxcelles (1898-1914) soutenue depuis 2022 par la Fondation des amis pour le rayonnement du musée d’Orsay et de l’Orangerie (FARMO). Elle est également co-fondatrice du collectif F.A.R. (Femmes artistes en réseaux).

Christophe Zhang. Titulaire d’un double master en histoire et muséologie (Sciences Po et École du Louvre), Christophe Zhang a mené des recherches sur la mémoire des massacres de Tian’anmen dans les arts visuels depuis 1989. Entre 2020 et 2022, il a travaillé à l’INHA auprès de la directrice du département des études et de la recherche. Après être passé par la classe Prépa Talents de l’Institut national du patrimoine, il intègre en janvier 2025 la formation d’application des conservateurs du patrimoine dans la spécialité « musées ».

Aides à la recherche 2. Publier sa thèse

Aides à la recherche 2. Publier sa thèse

 

Une fois la thèse soutenue, il importe d’en faire connaitre les résultats par une publication.

En effet, si le catalogue SUDOC (https://www.sudoc.abes.fr/cbs/) répertorie bien les thèses, en indiquant les noms des directrices ou directeurs et des membres du jury, et en fournissant souvent un résumé, la consultation des thèses est nettement plus difficile, qu’elles soient encore sur papier, microfiche, ou sous la forme d’un document numérisé. La situation sur ce point s’est nettement détériorée par rapport aux années 1980-1990, quand la bibliothèque d’art et d’archéologie Jacques Doucet recevait de droit un exemplaire des thèses soutenues. En revanche, par ProQuest, les chercheurs français ont accès en deux clics aux thèses en histoire de l’art soutenues dans les universités des États-Unis (et peuvent même les télécharger). Signalons que les travaux inédits réalisés pour l’HDR ne semblent répertoriés nulle part…).

Une première façon d’en divulguer les résultats est de publier un ou deux articles reprenant les principales nouveautés des apports de la thèse, mais cela peut nuire à la publication de l’ensemble du texte. Sa publication nécessite souvent un travail de réécriture, pour intégrer les observations et suggestions du jury, pour faire passer un travail académique en un livre susceptible d’intéresser un public plus large que le cercle des spécialistes du sujet, et surtout pour tenir compte de sa propre évolution par rapport à son travail.

Trouver un éditeur n’est pas chose facile. Quelques maisons d’éditions accueillent dans leurs collections un grand nombre de thèses.

C’est le cas notamment du CTHS (collection Archéologie et histoire de l’art : https://cths.fr/ed/liste.php?monocrit=c&collection=4 ; collection L’art et l’Essai : https://cths.fr/ed/liste.php?monocrit=c&collection=26) et des Presses universitaires de Rennes (PUR, particulièrement la collection Art et Société : https://pur-editions.fr/collection/203) pour des thèses sur toutes les périodes. Généralement, les presses universitaires de l’université où a été soutenue la thèse peuvent éditer la recherche, mais elles ne sont pas toujours habituées à publier des travaux d’histoire de l’art avec des illustrations.

Les autres maisons d’édition publient souvent des recherches dans des domaines ou des périodes spécialisés : Mare&Martin (XIXe siècle, avec la collection Thèse illustrée : https://www.mareetmartin.com/collection/these-illustree) ; les Presses du réel (surtout pour les XXe et XXIe siècles, notamment dans la collection Œuvres en sociétés : https://www.lespressesdureel.com/collection_serie.php?id=13&menu=4) ; les écoles françaises à l’étranger, qui ont généralement une collection spéciale pour publier des thèses ou des monographies (Athènes : https://www.efa.gr/fr/publications/presentation-publications ; Madrid : https://www.casadevelazquez.org/publications/les-collections ; Rome : http://www.publications.efrome.it/opencms/opencms/). Des éditeurs étrangers, comme Brepols, publient également des thèses en histoire de l’art dans leurs collections.

Généralement, ces éditeurs demandent une aide financière. Voici quelques indications pour trouver une aide ou un soutien éditorial à la publication de la thèse.

 

Prix et bourses spécialisés en histoire de l’art

 

  • Prix de thèse L’art et l’essai (INHA- CTHS)

https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/collections-imprimees/collection-l-art-l-essai-1.html

Destiné à soutenir les travaux de recherche en histoire de l’art, le prix de thèse L’art et l’essai permet la publication de deux thèses par an aux éditions de l’INHA et du CTHS. Toute thèse en histoire de l’art, de l’Antiquité classique au XXIe siècle, soutenue l’année précédant le prix en France et en français, peut être présentée.

Les thèses peuvent être soumises en l’état, mais devront être remaniées pour répondre aux exigences de la publication : le texte final ne pourra pas dépasser 750 000 signes (espaces, notes, bibliographie et index compris) ; la sélection iconographique n’excédera pas 80 images.

Période d’ouverture du prix : octobre

 

  • Prix Olga Fradiss

https://www.fondationdefrance.org/fr/appels-a-projets-fa/le-prix-olga-fradiss-lance-son-appel-a-candidatures-2023

Créée en 1993, et abritée par la Fondation de France, la Fondation Lucie et Olga Fradiss décerne chaque année plusieurs prix, dans les domaines de la recherche médicale et de l’histoire de l’art. Madame Olga Fradiss a été la directrice du Musée des Beaux-arts d’Orléans.

Le Prix Olga Fradiss a pour vocation de récompenser un jeune auteur, pour le meilleur livre français sur l’histoire de l’art, toutes disciplines et époques confondues, publié au cours de l’année écoulée. Le Prix Olga Fradiss est attribué à l’auteur d’un livre français sur l’histoire de l’art, récompensant ses qualités scientifiques et littéraires ainsi que l’originalité de ses idées.

Depuis l’édition 2023, ce prix annuel est d’un montant de 10 000 euros. Le candidat doit être de nationalité française et âgé de moins de 45 ans.

Date limite de dépôt des dossiers en 2023 : 13 octobre 2023.

 

  • Prix solennel de thèse de la Chancellerie de l’Université de Paris

https://www.sorbonne.fr/la-chancellerie-des-universites-de-paris/v2la-chancellerie-des-universites-de-paris-recompense-lexcellence-universitaire-et-propose-des-prix/les-prix-universitaires/

Les prix solennels récompensent l’excellence de la valeur universitaire et scientifique d’une thèse de doctorat soutenue au cours de l’année civile précédant l’année d’attribution. Ils s’adressent aux étudiants franciliens en droit et sciences politiques, sciences économiques et de gestion, médecine, sciences, pharmacie, lettres et sciences humaines

 

  • Prix Lambert pour la recherche et la publication des thèses en histoire de l’art

https://www.sauvegardeartfrancais.fr/prix-lambert/

La Fondation pour la Sauvegarde de l’art français récompense chaque année un docteur de l’université française pour l’importance et la qualité de ses travaux en histoire de l’art (architecture, arts et patrimoine relevant du domaine français, du Haut Moyen-Âge à la première moitié du XXe siècle). Ce prix scientifique vise à promouvoir les jeunes docteurs de l’université et à faciliter la diffusion des thèses à travers des publications de haute qualité éditoriale.

D’un montant total de 10 000 €, le Prix Lambert se décline en deux parties qui demeurent liées dans le cadre d’un projet éditorial : une récompense au chercheur et une aide à la publication de la thèse qui est versée à l’éditeur après la remise du manuscrit. Le prix est financé par Thomas Lambert, ancien élève de l’École Normale Supérieure et membre du conseil d’administration de la Fondation au titre des amis et mécènes.

 

  • Premio « L’Erma di Bretschneider »

https://www.lerma.it/news/37/premio-lerma-di-bretschneider-xx-edizione-2022-2023

Il contenuto delle opere partecipanti dovrà avere carattere scientifico e riguardare i seguenti argomenti di archeologia: preistoria, mondo classico, oriente, Egitto e medioevo.
Ogni autore potrà partecipare con una o più opere inedite in italiano, tedesco, inglese, francese o spagnolo.
L’autore dell’opera vincitrice del premio avrà l’opera stessa pubblicata in volume da «L’ERMA» di BRETSCHNEIDER
Date de remise des manuscrits : généralement 30 avril de l’année.

 

  • Aide à l’édition de la Société d’étude du XVIIe siècle

https://www.17esiecle.fr/aide-a-ledition/

Un programme d’aide à l’édition est créé par la Société d’étude du XVIIe siècle. Il concerne des ouvrages de toute discipline, en langue française, portant sur la période 1580-1720. Il sera possible de subventionner chaque année trois ouvrages dont au moins une thèse.

Ces ouvrages doivent avoir été acceptés par une maison d’édition, dont l’accord et, si possible, le devis, seront joints à la demande.

Date limite : pour 2023 : 30 juin.

 

  • Prix Bruno Pons – Comité Français d’Histoire de l’Art (architecture/arts décoratifs du XVIIIe siècle)

https://cfha-web.fr/prix-bruno-pons/

Créée en 2009 sous l’égide de la Fondation de France grâce au legs Geneviève Pons, la fondation Bruno Pons décerne tous les deux ans un prix dans le domaine de l’histoire de l’art.

Le Prix Bruno Pons a pour vocation de récompenser, sous la forme d’aide à la publication, une thèse de doctorat traitant de l’architecture et/ou des arts décoratifs en France et de son influence en Europe au XVIIIe siècle, deux domaines dans lesquels Bruno Pons, ancien président de la SHAF, était un chercheur internationalement reconnu.

Le prix est d’un montant d’environ 4500 euros. Il est versé directement à l’éditeur et ne pourra en aucun cas être versé au lauréat.

La date limite est généralement le début du mois de décembre.

 

  • Prix Marianne Roland Michel (pour l’art du XVIIIe siècle)

https://cfha-web.fr/prix-marianne-roland-michel/

En souvenir de Marianne Roland Michel, éminente historienne de l’art, sa famille a fondé un prix devenu biennal depuis 2014.

Le prix est décerné à un ouvrage qui apportera une réflexion originale et ne se contente pas de regrouper une documentation, fût-elle en partie neuve (catalogue, sources d’archives…).
Les manuscrits présentés doivent l’être sous une forme publiable. Tout type de manuscrit peut être reçu ; en ce qui concerne les thèses, elles doivent avoir été remaniées afin que la délibération porte sur des ouvrages aboutis.

Le prix peut être aussi décerné à un ouvrage manuscrit écrit dans une autre langue que le français ou l’anglais pour aider à sa traduction et à sa publication en français ou encore à un livre important paru dans les quinze dernières années et dont la traduction en français comblerait une lacune gênante.
Les manuscrits ne pourront pas être présentés plus de deux fois.

 

  • Prix du musée d’Orsay (XIXe siècle)

https://www.musee-orsay.fr/fr/ressources/ressources-scientifiques/presentation-et-mode-demploi/prix-du-musee-dorsay

Créé en 2006, le Prix du musée d’Orsay récompense tous les ans une thèse d’histoire de l’art portant principalement sur la deuxième moitié du XIXe siècle, en vue d’en permettre la publication. Il est d’un montant de 10 000€, dont 1000 € de prix et 9000 € qui constituent une aide à la publication de l’ouvrage.

Trop peu de thèses, dont certaines constituent des avancées déterminantes pour la connaissance de l’art, connaissent une diffusion publique. Le Prix du musée d’Orsay contribue ainsi à enrichir l’histoire de l’art, comme il renforce les liens entre le musée et les universités dans un soutien commun aux jeunes chercheurs.

 

  • Prix Ary Scheffer (XIXe siècle)

https://comitexix.hypotheses.org/3790

Désireux de récompenser et promouvoir les travaux de chercheurs portant sur le XIXe siècle, le Comité de Liaison des Associations Dix-neuviémistes (CL 19) a créé un prix annuel destiné à couronner une thèse de doctorat ou un mémoire de troisième cycle portant sur le XIXe siècle (1789-1914). Ce prix a été décerné pour la première fois en 2016, dans l’esprit du CL 19, qui réunit sociétés savantes, groupes de recherche, musées, bibliothèques et institutions culturelles concernées par l’étude du XIXe siècle.

Les candidats, de nationalité française ou étrangère, devront avoir soutenu avec succès, au cours des deux années précédant la date de son dépôt auprès du jury, une thèse de doctorat ou un mémoire de troisième cycle rédigé(e) en français et portant sur le XIXe siècle (1789- 1914). Chaque doctorat ou mémoire de troisième cycle ne peut être présenté qu’une fois pour l’attribution du Prix.

 

  • Prix de L’Art-Période – Vincent Lécuyer (XIX-XXe siècle)

https://www.artperiode.fr/aide-%C3%A0-la-recherche

Le Prix récompense une thèse de doctorat en histoire de l’art, soutenue dans les trois ans précédent la candidature portant sur l’époque contemporaine, du romantisme à l’entre-deux-guerres.

L’intégralité des conditions d’éligibilité sont exposées dans le règlement.

 

  • Fondation Giacometti : collection « École des modernités »

https://www.fondation-giacometti.fr/fr/bourse

L’appel à candidatures pour la collection d’ouvrages « École des modernités »
s’adresse à de jeunes chercheurs et chercheuses, dont les travaux portent sur l’art de la période moderne (1905-1960), et qui offrent des perspectives originales en raison du sujet choisi ou de l’angle adopté. Les lauréats ou lauréates verront leur étude publiée sous la forme d’un ouvrage d’environ 90 pages. Ils percevront une rémunération forfaitaire de 800 euros. Les coéditeurs prendront en charge les frais de relecture, d’édition, de distribution et fourniront 30 exemplaires à l’auteur.

 

  • Prix de thèse du Musée du quai Branly-Jacques Chirac

https://www.quaibranly.fr/fr/recherche-scientifique/activites/bourses-et-prix-de-these/prix-de-these/

Le département de la Recherche et de l’Enseignement du musée du quai Branly – Jacques Chirac souhaite encourager et soutenir les travaux de recherche dans les domaines des arts occidentaux et extra-occidentaux, des patrimoines matériels et immatériels, des institutions muséales et de leurs collections, de la technologie et de la culture matérielle. Les disciplines concernées sont l’anthropologie, l’ethnomusicologie, l’histoire de l’art, l’histoire, l’archéologie, les arts du spectacle et la sociologie.

À cette fin, deux prix de thèse pour aide à la publication d’un montant total de 8 000 euros sont attribués chaque année à deux thèses de doctorat qui se distinguent par leur intérêt scientifique et leur originalité.

 

  • Prix de thèse « Valois »

https://www.culture.gouv.fr/Nous-connaitre/Decouvrir-le-ministere/Histoire-du-ministere/Evenements/Recherche/Prix-de-these-Valois-Jeunes-chercheuses-et-chercheurs

Créé en 2017, ce prix distingue des thèses de doctorat pour leur qualité, leur originalité et leur apport essentiel aux politiques culturelles du ministère de la Culture. Quelles que soient les disciplines et les champs culturels (patrimoines, création, médias et industries culturelles), les recherches doivent porter sur tous les aspects de ces politiques publiques : institutions, professions, socio-économie de la culture. Elles peuvent aborder les questions d’accès à la culture, de transmission et de cohésion sociale et situer les politiques culturelles dans l’ensemble des politiques publiques en faveur du développement durable des territoires.

Ce prix, qui est une aide à la publication, récompense trois thèses portant sur les politiques culturelles ainsi définies. Le montant attribué à chacune des thèses primées s’élève à 8 000 euros.

 

Aides non liées directement à une thèse

 

Certains prix trop liés à une période particulière ou à des sujets très précis (prix Robert Delavignette décerné par l’Académie des Sciences d’outre-mer) ne sont pas cités ici, d’autant plus qu’ils ne concernent pas spécifiquement l’histoire de l’art.

De plus, chaque université a généralement des prix pour aider la publication des thèses soutenues en son sein (Paris Sciences Lettres semble en avoir distribués jusqu’en 2020) et il est toujours bon d’interroger l’école doctorale où l’on a effectué sa recherche. La Chancellerie de Paris distribue un « prix solennel de thèse » pour les thèses soutenues dans les institutions franciliennes.

Hors de Paris, les académies locales ou sociétés savantes ont souvent des prix ou des aides. C’est le cas, par exemple, de l’Académie des Sciences, Arts, Belles-Lettres de Dijon ou de la Société archéologique du Midi de la France.

Il ne faut pas négliger également certaines bourses ou prix hors de France comme le Wolfgang Ratjen Award for Early Career Research in the Graphic Arts (https://www.zikg.eu/fellowships/internationale-foerderpreise/wolfgang-ratjen-preis).

Une mention spéciale doit être accordée aux prix donnés par l’Institut, qui récompensent parfois des thèses publiées.

 

Prix de l’Institut

 

– Académie française

Le prix le plus fréquemment décerné pour une publication en histoire de l’art est le prix Eugène-Carrière :

https://www.academie-francaise.fr/prix-eugene-carriere

Pour la Renaissance, il existe aussi le prix Monseigneur Marcel, destiné à l’auteur d’un ouvrage consacré à l’histoire philosophique, littéraire ou artistique de la période :

https://www.academie-francaise.fr/prix-monseigneur-marcel

 

– Académie des Inscriptions et Belles-Lettres

Les prix récompensent généralement des travaux portant sur les périodes anciennes (de l’archéologie au Moyen-Âge) ou des aires culturelles extra-européennes.

https://aibl.fr/wp-content/uploads/2022/12/Tableaux-des-Prix-Medailles-et-Subventions-de-lAIBL-en-2023.pdf

 

– Académie des Beaux-Arts

https://www.academiedesbeauxarts.fr/ouvrages-dart

Trois prix récompensent des ouvrages d’histoire de l’art (appelés sur le site « ouvrage d’art »).

Le Prix Paul Marmottan, d’un montant de 2500 euros, récompense chaque année un ouvrage consacré à l’art.

Le Prix Bernier d’un montant de 7000 euros récompense chaque année un ouvrage consacré à l’art.

Le Prix du Cercle Montherlant – Académie des beaux-arts récompense chaque année un ouvrage d’art de langue française. Doté d’un montant de 10 000 euros, la dotation du prix est répartie depuis 2016 entre l’auteur (8000 euros) et l’éditeur (2000 euros).

 

Olivier Bonfait, 18 mai 2023.

 

 

Allocation de formation et de recherche en Archéologie, Inventaire général du patrimoine culturel et Monuments historiques

Ouverture des candidatures pour l’obtention d’allocation de formation et de recherche (AFR) en Archéologie, Inventaire général du patrimoine culturel et Monuments historiques

Date limite de dépôt des dossiers : 10 février 2025

Chaque année, le ministère de la Culture (direction générale des Patrimoines et de l’Architecture : délégation à l’Inspection, la Recherche et l’Innovation) attribue des allocations de formation et de recherche (AFR) destinées à soutenir financièrement des travaux de recherche susceptibles d’intéresser les domaines suivants : Archéologie, Inventaire général du patrimoine culturel et Monuments historiques, et d’aider les jeunes chercheurs dans leur action ou dans la connaissance de leur territoire.

Ces allocations ne sont pas accordées selon des critères sociaux : elles correspondent à un financement pour un travail de recherche, ouvert aux étudiants en Master 1, Master 2 et Doctorat. Leur montant mensuel est de 915 euros par mois et elles peuvent être attribuées pour une durée allant de 1 à 9 mois. Sont inéligibles les personnes non inscrites dans un cursus universitaire et les étudiants ayant déjà été lauréats.

L’utilisation de ces bourses est contrôlée : les travaux sont suivis par les services ayant donné un avis sur les demandes et, à l’issue de leur investigation, les étudiants produisent un rapport.

Les candidatures sont à adresser, complétées et signées, par courriel uniquement, à l’attention de Mme Carole Giovannetti avant le 10 février 2025 à l’adresse suivante : carole.giovannetti@culture.gouv.fr

Les dossiers de demande d’allocation de formation et de recherche pour l’année 2025 et les autres renseignements sont accessibles sur le site internet du ministère de la culture : https://www.culture.gouv.fr/fr/catalogue-des-demarches-et-subventions/appels-a-projet-partenaires/allocations-de-formation-et-de-recherche-dans-le-domaine-des-patrimoines-2025

 

 

Création du prix Charles Percier, placé sous l’égide du CFHA

Prix Charles Percier 2025

Appel à candidature

 

La Fondation pour l’Art et la Recherche, fondation abritée au sein de la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art français, vient de créer, à l’initiative de Monsieur Philippe Clerc, le Prix Charles Percier.

Ce Prix est placé sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA).

Le Prix Charles Percier récompensera une publication (livre, catalogue raisonné, article,…), une recherche non encore éditée (mémoire de maîtrise, thèse de doctorat) ou un travail de recherche en cours dans tous les domaines artistiques du Néo-Classicisme (peinture, dessin, sculpture, architecture, arts décoratifs,…) ou de sa période (1750-1840 ca) ou de sa fortune critique ou visuelle.
Le financement d’une recherche en cours doit s’appuyer sur la présentation d’un projet d’un budget estimatif comprenant différents besoins de financement (voyage, acquisition de documentation, …).

Ce Prix annuel d’une durée initiale de trois ans est doté de 3.000 €.

Les dossiers de candidature (bref CV d’une page, publication ou projet de recherche en cours, budget estimatif le cas échéant) doivent être adressés avant le 31 mai 2025 au Comité français d’histoire de l’art par courriel à l’adresse : secretariat@cfha-web.fr en indiquant dans l’intitulé du mail « CFHA prix Charles Percier »