Actualités

Pour préparer Lyon 2024, quelques comptes rendus du CIHA de Paris 1958

Grâce au zèle de Judith Kagan (et à la complicité de Stéphane Loire), voici quelques documents rendant compte du Congrès international d’histoire de l’art qui a eu lieu à Paris en 1958.

Si vous comparez avec ce que l’on sait déjà de celui qui se prépare à Lyon pour 2024 (https://cfha-web.fr/appel-a-sessions-pour-le-36e-congres-du-ciha-lyon-2024/ ) vous verrez que les choses ont bien changé !

– Supplément au numéro d’octobre 1958 du Bulletin d’information des musées de France

1958_Bul_Musees_France_Le XIXe congrès international d’histoire de l’art_Paris_1958

– René Crozet, comte rendu du XIXe congrès international d’histoire de l’art, Paris, 1958, dans Cahiers de civilisation médiévale, 1959, 2-5, p. 85-87.

https://www.persee.fr/doc/ccmed_0007-9731_1959_num_2_5_1530

– Marcel Aubert, comte rendu des Actes du XIXe Congrès international d’Histoire de l’art, Paris, 8-13
septembre 1958, dans Bulletin Monumental, 118/2, 1960. pp. 163-164 :

https://www.persee.fr/doc/bulmo_0007-473x_1960_num_118_2_3885_t1_0163_0000_1

 

Journée d’études au Salon Fine Arts Paris & La Biennale : « Questions de style et décors intérieurs »

A partir de cette année, le CFHA participe au Salon Fine Arts Paris & La Biennale : la journée d’études qui s’y déroule est organisée sous son égide.

 

Journée d’études : « Questions de style et décors intérieurs »

Les reconstitutions d’intérieur n’ont pas seulement concerné l’opéra, le cinéma ou les musées avec des personnages de cire. Elles ont également servi à faire comprendre le mode de vie d’une époque, dans les châteaux et monuments, ou à rendre lisible une histoire des formes dans les musées, en s’appuyant sur la notion de styles, à travers une diversité d’objets. Dans les intérieurs privés, on a aussi cherché à harmoniser des ensembles incluant parfois des pièces contemporaines ou à recréer plus strictement l’esprit du passé. De récentes expositions ont eu recours à de telles reconstitutions, même en France où les musées sont longtemps restés rétifs à la pratique de la « period room ». Cette journée d’études, profitant de la proximité entre le Salon Fine Arts Paris & La Biennale et le musée des Arts décoratifs, questionnera sous différents angles ces reconstitutions, qui mettent en jeu pratiques du collectionnisme ou de la muséographie, culture matérielle, discours intellectuel et habitus social.

Journée d’études organisée sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art (CFHA) en association avec Fine Art Paris & La Biennale et le musée des Arts décoratifs, par Olivier Bonfait, Bénédicte Gady et Bertrand Gautier.

SERVATION EN LIGNE

Programme

MATIN
Actualité de la recherche 9h15-12h30

9h-10h30
Accueil : Bénédicte Gady (musée des Arts décoratifs) et Bertrand Gautier

Modération  : Audrey Gay-Mazuel (musée des Arts décoratifs) et Jérémie Cerman (Sorbonne Université)

Alexandre Lenoir a-t-il inventé les «period rooms» ? La légende des siècles au Musée des monuments français
Par Geneviève Bresc-Bautier (anciennement Musée du Louvre)

Soupeser l’histoire. Les reconstitutions des décors intérieurs dans les Châteaux de Prusse et le problème des couches de temps
Par Samuel Wittwer (Stiftung Preußische Schlösser und Gärten, Berlin-Brandeburg)  :

La Rotonde Balzac de l’Hôtel Salomon de Rothschild : mausolée, pavillon ou period room
Par Éléonore Dérisson (La Maison des artistes) :

10h30-10h45
Discussions

10h45-11h
Pause

11h
Reprise des interventions
Modération  : Anne Forray-Carlier (musée des Arts décoratifs) et Sophie Mouquin (Université de Lille)

Sur les routes des Océans  : les décors de l’atelier Coppedè pour les paquebots italiens
Par Daniele Galleni (Scuola normale superiora di Pisa)

Adrien Karbowsky décorateur de l’hôtel particulier de Jacques Doucet (1906-1907)
Par Juliette Trey (INHA)

Aristocratie et élites bourgeoises au XXe siècle : un jalon pour l’étude des styles dans la décoration d’intérieur
Par Nino Barattini, (Université Paris-Sorbonne)

12h15-12h30
Discussion

APRÈS-MIDI
Conférence et débats

15h
Recréer l’esprit d’une époque, entre fidélité et liberté. Décor intérieur, period room, musées
Par Olivier Gabet (Musée du Louvre)

16h-17h
Débat Period rooms  : histoire, styles, culture matérielles animé par Cecilia Hurley Griener (École du Louvre / Université de Neuchâtel)
Avec Olivier Gabet (Musée du Louvre), Enguerrand Lascols (Mucem), Pascale Martinez (École du Louvre), Beatrice Quette (musée des Arts décoratifs)

Plus d’information sur le site du Musée des Arts décoratifs : https://madparis.fr/Journee-d-etudes-Questions-de-style-et-decors-interieurs

Prix Nicole 2023

Prix Nicole 2023

Le Prix Nicole, créé à l’initiative de la Société de l’Histoire de l’Art français, récompense chaque année l’auteur d’une thèse de doctorat soutenu en France portant sur l’art français du XVIe, du XVIIe ou du XVIIIe siècle, relative à la peinture, au dessin, à la gravure, à la sculpture, à l’architecture ou aux arts décoratifs.

Il est décerné sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.

Le prix Nicole 2022 a été attribué à

– Aurélia Cohendy pour sa thèse soutenue en 2019 à l’Université de Toulouse Jean-Jaurès sous la direction de Pascal Julien et de Cécile Scaillierez: Peintres et décors en Midi toulousain, vers 1460-1560.

Rappel : ne peuvent concourir que les candidats n’ayant pas à l’heure actuelle de situation professionnelle permanente.

La composition du jury sera bientôt indiquée sur ce post.

 

Afin d’assurer un renouvellement des lauréats, les candidats s’étant présentés une fois ne peuvent concourir une seconde fois.

Les candidats adresseront au plus tard le jeudi 1er décembre 2022 une version numérique de la thèse, du rapport de soutenance et un CV dans un mail intitulé « Prix Nicole CFHA 2023 » à Olivier Bonfait, président du CFHA (presidence@cfha-web.fr)  et en copie au secrétariat du CFHA, (secretariat@cfha-web.fr).

Pour en savoir plus, consulter la page dédiée au Prix Nicole.

Projet ESPADON: Questionnaire sur l’usage des données du patrimoine en histoire de l’art et archéologie

 

 

L’EquipEx+ ESPADON (En Sciences du Patrimoine, l’Analyse Dynamique des Objets anciens et Numériques), porté par la Fondation des Sciences du Patrimoine, lance les États généraux des données du patrimoine.

A travers la diffusion d’un questionnaire et l’organisation d’une série de consultations regroupant les divers domaines de recherche et les professions variées s’intéressant aux « objets » du patrimoine culturel (de l’objet de musée au site archéologique en passant par les monuments historiques), ces États généraux visent à faire le bilan des usages et des pratiques actuelles concernant la production de connaissances et les données associées, à l’échelle nationale.

Ils visent également à recueillir les souhaits de tous en vue de l’élaboration du futur écosystème numérique ESPADON, quant à l’accessibilité des données des objets du patrimoine, à leur création, à leur gestion et à leur manipulation (visualisation, analyse, traitement, interrogation…).

Un questionnaire a été élaboré de manière interdisciplinaire et interprofessionnelle et est destiné à l’ensemble des acteurs (anthropologues, archéologues, conservateurs, documentalistes, historiens, historiens de l’art, professionnels de la médiation, régisseurs, restaurateurs, scientifiques de la conservations, spécialistes des bibliothèques, etc.). Les doctorants et post-doctorants sont invités à y répondre également. De la participation de tous dépendra la capacité du consortium ESPADON à élaborer un écosystème numérique répondant le plus largement possible aux besoins des acteurs du domaine, et en particulier des historiens de l’art et archéologues.

Ce questionnaire est accessible via le lien suivant : https://espadon.limesurvey.net/427857?lang=fr

Les réponses sont attendues pour le 31 octobre 2022.

Le consortium ESPADON vous remercie par avance pour les minutes précieuses que vous pourrez consacrer à ce questionnaire.

Fondation des Sciences du Patrimoine
ESPADON

Interview de Corentin Dury, un des deux lauréats du prix Michel Laclotte

Le prix Michel Laclotte a été créé en 2021, grâce à la Fondation pour l’art et la recherche et est placé sous l’égide du CFHA.

Il a été décerné le 22 avril 2022 dans l’Auditorium Michel Laclotte du musée du Louvre, à Corentin Dury et Yohan Rimaud.

Corentin Dury parle dans cet interview, mis en ligne sur le site de la Fondation La Sauvegarde de l’art français (qui héberge la Fondation pour l’art et la recherche), des travaux qui lui ont fait mériter ce prix, des recherches qu’il mène et de l’apport de Michel Laclotte dans sa démarche de chercheur et de conservateur.

 

Appel à sessions pour le 36e congrès du CIHA, Lyon, 2024

Matière Matérialité Matter Materiality

Visuel du congrès du CIHA, Lyon, 2024

Le thème : Matière Matérialité

Date limite de proposition de session : 25 novembre 2022 – prolongation au 6 décembre 2022

Les dates du 36e congrès du CIHA : du 23 au 28 juin 2024

Le lieu : Centre de Congrès de Lyon, France

Le Comité international d’histoire de l’art (CIHA) est le plus ancien organisme international d’histoire de l’art.

Le CIHA organise depuis presque un siècle, tous les quatre ans, un grand Congrès international d’histoire de l’art, qui représente l’état de l’histoire de l’art dans le monde et qui est ouvert à toutes les nationalités.

Organisé en partenariat entre le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA), le congrès de 2024 se déroulera à Lyon sur le thème Matière Matérialité.

 

Matière et matérialité sont inhérentes à la conception, à la production et à l’interprétation des artefacts dans toutes les cultures et à toutes les époques. Ces dernières décennies, ces notions ont donné lieu à plusieurs remises en cause théoriques dont la remise en question du modèle hylémorphique (opposition forme/matière). Il s’agit désormais d’appréhender la matière non plus comme une réalité inerte, mais comme une réalité en prise à des transformations infinies, un monde de flux (G. Deleuze, T. Ingold) et dotée d’agentivité (J. Bennett).

La matérialité résultant de l’effet produit par les propriétés de la matière est appréhendée au sein d’environnements et de contextes de réception qui sont également changeants et n’ont rien de fixe ou de définitif. Ces propriétés se manifestent à travers des effets de textures, de surfaces, de poids, d’extension dans l’espace, de formats, de traces gestuelles… Le concept de matérialité renvoie donc au fait que les artefacts visuels sont composés de matériaux. Il prend en compte tous les processus – techniques, culturels et sociaux – qui sous-tendent la réalisation et la perception matérielle des œuvres d’art.

C’est dans cet esprit que s’inscrit le thème choisi pour le 36e congrès du CIHA. Ce thème offre ainsi l’occasion d’un dialogue interculturel et interdisciplinaire fructueux sur des questions qui favorisent une perspective transversale à l’intersection des approches et des méthodologies.

 

Pour en savoir plus sur le congrès, consultez le site internet : https://www.cihalyon2024.fr/fr/

Pour prendre connaissance du texte complet de l’appel à sessions et pour soumettre vos propositions : Plateforme de l’appel à sessions

Un appel à communications pour les sessions sera lancé au printemps 2023.

Voir aussi :

 

Congrès international du CIHA 2024 à Lyon – appel à candidature – secrétaire scientifique

Congrès international du CIHA 2024 à Lyon – appel à candidature – secrétaire scientifique
L’équipe organisatrice du 36e congrès du Comité International d’Histoire de l’Art recherche un.e ingénieur.e d’études pour l’assister dans la préparation du congrès en assurant la charge de secrétaire scientifique.
Le congrès se tiendra à Lyon du 23 au 28 juin 2024, sur le thème Matière – Matérialité. Il est organisé en partenariat entre le Comité français d’histoire de l’art (CFHA), l’Institut national d’histoire de l’art (INHA) et le Laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes (LARHRA, UMR 5190)
https://cfha-web.fr/ciha-lyon-2024/
Annonce publiée sur le site du CNRS :
https://emploi.cnrs.fr/Offres/CDD/UMR5190-SOPRAU0-005/Default.aspx

Date limite de candidature : mercredi 10 août 2022

Bourse Focillon 2022. Lauréate : Hélène Valance

Le CFHA est heureux d’annoncer que la lauréate de la bourse Focillon 2022, réservée cette année pour des jeunes chercheurs en lien avec l’Université, est Hélène Valance, maîtresse de conférences en études américaines à l’Université de Bourgogne Franche-Comté, UFR Sciences du Langage, de l’Homme et de la Société (SLHS). Son projet porte sur les représentations de l’histoire nationale dans la culture visuelle et matérielle américaine du long 19e siècle.
Le jury était composé de Jannic Durand, président; Pascal Liévaux, Sophie Mouquin, Julie Ramos, Mercedes Volait.

Rappel. La bourse Focillon est une bourse d’étude créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour instituer des liens entre la France et les États-Unis. Elle porte le nom du grand historien de l’art Henri Focillon (Dijon, 1881-New Haven (Yale) 1943), directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon, professeur à la Sorbonne, et dans différentes universités américaines à partir de 1932. Financée à son origine par le ministère des Affaires étrangères, elle est portée depuis 2010 par le ministère de la Culture, précisément par la délégation à l’inspection, la recherche et l’innovation (DIRI), au sein de la Direction générale des patrimoines et de l’architecture. Elle est placée sous l’égide du Comité français d’histoire de l’art.

La bourse Focillon 2023 (séjour 2024) sera réservée à des professionnels de la conservation.

Nouvelle adhérente 2021 : Delphine Bastet

Delphine Bastet est attachée de conservation du Patrimoine, actuellement en poste au service des biens mobiliers de la Direction du Patrimoine de la ville d’Aix-en-Provence. Diplômée de l’École des Mines de Paris et titulaire d’une thèse de doctorat soutenue en 2014 à l’université d’Aix-Marseille sur Les grands Mays de Notre-Dame de Paris, parue aux éditions Arthena en 2021, son parcours se déroule essentiellement dans les collectivités territoriales, dans les musées comme le Museon Arlaten (Arles, 2007-2018) au cours de sa complète rénovation ou au musée Granet (Aix-en-Provence, 2018-2022) comme responsable de la production des expositions temporaires. Qualifiée maître de conférence en 2018, elle est attachée à la mise en place de liens entre monde professionnel de la culture et université. Ses recherches se tournent vers le patrimoine religieux en Provence aux XVIIe-XVIIIe siècles.

Nouvel adhérent 2021 : Yohan Rimaud

Yohan Rimaud est conservateur du patrimoine, chargé des collections de peintures, sculptures et objets d’art au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Il a rejoint le musée en 2014 après une double formation en sciences politiques et en histoire de l’art suivi de l’Institut National du Patrimoine (promotion Oscar Wilde). Après avoir supervisé l’accrochage du musée rénové inauguré en 2018, il a été le commissaire de l’exposition Une des provinces du rococo. La Chine rêvée de Françosi Boucher en 2019-2020. Ses recherches portent principalement sur la peinture et le dessin en France au XVIIIe siècle. Il prépare une exposition consacrée à Besançon au XVIIIe siècle qui se tiendra en 2022.