Actualités

Prix Marianne Roland Michel 2023

Appel à candidature pour le Prix Marianne Roland Michel 2023 :

En souvenir de Marianne Roland Michel, éminente historienne de l’art, sa famille a fondé un prix qui a été décerné chaque année pour aider à la publication de manuscrits qui s’inscrivent dans la suite de ses travaux. En raison de l’évolution des coûts d’édition et de reproduction, la fondation a revu à la hausse la somme versée et le prix est devenu biennal depuis 2014.

Le prix est décerné à un ouvrage qui apportera une réflexion originale et ne se contente pas de regrouper une documentation, fût-elle en partie neuve (catalogue, sources d’archives…). Les manuscrits présentés doivent l’être sous une forme publiable. Tout type de manuscrit peut être reçu ; en ce qui concerne les thèses, elles doivent avoir été remaniées afin que la délibération porte sur des ouvrages aboutis. La langue devra être le français ou l’anglais.

Le prix peut être aussi décerné à un ouvrage manuscrit écrit dans une autre langue que le français ou l’anglais pour aider à sa traduction et sa publication en français ou encore à un livre important, paru dans les quinze dernières années et dont la traduction en français comblerait une lacune gênante.
Les manuscrits ne pourront pas être présentés plus de deux fois.

Les ouvrages portent sur les thèmes suivants :

  • Les artistes du XVIIIe siècle français  (dans une chronologie élargie, de 1680 à 1820 environ).
  • Les phénomènes liés à la rocaille
  • Les arts graphiques
  • La nature morte
  • Le paysage
  • Voyages d’artistes et transferts de modèles
  • Les collections et le commerce de l’art

Cette liste n’est pas exclusive, mais le manuscrit primé doit porter sur le XVIIIe siècle (dans une chronologie élargie, de 1680 à 1820 environ).

Valeur du prix

Le prix est doté d’une somme de quatorze mille euros. Mille cinq cents euros sont versés au lauréat, et douze mille cinq cents euros sont directement versés à l’éditeur à la publication.

Si aucun manuscrit ne paraît satisfaisant au jury, le prix sera mis en réserve et distribué lors de la session suivante ou ultérieurement si il n’y a pas, lors du concours suivant, deux bons manuscrits à primer. En aucun cas, il ne sera distribué par défaut.

En cas d’hésitation entre deux manuscrits excellents, les années où il n’y aurait pas de prix en réserve, le choix portera sur celui qui se rapproche le plus de l’art français du XVIIIe siècle et des préoccupations de Marianne Roland Michel.

 

Les manuscrits seront à envoyer avant le 22 juin 2023 sous la forme d’une version électronique à Monsieur Olivier Bonfait, Président du Comité français d’histoire de l’art: olivier.bonfait@u-bourgogne.fr

et une copie au secrétariat du CFHA : secretariat@cfha-web.fr

avec pour titre « candidature prix MRM »

Dans le cas d’une pièce jointe très lourde (plus de 15 Mega), prière d’envoyer par wetransfer ou un autre moyen proche, en signalant l’envoi par un mail aux deux adresses indiquées.

En 2023, le jury sera composé de :

  • Monsieur Stephen Bann, professeur émérite, Université de Bristol,
  • Madame Anne-Lise Desmas, Senior Curator & Dep.t Head, Sculpture and Decorative Arts, at J. Paul Getty Museum
  • Monsieur Barthélémy Jobert, professeur d’histoire de l’art à Sorbonne Université (Paris IV)
  • Madame Gaëtane Maës, Professeure, histoire de l’art des temps modernes, université de Lille 3
  • Madame Juliette Trey, Conservatrice du patrimoine, Directrice adjointe, Département de la recherche, INHA.

Et présidé par :

  • Monsieur Olivier Bonfait , Professeur à l’Université de Bourgogne et président du CFHA.

Les résultats de la délibération du jury seront communiqués en décembre.

 

Pour plus d’information, voir : http://www.mariannerolandmichel.fr/index.html

 

Pour consulter la liste des lauréats : https://cfha-web.fr/prix-marianne-roland-michel/

Journée d’étude en hommage à Catherine Chédeau-Arabeyre

Journée d’étude en hommage à Catherine Chédeau-Arabeyre

Vendredi 24 mars 2023, MSHE Ledoux – Salle de conférences – 1 rue Charles Nodier, 25 000 Besançon

Programme

9 h Accueil

9 h 30 Ouverture par Paul Dietschy (directeur du Centre Lucien Febvre)

9 h 40 Remerciements par Patrick Arabeyre

9 h 50 Introduction de la demi-journée en honneur de Catherine Chédeau-Arabeyre par Thomas Flum (directeur adjoint du Centre Lucien Febvre)

10 h « Les dalles funéraires en Italie centrale, de Ghiberti à Rustici », Philippe Sénéchal (université de Picardie Jules Verne)

11 h Pause café

11 h 15 « Sur les chemins de l’ornement au début de la Renaissance : le cas de la Chapelle rompue à Fenioux (Deux Sèvres) », Thierry Crépin-Leblond (directeur du musée national de la Renaissance)

 

Motion du CFHA à propos de l’affair Prater. Pour la liberté académique

Motion du CFHA  votée à l’unanimité lors de l’assemblée générale du 21 janvier 2023

L’université Hamline à Saint Paul dans le Minnesota a récemment suspendu l’une de ses enseignantes, le professeur Erika Lopez Prater, pour avoir montré dans un cours d’histoire de l’art de l’Islam une image du prophète Muhammad contenue dans un célèbre manuscrit du XIVe siècle, le Jami al-tawarikh, rédigé par l’érudit persan Rashid Al-Din (1247-1318), et annoncé que celle-ci, accusée d’« islamophobie », ne serait pas renouvelée dans son poste à la prochaine rentrée universitaire.

Le CFHA s’indigne de la mesure qui touche notre collègue et de la censure qui frappe l’une des plus célèbres images de la culture islamique. Cette mesure d’exclusion et cette censure ne montrent pas seulement une profonde ignorance de la riche culture visuelle de l’Islam, mais elle va également, au nom de l’opinion religieuse de certains étudiants, dans le sens des courants les plus radicaux et les plus intolérants de l’Islam d’aujourd’hui. Alors que ces derniers prétendent bannir toute représentation du Prophète, présente ou passée, la recherche la plus libre et la mieux informée sait que de très nombreuses images de Muhammad ont été produites à différents moments de l’histoire de l’Islam et que l’actuel rigorisme sur ce sujet n’a pas toujours existé.

Le CFHA souhaite apporter son soutien au professeur Erika Lopez Prater et rappeller avec vigueur que le développement du savoir et de l’esprit critique, ainsi que l’exercice de la liberté académique ne sauraient être subordonnés à des considérations politiques, morales ou religieuses.

Le CFHA demande par conséquent que le professeur Erika Lopez Prater soit lavée de l’infamante et ridicule accusation d’« islamophobie » et qu’elle soit pleinement réintégrée dans ses fonctions.

Débat ouvert au public à l’issue de l’AG du CFHA : l’histoire de l’art face à son éco-responsabilité

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 2023

Samedi 21 janvier 2023

Salle Vasari, 16h15-18h

Débat ouvert au public

L’Histoire de l’art face à son éco-responsabilité

 

 

Modéré par Laurence Isnard,
avec Jean-Louis Cohen (sous réserve), Bruno Girveau et Estelle Zhong Mengual

 

La prise en compte des contraintes naturelles est ancienne dans l’histoire de la création artistique et de son enseignement. Cependant, à cause du réchauffement climatique, les rapports entre l’histoire de l’art ou le patrimoine et la nécessité d’assurer la survie de la planète sont devenus d’actualité :  les dernières journées du patrimoine portait les enjeux d’avenir du patrimoine durable ; presque quotidiennement les informations signalent une action d’éclat médiatique sur une œuvre d’art au sein d’un musée pour sensibiliser au sort de la planète.

Il s’agira moins dans cette table ronde de citer les nombreuses actions déjà menées que de discuter des actions qui pourraient être menées pour mieux agir. Comment l’histoire de l’art et les institutions patrimoniales peuvent sensibiliser au sort de la planète, en allant de l’enseignement (montrer qu’il s’agit d’un problème qui s’inscrit dans le temps et qui a suscité différentes réponses, dans l’architecture par exemple) aux expositions ou aux visites de monuments.

 

 

Biographies :

 

Conservatrice en chef du patrimoine et agrégée de sciences de la vie et de la Terre, Laurence Isnard est actuellement cheffe du bureau des acquisitions, de la restauration, de la conservation préventive et de la recherche au Service des musées de France, ministère de la Culture. Dans ses précédentes fonctions, elle a participé, au Muséum national d’Histoire naturelle à la rénovation du Musée de l’Homme puis a été conseillère pour les musées au sein de la direction régionale des affaires culturelle d’Ile-de-France. Elle rejoindra prochainement l’Institut Pasteur pour piloter la rénovation du musée

 

 

 

Architecte et historien, Jean-Louis Cohen est professeur à l’Institute of Fine Arts de New York University. Entre 1998 et 2003, il a imaginé et préfiguré la Cité de l’architecture et du patrimoine. Il a publié plus de quarante ouvrages parmi lesquels : Frank Gehry ; Catalogue Raisonné of the Drawings ; vol. 1, 1954-1978, Paris, Cahiers d’Art, 2020. Construire un nouveau Nouveau Monde ; l’amerikanizm dans l’architecture russe, Montréal, Centre canadien d’architecture, Paris, Éditions de la Villette, 2020. L’Architecture au XXe siècle en France ; modernité et continuité (Paris, 2014) ; Le Corbusier : an Atlas of Modern Landscapes (New York, 2013); L’Architecture au futur ; depuis 1889 (Londres, 2012); et Architecture en uniforme (Paris, 2011).

 

Bruno Girveau est conservateur général du patrimoine et directeur du Palais des beaux-arts et du Musée de l’Hospice Comtesse de Lille depuis mars 2013, Historien de l’architecture de spécialité, il a été le commissaire de nombreuses expositions, dont la dernière « La Forêt magique » (2022) au Palais des Beaux-Arts de Lille, mêlait histoire de l’art et écologie. Il a engagé fortement le PBA dans une démarche d’éco-responsabilité, tant dans la médiation autour des collections que dans les modes de production du musée.

 

Normalienne et titulaire d’un doctorat de Sciences Po Paris, Estelle Zhong Mengual est responsable de la chaire « Habiter le Paysage » aux Beaux-Arts de Paris et enseigne dans le Master d’Expérimentation en Art et Politique (SPEAP), créé par Bruno Latour, à Sciences Po Paris. Ses recherches actuelles portent sur les relations que l’art, passé et présent, entretient avec le monde vivant. Elle travaille notamment à l’élaboration d’une histoire environnementale de l’art, qui propose un nouveau régime d’attention à la représentation du vivant dans l’art, à partir des outils des humanités environnementales et des sciences naturelles les plus contemporaines. Elle est l’auteure de nombreux livres, dont Apprendre à voir. Le point de vue du vivant (Actes Sud, 2021), prix EcoloObs pour le meilleur essai en pensée environnementale de l’année 2021, et Peindre au corps à corps. Les fleurs et Georgia O’Keeffe (Actes Sud, 2022).

 

 

Assemblée générale du CFHA, samedi 21 janvier 2023, 14h, INHA, salle Vasari

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE 2023

Samedi 21 janvier 2023 à 14h

INHA, salle Vasari

ORDRE DU JOUR

 

  1. Approbation du compte rendu de l’Assemblée générale du lundi 22 janvier 2022 et de l’AG extraordinaire du 12 décembre 2022.
  2. Rapport moral (Olivier Bonfait)
  3. Rapport financier (Michaël Vottero)
  4. Approbation d’un montant de cotisation annuelle spécifique pour les associations, fondations et institutions (en application de la modification des statuts).
  5. Présentation des nouveaux membres du CFHA (Aude Gobet)
  6. Elections de quatre nouveaux membres du conseil exécutif en raison de la modification des statuts (Aude Gobet)*
  7. Activités du CFHA, bilans et projets : Corpus Vitrearum (Michel Hérold), Revue de l’Art (Barthélémy Jobert), actualités du CIHA (Jean-Marie Guillouët), Congrès du CIHA de Lyon en 2024 (Laurent Baridon, Judith Kagan, France Nerlich, Sophie Raux), Villa Médicis (Francesca Alberti), Festival de l’Histoire de l’art à Fontainebleau (Veerle Thielemans).
  8. Questions diverses
  9. TABLE RONDE (16h15-18h) ouverte au public :

L’histoire de l’art face à son éco-responsabilité

organisée par Olivier Bonfait, modérée par Laurence Isnard (ministère de la Culture)

Un document sera prochainement envoyé.

 

 

* Selon la tradition, le conseil aura veillé à avoir quatre candidates ou candidats, mais toute proposition est la bienvenue : prière de la faire avant le 19 janvier à l’adresse : presidence@cfha-web.fr avec copie à secretariat@cfha-web.fr .

Actualité de la recherche sur le vitrail en France

Nouvelle conférence du cycle Le verre des vitraux

organisée par le Centre André Chastel et le Comité français du Corpus vitrearum

 

Karine Boulanger

Ce que nous disent les œuvres : le verre et sa mise en œuvre dans le vitrail au Moyen Âge

mercredi 11 janvier  18h-20h, salle Perrot, INHA (2e étage)

 

Retrouvez l’enregistrement des précédentes conférences sur youtube : @corpusvitrearumfrance

https://www.youtube.com/channel/UCTf0Wq2olfiKHa2ZhLlZE5Q

 

Pour suivre l’actualité de la recherche sur le vitrail en France,

https://cvmafrance.hypotheses.org/

Nouvelle adhérente 2021 : Maeva Abillard

Après des études de droit public et d’histoire de l’art, Maeva Abillard a débuté son parcours professionnel comme responsable du château-musée de Nemours, puis comme chargée des dessins et des photographies au musée Rodin. Après la réussite au concours de conservateur, elle intègre le Service des musées de France/Ministère de la Culture comme référente pour les musées de Beaux-Arts XIXe siècle au sein du Bureau des réseaux territoriaux. Actuellement conservatrice en chef du musée national Jean-Jacques Henner, elle a été co-commissaire, en partenariat avec les musées de la ville de Strasbourg, de deux expositions à l’automne 2021 : la première rétrospective consacrée à l’artiste au musée des Beaux-Arts de Strasbourg Jean-Jacques Henner. La Chair et l’Idéal et une exposition intitulée Alsace. Rêver la province perdue. 1871-1914 au musée Henner. Ses champs d‘étude concernent la peinture et les arts graphiques au XIXe siècle, particulièrement la matérialité des supports, ainsi que la formation des artistes.

Nouvelle adhérente 2021 : Aude Gobet

Aude Gobet dirige le service d’étude et de documentation du département des peintures du musée du Louvre depuis 2015. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat en 2007 : «  Une solidarité artistique au XVIIIe siècle. Artistes et académiciens à Rouen au temps de Jean-Baptiste Descamps (1715-1791)» à l’Université de Paris I-Panthéon Sorbonne, elle poursuit ses recherches sur la sociabilité savante et les réseaux artistiques au siècle des Lumières. Pensionnaire de l’Académie de France en 2009-2010, ses recherches portent sur les élèves des écoles françaises de dessin présents à Rome dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle, autour du Palazzo Mancini. Parallèlement elle assure, sous la direction de Pierre Rosenberg,  le commissariat de l’exposition du musée des Beaux-Arts de Lyon « Louis Cretey. Un visionnaire entre Lyon et Rome » (2010-2011).

Nouvel adhérent 201 : Pierre Série

Titulaire d’un diplôme de recherches approfondies de l’École du Louvre (2004) et d’une thèse en histoire de l’art contemporain (Paris IV-Sorbonne, 2008) publiée en 2014 (La Peinture d’histoire en France, 1860-1900 : la lyre ou le poignard), Pierre Sérié est depuis 2010 maître de conférences en histoire de l’art contemporain à l’université Clermont-Auvergne. L’obtention d’un fellowship d’un trimestre à Yale University (bourse Focillon, automne 2013) lui a permis d’engager une réflexion sur les phénomènes de résistance à la modernité artistique dans les démocraties libérales de la seconde moitié du XIXe siècle à la crise de 1929, en particulier dans le monde anglo-américain. Cette recherche pour laquelle il a ensuite bénéficié d’une bourse Chastel à l’Académie de France à Rome (Villa Médicis, mai-juin 2018) constituait l’inédit de sa thèse d’habilitation soutenue à l’université Clermont-Auvergne en juillet 2021 (Résistances à l’idée d’art moderne dans la peinture : Paris, Londres, New York, 1848-1931).

Nouvel adhérent 2021 : Sébastien Bontemps

Chargé de valorisation du patrimoine au Musée de l’Armée à Paris depuis 2021, Sébastien Bontemps est diplômé de l’École du Louvre et a soutenu une thèse sur le décor sculpté religieux à Paris (1660-1760) à l’Université Aix-Marseille sous la direction de M. Olivier Bonfait (2012). Ancien lauréat de la Bourse Daniel Arasse à la Villa Médicis (2009), il a travaillé plusieurs années à l’INHA pour la base de données AGORHA (2007-2010). ATER pendant deux ans à l’Université Aix-Marseille (2011-2013) puis boursier au Centre allemand d’histoire de l’art à Paris (2013-2014), il a enseigné dans huit établissements d’enseignement supérieur. Chercheur invité à la BnF (2016-2017), il a travaillé en collaboration avec le LABEX PAsP de l’Université de Paris Nanterre, sur les vues topographiques de Paris du graveur Israël Silvestre. Lauréat d’une allocation postdoctorale Bonus Qualité Recherche (2017-2018), il a ensuite rejoint le laboratoire Lir3S de l’Université de Bourgogne pour travailler sur le sculpteur dijonnais Jean Dubois (1625-1694). Il met à présent à profit son parcours et ses compétences en travaillant à l’étude, la conservation et la mise en valeur du site des Invalides à Paris.